Test : Gravity Games Bike : Street-Vert-Dirt sur Xbox
La notice
C’est la première fois que je me permets
de combler un test avec les promesses d’une jaquette, mais sincèrement tout ce
que j’avais à dire sur ce jeu se trouve en deuxième partie du test, et est très
court. Et puis franchement, ça vaut le détour de lire ce qui suit.
- Licence exclusive Gravity Games TM (ça commence bien, vu que perso je ne vois pas de quoi on me parle).
- Choix entre 21 personnages incluant des coureurs imaginaires intrépides et 7 coureurs pros ! (ce sont surtout les développeurs qui devraient apprendre à courir vite si je les croise)
- 10 décors free style impressionnants ! (surtout quand on passe au travers des murs)
- 5 modes de jeu délirants ! (waouhh je meurs d’impatience de les essayer ! ! !)
- Préparez vous au décollage avec 1500 figures spectaculaires ! (moi je dis qu’il faut surtout se gaver de produits illicites pour décoler)
- Musique décoiffante de Disturbed, Sevendust, 311, Adema, Sugar Ray et bien plus encore !
- Faites la connaissance des coureurs pros dans la séquence « en coulisse du DVD ». Plus des extras DVD ! (on ne rigole pas, c’est la seule chose d’intéressante dans le jeu !)
Voilà, c’est super alléchant comme
programme, n’est-ce pas ?
Le jeu
Allez hop c’est parti ! Par quoi je commence ?… Par la réalisation tiens ! Alors, quoi de beau dans ce jeu ?… J’appuie sur start, visiblement rien de dramatique et puis … et puis le perso avance. Premier choc : c’est très laid. Non seulement l’architecture des décors fait peine à voir, mais en plus l’esthétique est carrément désastreuse, avec des textures d’une mocheté sans égal arborant des tags de très mauvais goût. Deuxième choc : aussi moche soit-il, le jeu rame. Oui ! Vous avez bien lu ! Non seulement il se permet de se la jouer « PS One staïle » le bougre, mais en plus il rame tout le temps. Attendez je vérifie quand même … non non, je ne me suis pas trompé. Ma manette est bien branchée sur une Xbox. Bizarre… J’aurais juré que… enfin bref, je passe l’affaire à Mulder, il trouvera certainement une solution à l’énigme.
Maintenant imaginons que je sois un testeur tolérant. Je sais c’est surprenant. Je passe donc outre la réalisation, puisque après tout, on nous ressasse à longueur de temps que le plus important c’est le jeu, pas les graphs. Ok, j’avance un peu alors. (5 minutes plus tard). Ah ben non ! Là aussi c’est affreux ! Non seulement le gameplay est odieux, avec une gestion des réceptions apocalyptique et des sensations proches du zéro absolu (soit – 273,15 degrés Celsius), mais en plus le jeu est rempli de bugs, et passer à travers les murs devient vite un exercice de style. Mais alors, qu’est ce que le jeu propose d’intéressant ? Ben rien !
Parlons de quelque chose d’intéressant
Donc pas de cette immondice vidéoludique.
Vous le savez sûrement, hier James Carter, l’ancien président Américain, s’est vu décerner le prix Nobel de la Paix, le comité Nobel ayant au passage profité de cette récompense pour adresser une critique à l’égard de l’engagement du gouvernement Bush en faveur d’une guerre en Irak. Ni une ni deux, ce cher Jimmy en a profité pour affirmer que s’il avait eu à voter, il aurait voté contre la guerre en Irak, contrairement au Sénat.
Je sais, ça n’a rien à voir, mais c’était juste pour dire
qu’hier, malgré le test de Gravity Games, j’aurais eu une journée
agréable…
+
-
- Honteux
- Honteux
- Honteux
- Honteux... ah non là y'a des vrais groupes pardon.
- C'est... comment dire... honteux.
- Honteux