05.04.2013 à 18h01
par buckk - Rédacteur en Chef
Test : Double Dragon II: Wander of the Dragons sur Xbox 360
Six ans après l'apparition du premier Double Dragon sur le Xbox Live Arcade et quelques mois après la venue d'un épisode sous-titré "Neon", voici venir sur le service le second opus de la célèbre série. Une attente drôlement longue expliquée en partie par le ravalement de façade opérée par les coréens de Barunson Creative sur l'oeuvre originale. A l'image d'un Turtles in Time, les développeurs adaptent donc l'un des beat'em all les plus célèbres dans une toute nouvelle version remise au gout du jour.
Billy ze KickMonument des salles d’arcade de la fin des années 80, le second opus de la franchise Double Dragon – plus connu à l’époque sous le nom de Double Dragon : The Revenge – débarque sur le Xbox Live Arcade. Contrairement au premier opus qui était sorti sur le support en 2007, cet épisode ne se contente pas d’un simple lissage en haute-définition et profite d’une refonte totale, allant jusqu’à troquer son nom original pour le sobriquet Double Dragon II : Wander of the Dragons. Si nos deux héros Billy et Jimmy sont toujours en place, le prétexte pour aller castagner du molosse diffère quelque peu. La faute à la jolie Marian qui, au lieu de se rendre gentiment face à de nombreux ennemis, a préféré se prendre quelques balles dans le buffet. A partir de là, tout kidnapping de la demoiselle s’avérait inutile, vous en conviendrez.
Remake oblige, Double Dragon : Wander of the Dragons reprend l’architecture du jeu original avec une quinzaine de niveaux entrecoupés de quelques saynètes pas trop mal réalisées. Bien entendu, les environnements et les ennemis d’origine sont également de la partie, tout comme les différentes armes à ramasser. A cela les développeurs ont cru bon d’ajouter un didacticiel totalement dispensable. Nul doute que ce premier contact avec le titre en fera fuir plus d’un, la faute à des animations de personnages désastreuses, à des graphismes pas franchement folichons et aux conseils anodins qui n’auraient sans doute pas nécessité de se retrouver dans un niveau dédié. Heureusement, une fois le calvaire terminé, l’action prend le dessus et c’est avec un certain plaisir que l’on progresse dans l’aventure. Le gameplay est tout à fait convenable et introduit la possibilité d’effectuer des actions en diagonal et pas seulement à l’horizontal, à l’image de ce qui avait été fait pour le remake de Turtles in Time. En revanche, on pourra regretter qu’aucune correction n’ait été apportée concernant la possibilité offerte aux ennemis de vous attaquer alors qu’ils se trouvent en dehors de l’écran.Jimmy and tricksPour le reste, on l’a dit, la grosse nouveauté se trouve évidemment au niveau des graphismes revus et corrigés. Si les environnements manquent de finesse, c’est surtout au niveau du design des personnages que ce Double Dragon II surprend, mais pas dans le bon sens du terme malheureusement. A croire que les développeurs de Barunson Creative n’avaient pas de chara-designer dans leur équipe, les jumeaux et leurs ennemis défient toutes les lois de la proportion corporelle. Si cet aspect donne un rendu plutôt réussi à certains gros bras, Billy et Jimmy perdent en revanche toute crédibilité dès les premières secondes de jeu. Au final la classe de l’opus originel laisse sa place à une parodie kitsch qui accuse l’inexpérience du studio coréen.
Côté modes de jeux, difficile de s’attarder plus de quelques minutes sur le Versus et la Survie, deux options qui surfent sur les tendances actuelles mais qui manquent cruellement de punch. Du coup, seul le mode histoire présente un quelconque intérêt à être joué, et cela en dépit de sa durée de vie semblable aux autres beat’em all de l’époque puisqu’une paire d’heures suffira à en voir le bout. Pour les spécialistes du genre plusieurs niveaux de difficultés sont présents, tout comme l’inévitable mode coopération, jouable uniquement hors ligne. Evidemment, en réunissant Billy et Jimmy, l’aventure prend une autre dimension, diminuant par la même occasion la difficulté parfois excessive du titre. D’ailleurs, chaque mort de l’un de vos personnages, annulée par l’un des nombreux crédits disponibles (vingt !) vous oblige à réaliser une attaque réellement dévastatrice auprès de vos ennemis. Ainsi, si certains boss se révèlent bien ardus, chacune de vos morts diminuera significativement la barre de vie de celui-ci, gâchant un peu le plaisir d’être parvenu à les vaincre. Pour terminer, notez qu’il s’avère nécessaire de jouer en session courte à ce Double Dragon (il est possible de reprendre l’aventure au début de chaque chapitre, une fois celui-ci débloqué évidemment) ou de couper le son de votre téléviseur, au choix. Nous ne pourrons être tenu responsable des maux de tête déclenchés par la bande-son du titre.
Remake oblige, Double Dragon : Wander of the Dragons reprend l’architecture du jeu original avec une quinzaine de niveaux entrecoupés de quelques saynètes pas trop mal réalisées. Bien entendu, les environnements et les ennemis d’origine sont également de la partie, tout comme les différentes armes à ramasser. A cela les développeurs ont cru bon d’ajouter un didacticiel totalement dispensable. Nul doute que ce premier contact avec le titre en fera fuir plus d’un, la faute à des animations de personnages désastreuses, à des graphismes pas franchement folichons et aux conseils anodins qui n’auraient sans doute pas nécessité de se retrouver dans un niveau dédié. Heureusement, une fois le calvaire terminé, l’action prend le dessus et c’est avec un certain plaisir que l’on progresse dans l’aventure. Le gameplay est tout à fait convenable et introduit la possibilité d’effectuer des actions en diagonal et pas seulement à l’horizontal, à l’image de ce qui avait été fait pour le remake de Turtles in Time. En revanche, on pourra regretter qu’aucune correction n’ait été apportée concernant la possibilité offerte aux ennemis de vous attaquer alors qu’ils se trouvent en dehors de l’écran.Jimmy and tricksPour le reste, on l’a dit, la grosse nouveauté se trouve évidemment au niveau des graphismes revus et corrigés. Si les environnements manquent de finesse, c’est surtout au niveau du design des personnages que ce Double Dragon II surprend, mais pas dans le bon sens du terme malheureusement. A croire que les développeurs de Barunson Creative n’avaient pas de chara-designer dans leur équipe, les jumeaux et leurs ennemis défient toutes les lois de la proportion corporelle. Si cet aspect donne un rendu plutôt réussi à certains gros bras, Billy et Jimmy perdent en revanche toute crédibilité dès les premières secondes de jeu. Au final la classe de l’opus originel laisse sa place à une parodie kitsch qui accuse l’inexpérience du studio coréen.
Côté modes de jeux, difficile de s’attarder plus de quelques minutes sur le Versus et la Survie, deux options qui surfent sur les tendances actuelles mais qui manquent cruellement de punch. Du coup, seul le mode histoire présente un quelconque intérêt à être joué, et cela en dépit de sa durée de vie semblable aux autres beat’em all de l’époque puisqu’une paire d’heures suffira à en voir le bout. Pour les spécialistes du genre plusieurs niveaux de difficultés sont présents, tout comme l’inévitable mode coopération, jouable uniquement hors ligne. Evidemment, en réunissant Billy et Jimmy, l’aventure prend une autre dimension, diminuant par la même occasion la difficulté parfois excessive du titre. D’ailleurs, chaque mort de l’un de vos personnages, annulée par l’un des nombreux crédits disponibles (vingt !) vous oblige à réaliser une attaque réellement dévastatrice auprès de vos ennemis. Ainsi, si certains boss se révèlent bien ardus, chacune de vos morts diminuera significativement la barre de vie de celui-ci, gâchant un peu le plaisir d’être parvenu à les vaincre. Pour terminer, notez qu’il s’avère nécessaire de jouer en session courte à ce Double Dragon (il est possible de reprendre l’aventure au début de chaque chapitre, une fois celui-ci débloqué évidemment) ou de couper le son de votre téléviseur, au choix. Nous ne pourrons être tenu responsable des maux de tête déclenchés par la bande-son du titre.
En remettant au goût du jour un titre mythique des salles d'arcade des années 80, le studio Barunson Creative a pris le risque de s'attirer les foudres des amateurs de beat'em all. Malheureusement pour les développeurs coréens, il y a de fortes chance pour que ce soit le cas, les nombreux défauts techniques plombant une bonne partie du plaisir du jeu. Malgré tout, si l'on oublie ses illustres origines, Double Dragon II : Wander of the Dragons reste un jeu convenable qui pourra satisfaire les joueurs désireux de se taper un trip kitsh à deux.
+
- Amusant à deux
- Saynètes pas trop mal
- Kitsch à souhait
-