Test : Ghost Recon : Island Thunder sur Xbox
Moving Out…
Les évènements de GRIT se passent en 2009 (soit un an après la campagne des Balkans de GR) et les Ghosts, groupe d’intervention d’élite de l’armée américaine, sont envoyés à Cuba pour assurer la quiétude des premières élections démocratiques, Fidel Castro ayant fumé son dernier cigare en 2006 et le bronx s’étant installé depuis.
Au cours des 8 missions
qui composent le mode solo, vous devrez donc éliminer les fauteurs de trouble
avant que le pays ne puisse goûter aux joies de la liberté et du Mc Do. Pour
ceux qui ne connaissaient pas GR, avant de commencer, vous aurez droit à un
briefing vous expliquant le topo sur la situation ainsi que les objectifs à
atteindre (les objectifs optionnels servant à débloquer de meilleurs
personnages). Il faut ensuite composer votre groupe (deux équipes de 3 soldats
au maximum) et choisir leur équipement, le tout avec le plus grand soin car cela
aura une importance primordiale sur le terrain.
Out of Sight…
Comme
dans l’original, il est possible se glisser dans la peau de tous vos soldats, mais pour que la deuxième équipe avance, il faut lui donner des ordres. Une pression sur la gâchette gauche fait apparaître l’interface de commande, très bien conçue, très pratique et diablement efficace. Vous pouvez ainsi fixer l’itinéraire de vos soldats en leur indiquant sur la carte où vous souhaitez qu’ils aillent. Il
faut également leur indiquer le mode de déplacement : Hold (ils s’arrêtent), Advance (ils avancent, mais se mettront à couvert s’ils se font tirer comme des lapins) et Advance at all cost (ils fonceront à la destination indiquée quoi qu’il arrive). Il
ne reste plus qu’à fixer les règles d’engagement : Recon (mode furtif, ils s’arrêtent dès qu’ils voient un ennemi et attendent vos ordres), Assault (ils tirent sur les ennemis, mais ne dévient pas de leur destination) et Suppress (ils tirent sur tout ce qui bouge, jusqu’à ce que tout soit immobile). GR
se démarque des FPS déjà parce qu’on voit uniquement le viseur (pas d’arme à l’écran), mais surtout par son réalisme poussé à l’extrême : il faut du temps pour recharger ou changer les armes des soldats et la précision de votre tir dépend de votre posture (debout/accroupi/allongé, à l’arrêt ou en mouvement). Il suffit d’une ou deux balles pour tuer, et ne comptez pas trouver de medpacks négligemment posés sur le sol. Alors pas question d’espérer débarquer comme un fou pour tout défourailler. Non, ici c’est la tactique qui prime. Placez bien vos soldats et attendez le bon moment pour donner l’assaut, et surtout utilisez les éléments du décors comme couverture, car une fusillade à découvert débouchera forcément sur une baisse d’effectifs dans vos rangs. Si l’IA de vos compagnons est bonne et que vous pourrez compter sur eux pour qu’ils remplissent des objectifs tous seuls, celle des ennemis n’est pas en reste : ils sont assez vigilants, visent presque aussi bien que vous, se mettent à couvert, essayent de vous contourner…Bref planifiez bien vos attaques en fonction de vos soldats et de votre arsenal, car à chaque mission remplie, les survivants seront récompensés par des points de compétence pour booster leurs stats.
Ennemies spoted…
Dans GRIT, la campagne solo est assez intéressante, les 8 missions assez variées (prise d’un aéroport privé, protéger un bureau de vote, assaut d’un camp ennemi…), mais le tout est quand même très court. Prévoir une après-midi le temps de tout terminer, voire deux si vous souhaitez débloquer tous les bonus. Il y a différents types de terrain : montagne, jungle, plage, ville…mais côté graphismes, c’est pas bien folichon. GRIT n’a reçu qu’un très léger lifting par rapport à l’original, mais sur un moteur dépassé, forcément on ne fait pas des merveilles. Les animations sont assez réussies même si les personnages sont un poil trop raides (on va mettre ça sur le compte de tout le bardas qu’ils ont sur le dos) ; enfin c’est bien connu, on ne joue pas à ce jeu pour sa réalisation. Le son est bon et tout à fait réaliste que ce soit les bruits de la jungle, ou encore le fracas d’une grosse mitraillette (même si je n’en ai jamais entendu pour de vrai) et pour peu que vous soyez équipé en 5.1, l’immersion sera totale.
Weapons Free…
Le gros point fort de ce titre est bien sûr le multijoueur (en écran divisé ou en LAN) et surtout le Live, la campagne solo n’étant qu’un entraînement.
Comme pour GR, trois possibilités de jeu : coopération (où l’on joue en équipe contre l’IA), solo (chacun pour sa gueule) et équipe (je vous laisse deviner le principe). Plusieurs modes sont disponibles pour chacune de ces possibilités. On constate que « le chat et la souris » ainsi que « siège », déjà disponibles en multi sont désormais proposés sur
le Live. On trouve 8 nouvelles maps (5 style cubaines et 3 dans le désert), assez bien concues, ainsi que les 4 maps les plus populaires du
jeu original. D’autres légères modifications ont été ajoutées : un système de classement a été mis en place et il est désormais possible de savoir qui vous parle. Bon, réalisme oblige, il faut toujours appuyer sur le bouton blanc pour que les autres vous entendent et le modificateur de voix est par défaut activé. C’est donc difficile de se lancer dans de grandes conversations, mais c’est pour vous immerger encore plus dans cette expérience que constituent GR et GRIT. Car il vous faudra communiquer avec vos partenaires si vous voulez
vous en sortir. Ce jeu souffre quand même des mêmes défauts que GR. D’abord trouver un bon serveur peut s’avérer quelque peu fastidieux, étant donné qu’il est impossible d’entrer dans une partie en cours. Ensuite le système de visée favorise trop les spawn-killer (ces abrutis qui viennent se poster à votre point de réapparition), car eux sont déjà accroupi en train de vos aligner alors que vous serez debout en train de les chercher. Il y a aussi des quelques problèmes de lags, mais ça commence à être une généralité sur le Live. Maisdès que vous aurez trouvé un serveur correct, vous pourrez prendre part à des parties passionnantes et tendues (à défaut d’être extrêmement ryhtmées).
A noter que plusieurs téléchargements seront disponibles (armes et maps), ce qui est toujours appréciable (ndlr : vous pouvez déjà télécharger une map : Refinery, le test ayant connu un léger retard).
+
-
- Un moteur graphique dépassé, que dire de plus...
- Un peu déroutant au début, on se rend vite compte que le pad est très bien utilisé.
- Un mode solo très court, mais de nombreuses heures à prévoir sur le Live.
- Des bruitages réalistes et une musique qui colle à l'ambiance. L'environnement sonore contribue de façon active à l'immersion dans le jeu.
- C'est du Tom Clancy, on aime ou on aime pas, mais ça garde quand même une certaine profondeur.
- Un titre à réserver aux abonnés du Live, ou aux inconditionnels de la série.
- Bah, le moteur est viellot, quoi...
- Une fois la tâche de trouver un bon serveur accomplie, c'est du bonheur!