Jeux

Dead or Alive Xtreme Beach Volley

Inclassables | Edité par Tecmo | Développé par Team Ninja

6/10
360 : 28 March 2003
27.02.2003 à 10h10 par

Test : Dead or Alive Xtreme Beach Volley sur Xbox

Ca y est, le premier jeu livré avec bavoir et Kleenex s’apprête à venir choquer mémé ! (Je vous laisse deviner l’utilité du Kleenex). Après avoir défrayé la chronique des mois durant, photos aguicheuses et poses langoureuses à l’appui, Dead or Alive Xtreme Beach Volley Ball va enfin pouvoir nous prouver que oui, à la base c’est bien d’un jeu vidéo dont il s’agit. Alors, les futures présentatrices de la météo Canal + parviennent-elles à déclencher autre chose qu’une overdose d’hormones chez le joueur ?

Zack Dorcel, pour vous servir

Je le sais pertinemment, si vous avez cliqué sur le lien de ce test, c’est avant tout pour en savoir plus sur le scénario du jeu. Tatata ! Ne rougissez pas, c’est tout à fait naturel. Donc nous parlions de l’élément essentiel, le scénar’. Dans son infinie mansuétude, Zack a décidé d’envoyer la sauce après sa victoire au tournoi de DoA 3. Résultat, avec ses charrettes de pépettes, il s’est offert une île luxueuse, sur laquelle il a bâti ce qui fait la fierté de notre civilisation occidentale, un casino. Mais attention, l’est pas ouf’ non plus le Zack ! Avoir des thunes, ça reste le meilleur moyen pour attirer la vénale gent féminine. La nature étant bien faite, les bombes d’élevage présentes dans DoA ont accepté de faire le déplacement, avec leur stock de bikinis et de gélules auto bronzantes dans les valises. Y’a pas à dire, les vacances commencent bien.




Misses Bombes Astiquent

Avant de parler de ce qu’elles astiquent, causons pragmatique, les modes de jeu. Itagaki San l’avait annoncé, point de fioritures, juste l’essentiel. Ainsi, passée l’introduction « mammairement superbe », on se retrouve devant un choix Cornélien : aller sur l’île de Zack ou bien s’affronter en match d’exhibition. De nature aventureuse, je tente l’île paradisiaque. S’en suit une véritable scène de tragédie grecque : non, je ne pourrai pas jouer avec toutes les filles en même temps. Choisir c’est renoncer, et il me faudra bien faire une croix sur tous mes projets de jeux sexuels à plusieurs. La mort dans l’âme, je prends la délicieusement tannée Lisa (nouvelle dans l’univers des DoA), délaissant ses copines sculpturales. Déception de courte durée, puisque me voilà l’instant suivant accueilli par l’une d’entre elles, qui n’est autre que ma partenaire attitrée. Après un bref tour de l’île, je comprends que pour m’amuser, trois possibilités s’offrent à moi : affronter un binôme sexy sur un terrain de beach volley, flâner autour de la piscine, me ruiner au casino, ou bien organiser la partouze la plus mémorable depuis l’avènement de Caligula (cherchez l’intrus).


Cachez ce sein que je ne saurais voir

Rhâââââ…. Voilà résumé en une onomatopée le

sentiment que vous inspire la vision des joueuses de DoAX. Car oui, les

développeurs ont performé jusqu’au bout dans la modélisation sublime des

donzelles. Poitrines paradisiaques, petits culs de rêve, hanches à réveiller les

popols du Père Lachaise… toute la panoplie du Pervers Pépère est là, avec un

souci du détail qui n’aura oublié que les tétons qui pointent et autres

subtilités interdites aux moins de 18 ans (détendez-vous, je plaisante, elles

ont bien les tétons qui pointent…). Evidemment, pour nous permettre d’en

profiter jusqu’au bout, Itagaki San a poussé le vice jusqu’à nous offrir des

séances de pose genre « ah tiens, je suis seule, personne ne me regarde, et si

j’en profitais pour montrer mes nibards aux crabes du coin, hi hi hi ! », dont

vous profiterez avidement grâce aux moult mouvements de caméra et autres zooms…

Là j’en connais plus d’un qui serait aux anges (ou au 7ème ciel, c’est selon),

mais comme il s’agissait pour Tecmo de rendre le trip visuel ultime, les belles

évoluent dans des décors non moins somptueux, chacun proposé dans trois

variantes (matin, jour, soirée). La version soleil couchant reste la plus

convaincante, avec notamment des effets de lumière mettant en valeur la volupté

féminine des joueuses. Vous l’aurez compris, le résultat esthétique est à la

hauteur des screens qui avaient titillé notre imagination ces derniers mois.

Mais ça, vous vous en doutiez. En revanche, je vous sens moins convaincu sur

l’intérêt du jeu.


Il va y avoir du sport !

Bon OK, je vous le concède, vu le peu d’infos concernant le gameplay, l’intérêt ne semblait que purement lubrique. Mais non, pas tant que ça. D’abord, la partie beach volley s’avère assez agréable et instinctive. Bien que très automatisée et sans aucune indication, elle n’en reste pas moins très pêchue et prenante, avec une ambiance vacancière des plus agréables. On se surprend même à suer devant certains matchs serrés et le mode 2 joueurs remplit efficacement son rôle. Alors évidemment ça reste simpliste, mais la surprise est plutôt bonne, avec à la clé plein de brouzoufs super utiles pour réduire la taille du string de votre égérie. Concernant les autres divertissements malheureusement, pas la peine de crier au génie. Le Casino est aussi truqué qu’en vrai, avec des modes dont on fait très rapidement le tour, et les passages à la piscine sont juste super rébarbatifs (bronzage ou saut de bouées intensément sportif). Ceci étant, limiter DOAX à ce simple aspect serait une grave erreur. Car je n’ai pas encore abordé le dernier mode, à savoir la partouze la plus mémorable depuis l’avènement de Caligula. Bon évidemment je divague, et au risque d’en décevoir certains, c’est bien de l’aspect drague dont je parle. En fait, il vous faudra soigner votre partenaire avec des cadeaux et autres gadgets aussi inutiles que nombreux, que les collectionneurs se feront une joie de conserver. Plus technique, le changement de partenaire demande une habileté et une attention de tous les instants. C’est qu’apprivoiser de la bombasse sauvage, c’est quelque chose, et il vous faudra fouiller dans son profil pour cerner quel présent saura la séduire. Ainsi, pour la redoutable (et méga craquante, pour ne pas dire bonne) Christie, privilégiez le noir (sa couleur préférée), les accessoires automobile (son hobby) et les armes (son métier). Avec un peu de persévérance (mais pas trop, sinon gare à l’overdose !) et un ou deux maillots bien sentis (c’est-à-dire pas trop osé pour les débuts), l’affaire est dans le sac. Seulement aussi simple qu’elle puisse paraître, votre mission sera semée d’embûches, et voir vos faveurs finir avec les ordures sera monnaie courante. En fait, je dois bien vous l’avouer, j’ai été séduit par ce côté « je gère ma vie sociale avec des créatures de rêves, agrémentant mes ébats de quelques parties on ze beach ». Car mine de rien, jouer à DOAX reste très agréable, avec une ambiance globale juste parfaite (les cocotiers, les femmes, la musique etc.). Comme quoi, c’est vraiment pas compliqué un mec !


Mais alors, pourquoi 13 ?!!

Oui pourquoi ?! Car après tout pour

le moment, je vous parle d’un jeu agréable, accessible, extrêmement bien réalisé, qui flatte la

rétine mieux que Playboy… Alors où qu’il est le problème ?… Dans la durée de vie ! Je

ne reviendrai pas sur le fait que le trip soit difficile à

tenir sur la longueur, puisque hormis la drague et la collection d’objets

le reste n’évolue guère (il aurait été tellement judicieux d’inclure beaucoup plus de mini jeux !). A

la limite on aurait pu lui pardonner ce « détail »… jusqu’au moment où on

comprend que tout tourne en rond. Passé 15 jours (soit 3

heures de jeu en moyenne), tout s’arrête, nous laissant sur une agréable cinématique

et un générique « Bob Marleysé ». Enclin à un excès

d’optimisme, on relance une partie, découvrant avec joie qu’en repartant avec la même

joueuse, notre progression a été conservée… enfin presque. Car on retrouve bien tous

nos objets et maillots minimalistes hors de prix, mais pas les relations qu’on

avait pu établir avec les autres belles plantes. Résultat, on est écoeuré de ne pas pouvoir

continuer avec celle que nous avions eu tant de mal à amadouer, et on

a la sensation de repartir de zéro sans jamais pouvoir élaborer de longs plans de séduction.

Et là, ou bien on est un collectionneur fou à lier, ou bien après 3 cycles de

15 jours on se dit qu’il est temps de mettre un terme à une aventure qui

ne fait que tourner en rond. Avouez qu’à 60 €, ça fait mal aux

fessiers…

DOAX est un trip vraiment très agréable, on ne le répètera jamais assez. Seulement voilà, pour acheter un jeu 60 euros, il en faut plus, à commencer par une durée de vie décente. Or là, on n’excède pas les 10 heures, ce qui reste fort léger. Nullement réservé aux joueurs Japonais, DOAX avait tout pour réussir. Mais en l’état, il ne pourra intéresser que ceux qui consomment les jeux vidéo à petit feu, aimant se prélasser devant des images enchanteresses. Les autres y trouveront certainement leur compte en occasion, l’aventure valant quand même le détour. Un titre qui mérite votre attention donc, mais peut être pas au prix fort. On se prend à rêver d’une suite, avec beaucoup plus de mini jeux, un mode Live, des terrains plus variés et surtout une évolution moins répétitive. Croisons les doigts, mais que ceux qui craqueront ne boudent pas leur plaisir, l’essai est loin d’être raté, il est juste un peu trop soft… enfin léger quoi. Pour ceux qui accrochent vraiment à ce trip, vous pouvez rehausser la note de deux points.

+

  • Superbe réalisation
  • Très agréable et facile d'accès

-

    • Magnifiques, point. Rarement un corps aura été aussi bien modélisé.
    • Très automatisée, elle reste agréable. Souffre cependant d'un manque de précision.
    • Le point faible du jeu. Manque de variété et de challenge, sans compter que tout tourne en rond.
    • Sans être fantastique, on peut dire qu'il s'agit d'une des bandes sons les plus agrébles entendues dans un jeu.
    • Un jeu intéressant, avec une ambiance unique. Seulement il manque cruellement de profondeur. Une suite plus étoffée pourrait proposer un jeu référence.
    • Non seulement c'est fluide mais en plus les mouvements sont malicieusement érotiques. Un bonheur pour les mirettes, surtout lors des séances de plage. (quoi pervers ?!)
    • Vite saoulant et manquant de profondeur
    • Concept très limité
    • Pas de mode 4 joueurs ou Xbox Live