Test : Faery Legends of Avalon sur Xbox 360
La French touch
Et ce sont nos petits frenchies de Spiders qui s’y sont collés pour nous délivrer ce jeu d’aventure / rôle. La première chose à faire est de créer son personnage. Une fois le sexe choisi, on est frappé par le travail abattu dans la diversification du visage. Tout y passe, du menton au front en passant par le nez, les yeux, les pommettes, ou encore les lèvres. On se croirait dans Oblivion : écartement des yeux, grosseur des lèvres, amplitude des pommettes, longueur, couleur et forme des cheveux, tout est personnalisable presque à fond, et ça n’est pas pour déplaire. Une fois le héros (ou l’héroïne) créé(e), nous voici dans le monde d’Avalon. Vous sortez d’une hibernation à la demande de Obéron, le roi d’Avalon. Le monde féérique se meurt, et les créatures fantastiques se sont réfugiées dans différents endroits pour échapper à la destruction de leur royaume. Vous êtes donc le sauveur, celui (ou celle) par qui tout rentrera dans l’ordre.
Une fois que vous avez parlé au roi, votre première mission sera de trouver trois compagnons dans le premier monde. Chaque monde est ouvert, on peut se balader un peu partout, et les habitants de chacun d’entre eux sont hauts en couleurs. Les dialogues font ressortir avec brio une personnalité pour chaque protagoniste, et chaque phrase que vous direz pourra avoir une influence sur chacun de vos compagnons d’arme. Petit bémol tout de même, les dialogues auraient gagné à être vocalisés et non juste écrits. Une fois les trois compagnons trouvés, il vous faudra traverser les miroirs magiques qui mènent vers 3 mondes différents : l’un vous emmènera sur les terres d’Yggdrasil, l’arbre monde, tandis qu’un autre vous enverra sur le Hollandais Volant, fameux bateau fantôme. Le troisième enfin, d’une originalité surprenante, vous fera découvrir un monde qui a la particularité d’être sur le dos d’un scarabée qui se ballade dans un désert. Tout un programme donc.
Final Faery 7
On retrouve dans chacun de ces endroits les classiques fées, gnomes, dragons et autres créatures, ce qui leur donne une identité propre, et les graphismes, bien qu’un peu simples, sont plus que corrects pour un jeu XBLA. Lors de la quête principale ou des nombreuses quêtes secondaires, vous aurez divers combats à livrer. Chaque personnage de votre équipe possède des caractéristiques différentes, ainsi que des capacités qui lui sont propres. Vous pouvez, vous aussi, développer vos propres capacités, ce qui a un effet sur le physique de votre avatar. Ainsi, opter pour les ailes de libellule vous donnera le sort boule de feu, tandis qu’adopter des antennes de fourmi vous octroiera un sort de soin. C’est ainsi 11 traits qu’il est possible de personnaliser pour obtenir des capacités différentes. Il est assez amusant de voir que deux personnages qui se ressembleront au début du jeu ne se ressembleront plus si ils ont choisi des caractéristiques différentes. Il est aussi possible de vous équiper d’objets que vous trouverez tout au long de l’aventure, chaque objet faisant partie d’un set. Lorsque vous avez un set complet, les bonus de chaque objet du set sont doublés, ce qui est un avantage énorme.
Les combats sont au tour par tour. Au début du combat est choisi l’ordre d’action de chaque protagoniste, et cet ordre ne change pas jusqu’à la fin du combat. Dès les premiers combats, on sent l’influence d’un final fantasy, que ce soit dans le principe ou dans le placement de la caméra. Chaque attaque ou sort demande un certain nombre de points d’action, et l’on a un nombre de points d’action limité. C’est là que le bat blesse un peu, car les combats se révèlent laborieux. Il sont longs, et ne proposent pas un challenge assez grand pour être intéressants. Certains combats, notamment les boss, vous donneront quelques sueurs froides, mais vous ne serez jamais vraiment en mesure d’être battu. Un mal pour un bien, puisqu’au final, vous apprécierez d’autant plus les quêtes où il ne faut pas effectuer de combats.
+
- La personnalisation des personnages
- L'univers fantaisiste
- Les PNJ hauts en couleur
- Les graphismes accrocheurs
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