Test : DuckTales Remastered sur Xbox 360
C’est le plus riche (foi de canard)
Après cette intro toute en musique – oui il faut la lire sur l’air du générique dont je ne vous conseille que trop le visionnage pour vous mettre dans le bain – nous allons nous plonger dans l’univers de notre enfance. Enfin surtout si vous êtes né dans les années 80. Wayforward, déjà habitué aux vieilles licences (A Boy and his Blob, Double Dragon Neon, Contra 4, …) s’attaque ici à un chef d’œuvre. Ce n’était pas une mince affaire mais beaucoup de petits ajouts sont venus agrémenter l’expérience de base pour proposer une aventure complète à l’image de ce que l’on peut trouver dans les comics du canard le plus riche du monde.
Visuellement le titre est très accrocheur avec un rendu cartoon du plus bel effet, on y incarne toujours Picsou le canard bondissant sur sa canne. On progresse dans les niveaux en deux dimensions même si la plupart des éléments sont en 3D. Il faut avouer que le tout marche plutôt bien et on se laisse très vite entrainer aux quatre coins du monde en compagnie de Riri, Fifi, Loulou, la petite Zaza et pleins d’autres personnages. Je ne vous les révèle pas tous afin de ne pas gâcher l’effet de surprise si les plus jeunes d’entre vous n’ont jamais essayé ce jeu.
Le plus chiche (le plus roublard !)
Un élément qui en dérange certains et fait rire d’autres est que les personnages parlent sans ouvrir le bec. Nostalgie oblige il semblerait que les équipes de Wayforward l’aient fait exprès. Et oui sur NES il était impossible de réaliser ce genre de prouesse technique. Rien de bien gênant mais il faut quand même avouer qu’avec un si joli rendu graphique on aurait aimé profiter d’animations labiales.
Contrairement à la version d’origine un niveau d’introduction est jouable, faisant surtout office de tutoriel. Ensuite les cinq niveaux faisant le cœur du jeu sont toujours de la partie ainsi que le stage final. Ce sont donc sept niveaux que vous aurez la joie d’arpenter mais malheureusement en un temps record puisque si vous êtes connaisseur le jeu se boucle en trois heures grand maximum. Le soft offre quand même un peu de rejouabilité en permettant de refaire les niveaux pour collecter plus de diamants et ainsi pouvoir débloquer divers artworks ou fiches de personnages. On peut même avoir accès aux musiques originales, joie.
En suivant Fifi, Riri et Loulou (ouh ouh)
Alors oui cette nouvelle version saura ravir les vieux de la vieille mais elle attirera à coup sûr les néophytes du canard en proposant un gameplay proche de la perfection. Exigeant et n’acceptant que peu de faux pas, Picsou se manie très facilement. Il y a même une option permettant d’exécuter le saut pogo (le saut sur la canne qui permet d’éliminer les ennemis) de façon automatique. Normalement cette attaque s’effectue au sautant puis bas + X ou B dans les airs. Cette aide pourra vous faciliter la vie dans certains endroits assez délicats où votre doigté sera mis à l’épreuve. Enfin sachez que quatre niveaux de difficultés sont accessibles. Si le premier comprend checkpoint et vies illimités, le dernier, seulement déblocable en ayant fini une première fois le jeu vous propulsera dans l’enfer des canards. Mes petits canetons vous voilà prévenus !
+
- Rendu visuel impeccable
- Ambiance entrainante
- Fidèle à l’original
- L’occasion pour les plus jeunes de découvrir une pépite
-
- Pas d’animations pour les dialogues
- Un peu trop facile pour les vieux gamers
- Durée de vie faible, portage de jeu Nes oblige…