Test : DOOM Eternal: The Ancient Gods - Part 2 sur Xbox One
L’ultime cercle de l’enfer
La première partie de The Ancient Gods nous avait laissé surpris par son twist final, exténué après une âpre bataille dont la durée de vie elle-seule est un pied de nez à ce que proposent 99% des FPS depuis des lustres. C’était bon, ultra-violent évidemment, pas exempt de petits couacs mais rien qui ne puisse gâcher l’immense plaisir de se voir remettre quelques cartouches dans la chambre. Pour tout savoir de The Ancient Gods – Part 1, nous vous invitons à lire son test dans nos colonnes. Cette seconde partie sur laquelle nous nous sommes lancés ces derniers jours nous invite donc à retrouver DOOM Eternal exactement là où nous l’avions laissé. Il est temps de partir vivre un ultime affrontement, une confrontation qui va définir l’avenir d’un univers « Doomesque » qui surprend toujours par sa richesse. Il est évidemment toujours possible de profiter du jeu à 200% en se mettant derrière l’oreille ses quelques dialogues et documents disséminés ici et là ; l’effort dédié à la cohérence de l’univers n’en demeure pas moins louable.
Comme son prédécesseur The Ancient Gods – Part 2 nous permet de visiter trois nouvelles zones, sans faute de goût cependant. L’immonde brouillard a disparu, ouf. On retrouve le mélange très présent dans DOOM Eternal d’architecture gothique et de nature verdoyante pour débuter l’aventure. On progresse ensuite dans quelque chose de plus « humain » avec une ville en ruine, des immeubles, des portes automatiques… A dire vrai, ça nous avait manqué. La dernière partie du jeu présente des décors plus traditionnels, rocailleux jusqu’à ce que l’on rejoigne des installations plus modernes et que ne s’ouvre l’affrontement final. DOOM Eternal nous a convaincu graphiquement jusqu’ici et rien ne change avec The Ancient Gods – Part 2, c’est toujours aussi plaisant pour un jeu que l’on rappelle non-optimisé Xbox Series X/S pour le moment (ça va venir).
L’aventure de cette seconde partie est plus courte que la première. Vous pouvez compter ici environ 4 heures pour voir le bout du chemin, un peu plus si vous partez à la recherche des zones secrètes ou que vous tentez les combats facultatifs. On vous suggère toutefois d’être très bien préparé car DLC oblige, on part certes avec un arsenal complet et des compétences toutes déverrouillées mais côté ennemi, on a gonflé les muscles. Encore une fois très nombreux, les démons ne vous offrent aucun répit et le jeu se plait à vous envoyer face à de véritables armées dès le début. On a d’ores et déjà une pensée pour les joueurs qui n’apprécient pas vraiment les Marauders (tous ?) qui vous offrent à un certain point du jeu le combat probablement le plus tendu de toute l’aventure DOOM Eternal. Aux vilains déjà bien connus s’ajoutent ici quelques variantes : soldats aux boucliers qui n’explosent pas, petits démons à la peau dure comme de la pierre qui vous roulent sur la figure, filous qui vous maudissent au moindre contact (vous voilà alors plus lent et vulnérable) : The Ancient Gods Part 2 met les petits plats dans les grands pour vous compliquer la vie. Mention spéciale aux hurleurs qui boostent les ennemis alentours si vous avez le malheur de les toucher. Au fait, je vous ai parlé des Marauders ?
Côté armement un seul élément fait son apparition mais il influence grandement le gameplay de DOOM Eternal : le Marteau Sentinelle. Récupéré tôt dans l’aventure et améliorable en accomplissant plusieurs combats contre des vagues d’ennemis, le Marteau a le pouvoir d’exploser instantanément les petits ennemis alentours et d’étourdir les plus gros. En le combinant avec les grenades de feu et de glace l’effet de ceux-ci se voit prolongé. L’ajout peut sembler léger présenté comme cela, mais en réalité il est plus important qu’il n’y parait et sa bonne maitrise est indispensable à la réussite de certains combats. Pour le reste, The Ancient Gods – Part 2 nous offre une nouvelle fournée de tout ce que l’on aimait déjà dans DOOM Eternal. C’est brutal, jouissif, porté par un framerate qui ne bronche jamais d’un poil et une bande-son mêlant habilement passages calmes et power chords quand le combat s’engage. C’est beau, c’est bon, le level design est bien inspiré, dans la droite lignée de l’aventure principale. Il se passe ici cependant de quelconques longueurs, de passages aquatiques à rallonge et les quelques moments de plateformes sont encore une fois impeccables. Bref, du tout bon.
+
- Conclusion à la hauteur du reste
- Beau, fluide… Comme toujours
- Action frénétique, sans temps morts
- Bande-son une nouvelle fois maitrisée
- Univers surprenant de richesse…
- … Mais que l’on peut tout à fait ignorer
-
- Plus court que le précédent
- Quelques moments bien tendus