Test : Furious Karting sur Xbox
Mario, couché !
Ben oui mon p’tit barbu. Pas la peine de stresser, Furious Karting n’est pas là pour te faire de l’ombre. Non, il est simplement là pour rassasier les amateurs d’arcade façon bourrin. Point de finesse dans ce monde de brutes, juste quelques courses en milieu urbain, armé de son volant et d’une batte de baseball. Oula ! Vous l’aurez noté, les possibilités offertes affichent la couleur. Si le jeu est là pour rappeler quelqu’un, c’est bien l’antique Road Rash, jeu culte des 16 bits faisant partie de ces vieux titres qui nous ramènent systématiquement à la phrase magique : « mais comment ai-je pu jouer à cela ? » (plus familièrement prononcée par un comment j’ai pu kiffer c’te daubasse ?). Zut alors, aurais-je manqué une étape ou bien les développeurs manquent-ils d’imagination ?
Rassurez-vous, ils se sont certainement congratulés quant à leur créativité en nous pondant un mode scénario des plus originaux : vous devez entrer dans une bande de pilotes de kart sauvages (pas d’élevage donc), et affronter d’autres mous du bocal (eux aussi des rebelles dans l’âme). Et là je vous vois venir… « Mais c’est tout ? » Que nenni malheureux ! Car là où les synapses des développeurs sont entrées en éruption, c’est lorsqu’ils ont imaginé la jauge de karma. Et oui ! Finalement on n’est pas si rebelle que ça, et un bouton « je lève la main pour m’excuser » fait son apparition pour remédier aux queues de poisson malencontreusement assénées à vos adversaires (hem). Le bouton magique en sorte, expression de vos repentances les plus chastes. Bon moi je ne dis pas, ça peut être une idée… Mais franchement dans un jeu où non seulement on se ballade une batte à la main mais en plus où l’on peut obtenir des armes (en général plutôt loufoques, comme par exemple la poule qui répand des plumes dans le moteur…), j’ai du mal à cerner la cohérence… Bref, niveau gameplay, pas de quoi pousser des hurlements de joie.
Touche la qualité…
Dans tes rêves oui ! Non mais sérieusement, certains n’ont pas percuté qu’on était passé aux 128 bits. Sans atteindre les abîmes de BMX Dirt, Furious Karting reste laid. Et non seulement le jeu n’affiche rien d’un tantinet impressionnant, mais en plus il se paie le luxe de proposer une esthétique des plus douteuses… Les couleurs sont mal choisies, les textures carrément moches, et la modélisation honteuse (quand on pense que Racing Evoluzione affiche 11 000 polygones par voiture…). Bref, sans être une insulte pour les yeux, le jeu ne convainc pas. Ajoutez à cela des problèmes de synchronisation verticale de l’image, et vous comprendrez mon étonnement devant une telle réalisation.
OK, jusqu’ici le jeu est moche, et
sans originalité aucune. Mais reste une inconnue, les sensations. Bon on va
faire simple : RrRrRr ZzZzZz…. Certes on trouve quelques éléments sympas, comme
par exemple la possibilité de pencher son kart, mais ce genre d’artifices ne
suffisent pas à rendre les sensations intéressantes. Résultat, après une période
durant laquelle on y croit encore, en attendant de découvrir un gameplay
intéressant, on doit bien se rendre à l’évidence : le jeu est ennuyeux. Alors
forcément, si en plus c’est laid, on voit mal qui il pourrait intéresser. A la
limite si vous avez 3 potes le mode multijoueurs peut défouler 5
minutes…
+
- Euh....
-
- Esthétique laide, modélisation à peine digne d'une PS One. Bref, c'est moche.
- De bonnes idées, mais rien n'est exploité et le tout manque complètement d'intérêt.
- Le challenge ne tient pas en haleine, et le mode deux joueurs a oublié ses promesses.
- Ah il y avait des sons ?
- Un jeu à éviter, déjà retourné aux oubliettes.
- Rien de bien folichon, ni d'extrêmement fluide.
- Moche, chiant, bâclé.