Test : F1 2013 sur Xbox 360
Tour de qualificationCet opus reprend la formule de son aîné en incorporant une mise en bouche via une école de pilotage qui pourra déjà en rebuter certain avec son niveau de difficulté déjà assez élevé. Bien entendu les habitués n’auront que faire de cette formalité mais il faut bien avouer que les exercices à accomplir sont des plus utiles pour aborder sereinement la longue carrière de pilote qui vous attend. Longue et riche en rebondissements, le mode carrière n’est pas de tout repos que se soit au début, avec une écurie somme toute modeste, ou à la fin, avec des objectifs très compliqués à atteindre. Mais pas de panique, pour souffler un peu on peut également se frotter aux modes défis, parfait pour les petits nouveaux de la F1, le multijoueur et le mode scénario. Ce dernier reste intéressant même si il était déjà présent dans F1 2012. C’est toujours drôle de remplir des objectifs à l’intérieur d’une course à la façon d’un jeu d’action où il va falloir mettre son égo de côté ou encore prendre un maximum de risques pour espérer monter sur la plus haute marche du podium.
Un ultime mode de jeu fait son apparition cette année, le mode classics. Il permet de faire s’affronter les légendes de la formule 1 dans des écuries ou avec des co-équipiers avec lesquels ils n’ont jamais couru. Bien entendu ce mode est rempli de paradoxe temporels mais il n’en est pas moins fun et divertissant. Des pilotes et des engins du passé peuvent courir contre des pilotes et montures actuelles. Les circuits d’antan sont également de la partie mais il faudra repasser par la caisse pour jouir de la totalité des tracés (déjà deux DLC disponibles).Pole positionVisuellement le mode classics offre une teinte sépia plus que discutable et que l’on peut heureusement désactiver. La modélisation des voitures est impressionnante et on ressent clairement la différence avec les machines actuelles. Ces illustres monoplaces ont cependant plus tendance à glisser, pétarader et demanderont un doigté certain pour mener une course à son terme. En revanche ce mode ne propose pas de championnat mais seulement des scénarios et des courses simples. Mais revenons sur nos machines actuelles, ces bolides sont restitués avec un réalisme saisissant même si l’on reste très clairement du côté arcade. Les adversaires se montrent assez coriaces dès le niveau intermédiaire et il faudra souvent jouer des coudes pour espérer passer devant.
Comme dans tout bon jeu de course qui se respecte, ou pas, l’Intelligence Artificielle a tendance à anticiper le comportement du joueur. Comme toujours cela se révèle être assez frustrant et comme les adversaires freinent toujours trop tôt, il faudra faire chauffer la gomme et négocier des virages à la corde. Les Formule 1 auront la vie dure même si les dégâts matériels ne sont pas clairement évidents tant que l’on arrive sur un virage. Il est toujours très technique de reprendre la voiture partie en dérapage a la sortie d’un virage après avoir percuté un concurrent. Heureusement, dans les modes de difficultés bas, il est toujours possible d’effectuer des replays et revenir dans le temps avant un accident ou une sortie de virage malencontreuse. Un petit mot sur le mode multijoueur qui permet à seize joueurs de s’affronter en ligne ou en local. C’est toujours intéressant de jouer à seize sur la même course même si de petits problèmes de chargements un peu longs sont à signaler. Enfin à noter qu’il n’est toujours pas possible de faire une saison à deux en écran partagé, l’année prochaine peut être.
+
- Bonne modélisation des F1
- Richesse des modes de jeux
- Gestion des pneus poussée
-
- IA perfectible
- Pas de championnat en mode classics
- Pas de nouveautés majeures cette année
- Multi sans prétention