Test : Dead Island 2 - SoLA sur Xbox Series X|S
En musique, l'apocalypse est plus belle !
Pour découvrir cette extension, rien de plus simple. Il suffit de se rendre sur la carte de déplacement rapide et de sélectionner la nouvelle destination. À votre arrivée, vous êtes immédiatement immergés dans cet énorme festival musical qui a été retranscrit à merveille par les développeurs : couleurs chatoyantes, soleil brillant, tenue décontractée des zombies, odeurs « d’épices à barbecue » (que l’on ne sent pas, mais que notre personnage relève allègrement), musique et platines. Tous les éléments d’un bon festival sont bel et bien présents, et ce pour notre plus grand plaisir : on retrouve par exemple plusieurs scènes qui offrent décors et ambiances variés. Pour vous dire, il y a même un petit air de Woodstock qui n’est vraiment pas pour nous déplaire ! Et si cela fonctionne si bien, c’est aussi parce que la partie technique et la direction artistique du jeu font toujours mouche, comme pour le jeu de base d’ailleurs. Il est également intéressant de noter que ce second DLC prend le contrepied parfait du premier qui, lui, nous invitait dans un univers nettement plus sombre et lugubre.
En termes d’histoire, SoLA prolonge directement le scénario principal développé au sein de Dead Island 2. On en apprend davantage sur l’Autophage, ce pouvoir que l’on a pu se découvrir au cours de l‘aventure principale et qui rend notre héros « unique ». Et si c’est franchement bien mené, la fin du contenu nous laisse un nouvelle fois sur notre faim. On ne trouve pas les réponses à toutes les questions que l’on se pose, ce qui crée – encore – de la frustration. Evidemment, cela permet aux développeurs de garder sous le coude quelques idées pour un autre contenu, ou pour un troisième épisode, éventuellement. Pourquoi pas… mais on espère tout de même qu’il sera possible de découvrir une véritable fin à cette aventure commencée à Los Angeles.
Histoire d’étayer un peu cette suite, les développeurs ont ajouté quelques nouveautés plutôt bienvenues qui, dans un premier temps, prennent la forme de deux créatures supplémentaires. La première des deux, le coagulateur, a la faculté de se liquéfier – vraiment ! – et de réapparaitre à un autre endroit. Dans la plupart des cas, c’est derrière vous qu’il choisit de se matérialiser une nouvelle fois, ce qui a le donc de surprendre et de gêner. En effet, lors des affrontements où les zombies sont particulièrement nombreux, cette mécanique crée du stress et une forme de pression qui n’est pas des plus agréables. La seconde créature, le cravacheur, dispose de ses intestins pour arme. Avec ces derniers, il vous frappe de toutes ses forces, bloquant également la possibilité de charger vos pouvoirs. Une double contrainte plutôt ennuyante, elle aussi. Comme pour l’histoire, ces ajouts sont franchement bienvenus, même s’ils restent limités. On aurait aimé rencontrer davantage de nouvelles créatures, surtout quand on voit le « soin » avec lequel les développeurs les ont créées et les idées qui fulminent dans leurs esprits créatifs. Mais nous sommes probablement trop gourmands…
Aux rayons des ajouts, on peut également noter la présence de nouvelles armes : l’éventreuse et le lance-scie. Dans un cas comme dans l’autre, vous l’aurez compris, le principe est de pouvoir découper les zombies et créatures en tout genre, et ce dans la joie et la bonne humeur. Un véritable régal dans ce jeu qui maitrise parfaitement le démembrement. Cela étant, comme pour le reste, passées ces deux armes, on se retrouve peu ou prou avec le même arsenal que dans le jeu de base. Ce n’est donc pas grand-chose, au final.
+
- Festival parfaitement retranscrit ;
- Ambiance au top ;
- Ajouts intéressants et pertinents ;
- Histoire qui complète le jeu d'origine ;
- Visuellement et techniquement toujours aussi réussi.
-
- Histoire qui s'achève brutalement et qui frustre ;
- Ajouts limités en nombre.