Jeux

Freedom Fighters

Action | Edité par Electronic Arts | Développé par IO Interactive

8/10
360 : 25 septembre 2003
19.10.2003 à 02h19 par

Test : Freedom Fighters sur Xbox

Quasiment un an jour pour jour après la sortie de Hitman 2 sur boîte X, nos amis de Io Interactive remettent le couvert en nous livrant un nouveau jeu fort sympathique, et sujet à quelques polémiques. Anciennement nommé Battle For Liberty Island, c'est aujourd'hui sous le nom de Freedom Fighters que le jeu est commercialisé. Au programme, libérer New York du joug de l'oppresseur russe en prenant le contrôle d'un groupe de combattants rebelles américains. Alléchant, n'est-il pas ??

Moi boire vodka et toi fermer ta g…..

Oui, les Russes ont remporté la guerre Froide. Oui, l’Europe a été envahie par le communisme. Oui, des missiles nucléaires soviétiques ont poussé comme des palmiers sur les plages de Cuba. Seuls quelques américains croient encore en la liberté de leur peuple en ce jour où les troupes russes envahissent New York. C’est d’ailleurs en plein débarquement des Russes dans Brooklyn que le jeu commence. Vous incarnez un plombier du nom de Christopher Stone, qui va devenir l’icône de la liberté au fur et à mesure du jeu. Il n’avait rien demandé ce pauvre bonhomme, mais en essayant d’échapper aux bombardements, il va se retrouver embarqué, bien malgré lui, dans la lutte anti-soviétique. Cette courte mission d’introduction vous amène à la base rebelle, qui sera votre QG, où vous retournerez après avoir achevé chaque mission. Au total, le jeu comporte une quinzaine de niveaux qui auront tous pour but de (re)prendre le contrôle de points stratégiques tenus par l’armée russe. La première mission vous oblige par exemple à aller chercher du C4 pour détruire un repère de snipers bloquant l’accès au commissariat de police, où est enfermée la cheftaine du mouvement rebelle américain. Vous aurez aussi à faire sauter des ponts, sauver des otages, prendre le contrôle d’un bâtiment… Même si les objectifs sont plutôt variés et très sympas à exécuter, globalement cela suit toujours le même schéma de jeu (plus d’explications dans le paragraphe suivant). Dès que vous réussissez un objectif, votre charisme augmente et arrivé à un certain stade, vous pourrez recruter d’autres combattants de la liberté qui vous accompagneront, et vous faciliteront grandement la tâche (12 au maximum). En fin de mission, vous aurez à hisser un drapeau américain en lieu et place d’un drapeau russe pour symboliser votre victoire totale. Notons aussi la présence de cut-scenes très sympas qui ponctuent chacune des missions et ajoutent une dimension supplémentaire au scénario du jeu. Voilà pour le principe de Freedom Fighters…




Vive George Bush !! Non je déconne…

Mais comment ça se présente exactement ?? En fait, FF est un shoot à la 3ème personne, où vous pouvez sans problème débrancher votre cerveau (n’oubliez jamais que vous incarnez les USA mes amis) car il mise plus sur un bon gros bourrinage des familles plutôt que sur un gameplay à la Splinter Cell ou Commandos. Ainsi, vous pouvez dans 98% des cas (ndEd : précis le gars…), avancer et dézinguer tout ce qui bouge, et vous passerez sans aucun souci (ou presque). Répétitif vous me direz ?? Non même pas, on s’y fait. Au moins, les personnages répondent au doigt et à l’oeil et la prise en main est vraiment immédiate. Les missions sont assez courtes (entre 10 et 40 minutes) mais ont la pêche et les temps morts sont rares. Cependant, on arrive vite au bout du jeu puisque 8-10 heures sont nécessaires seulement pour finir le jeu en mode normal, et c’est loin d’être beaucoup. Il y a bien le mode multijoueurs mais on en fait vite le tour également (4 joueurs en splitté). Même si le jeu est vraiment excellent à jouer de part l’intérêt des missions et le fait de former un groupe de guérilleros de plus en plus important, quelques missions supplémentaires n’auraient pas été superflues…




I am American, I love America

Ce qui m’a beaucoup plu dans FF, c’est l’ambiance

sonore. Après chaque objectif rempli, vous aurez le droit à un hymne

parfaitement dans le ton du scénario, genre choeurs de l’armée rouge. Pendant

les missions, les bruitages sont convaincants, les doublages en français

(intégral s’il vous plaît) plutôt corrects, et les musiques tout à fait à leur

place. Graphiquement, le jeu s’en sort également plutôt bien, avec des décors

réussis et détaillés et des personnages plutôt stylés ; les p’tits gars de Io

ont bien bossé de ce côté-là, c’est indéniable. On aurait quand même aimé une

I.A un peu plus développée car les ennemis font toujours la même chose et

suivent systématiquement les mêmes chemins pour venir vous barrer la route. Déjà

qu’ils sont plutôt faciles à éliminer, si en plus ils sont idiots….. J’en ai

fini des reproches concernant Freedom Fighters, rassurez-vous.




Au final, FF est un jeu fort sympathique, doté d'un scénario original et prenant, réussi au niveau graphique aussi bien qu'au niveau sonore, avec un gameplay instinctif qui devrait plaire au plus grand nombre. Cependant, on peut se demander pourquoi le jeu est aussi facile et se termine donc aussi rapidement. Et malheureusement la rejouabilité (replay value comme on dit là bas) n’est pas tellement au rendez-vous. La note tient donc compte de ce (gros) défaut, dommage car FF ne sera qu'un très bon jeu, sans plus.

+

    -

      • Les russes et les américains ont plutôt de la gueule ici, et ce n'est pas pour nous déplaire.
      • J'avance tout en arrosant copieusement mes opposants, tel pourrait être le leitmotiv de FF, rien de bien compliqué donc.
      • Des missions intéressantes, mais trop faciles pour opposer une résistance farouche aux plus aguerris d'entre vous.
      • Le point fort du jeu. On a presque envie d'être patriotique (non je déconne).
      • FF est un bon jeu c'est indéniable, avec des missions très intéressantes, et un scénario qui vaut le détour. Cependant, les meilleurs d'entre vous risquent de le trouver un peu trop facile pour qu'on parle de véritable hit, et je rejoins leur avis...
      • Ca bouge bien, ca tire de partout, et sans accroc. Un bon point.