Jeux

Konami n’est pas un débutant dans le jeu de danse, puisqu’on lui doit, via la filiale Bemani dédiée aux jeux musicaux, la célèbre série Dance Dance Revolution (également connue sous le nom de Dancing Stage chez nous). Celle-ci utilisait un tapis en guise de contrôleur, laissant les mains faire ce qu’elles veulent. Mais c’est aussi Para Para Paradise, cette fois jouable avec les mains grâce à 5 capteurs posés au sol. Grâce à Kinect, il est maintenant possible de mélanger les bras et les jambes dans un même jeu. L’ambiance futuriste du titre donne le ton, avec un menu, bien conçu, puisqu’il évite d’aller chercher les icônes à la main. Bras droit levé pour valider, bras gauche pour annuler, et mouvements de côté pour sélectionner.

Dance Evolution (ou Dance Masters outre Atlantique) ne se contente pas de reprendre le gameplay de ses concurrents. Ici, point de figures à anticiper, les indications sont données par plusieurs signes différents : des "ripples" à frapper, des flèches à suivre, des silhouettes pour prendre la pose… mieux vaut commencer par faire un tour dans le tutoriel pour les apprendre tous. On est loin de la précision d’un Dance Central, d’autant plus que la validation n’est pas très exigeante. Mais avec les différents niveaux de difficulté, qui imposent de plus en plus de mouvements, pas toujours facile de suivre, il vaut mieux bien apprendre les chorégraphies pour atteindre les meilleures notes. Le jeu reste tout de même vraiment amusant à jouer, pour peu qu’on ne recherche pas une vraie simulation de danse. C’est également le seul du genre à reproduire le joueur à l’écran, sans même avoir besoin de fond vert. De quoi être dissuadé de jouer en caleçon !

Le jeu ne se distingue pas seulement par son gameplay original, mais également par sa playlist : point de Lady Gaga ici, et le grand public ne retrouvera pas de morceaux connus. Seuls les habitués de Bemani seront en terrain connu et retrouveront les titres de Dance Dance Revolution ou Beatmania, qu’on croirait parfois sortis de compilations de dance des années 90. Les chorégraphies sont également bien loin de ce qu’on oserait danser en boîte de nuit, avec notamment du Para Para, un style assez robotique qui monopolise presque uniquement les bras et qui cartonne au Japon. Dommage que seulement 30 morceaux soient disponibles, dont 20 accessibles dès le début, et qu’il soit si long de débloquer le reste. On nous promet des téléchargements supplémentaires, à voir s’ils se montrent intéressants.