Test : Group S Challenge sur Xbox
Grand Tourisme quand tu nous tiens…
Je sais ce que vous allez me dire, qu’est-ce que c’est que ces manières de dévoiler la chute d’un test alors qu’il vient à peine de commencer ? Et vous avez raison, mais voyez vous je sais que la plupart d’entre vous attendent d’autres jeux avec une impatience Haloesque (c’est une nouvelle expression que je viens d’inventer qui signifie attendre un jeu avec beaucoup d’impatience…), comme PGR 2 par exemple, avec sa réalisation magnifique et sa compatibilité Xbox Live, ou encore NFS Underground avec ses possibilités de tunning immenses et sa nervosité « rapide et furieuse ». Et c’est pourquoi, j’ai décidé de commencé ce test par ce que l’on appelle couramment dans le langage des forums, le flood (ou inondation) qui consiste à parler pour ne rien dire et vous avouerez que c’est bien parti puisque cela fait maintenant deux minutes que vous avez commencé à lire le test et vous ne savez toujours rien sur ce jeu fameux jeu. Et comme je suis bien parti je continue sur ma lancée en vous proposant un petit cours de japonais… Non ? C’est vrai, vous préférez que je commence le test ? Bon, ben c’est d’accord, allons y ! Il était une fois des petits gens de chez Capcom qui décidèrent de faire un jeu de voiture sur Xbox en s’inspirant de la référence en terme de simulation automobile, le bien nommé Gran Turismo. Seulement voilà, les capcomiens n’avaient pas la même passion pour les voitures que leur illustre comparse de chez Poliphony Digital, Kazunori Yamauchi, et surtout pas la même expérience que celui-ci. Les saisons passèrent mais malgré tous leurs efforts les capcomiens ne réussirent pas à réunir assez de temps et de main d’œuvre pour bâtir une simulation digne de ce nom… Group S Challenge était né.
Group S, ok, mais pour le challenge on repassera…
Bon, passons aux choses sérieuses, fini le flood, fini les petites histoires gentillettes qui content les péripéties de jeunes japonais avides de succès dans les rues de Tokyo… Hum, hum, excusez moi je reprend. Où en étions nous ? Ah oui, au tout début… Alors Group S Challenge se compose de deux principaux modes, Arcade et Championship. Ce dernier représentant l’équivalent du mode Gran Turismo du jeu éponyme. Et c’est bel et bien ce mode là qui va nous intéresser dans le cas présent, vous commencez avec une petite somme d’argent (50 000 DP) et vous devez acheter une voiture à la hauteur de votre pécule, Toyota MRS, Mazda MX5, Peugeot 206 S16… Vous pourrez alors prendre part aux courses du premier groupe de courses du Challenge, le « Group C » (suivit des Group B, A et … S bien sur !). A la manière d’un Gran Turismo (tiens, tiens, encore lui) vous pourrez, après avoir gagné de l’argent lors de vos victoires, acheter des pièces détachées pour upgrader votre bolide, kits moteur, kits de freinage, suspensions, nouveaux pneus, jantes, ou encore alléger ce dernier. Le nombre de véhicules disponibles est tout à fait honorable puisque vous disposerez de plus de 80 véhicules aussi bien nippons qu’occidentaux (Dodge, Renault, Peugeot, TVR, Lotus…). On pourrait donc penser que Capcom à bien fait les choses mais c’est sans compter sur le fait que le jeu ne dispose que de trois courses : Shibuya, Monaco et Surfer’s Paradise. Certes elles sont également disponibles en reverse ou en mirror et proposent parfois des embranchement différents mais rien à faire, même si l’on arrive à un total de 20 courses elles se ressemblent beaucoup trop pour apporter de la variété et la lassitude s’installe très, très vite…
Où sont les femmes, avec leurs gestes pleins de charme !
Hum, hum, excusez moi. Côté technique, les voitures sont plutôt bien modélisées, on peut apercevoir les disques de freins rougir lors des replay et les bruitages moteurs s’en sortent assez bien. Enfin bref, tout ce qui nous avait fait halluciner lors de la sortie de Gran Turismo 3 sur PS2 il y a de cela 3 ans est bel est bien là, mais cela nous fait à peine l’effet d’un kiss kool aujourd’hui sur Xbox, d’autant plus que la profondeur de jeu et la réalisation générale sont à milles lieux du chef d’œuvre de Yamauchi san. De plus, le jeu ne comportant que 20 « fausses » courses, le mode Championship se termine en à peu près 2 heures, heureusement que deux sous modes sont là pour allonger la durée de vie, le Line-Line qui vous oblige à faire des trajectoires parfaites pour gagner de l’argent et le duel lors duquel vous courrez contre la même voiture que la votre. Mais pour pouvoir mener à bien ces deux modes il vous faudra au préalable gagner suffisamment d’argent pour pouvoir acheter toutes les voitures, ce qui signifie recommencer le mode Challenge encore et encore et encore et encore… et encore. Ajoutez à cela une conduite pas du tout nerveuse, un roulis super désagréable et une IA à prendre un circuit à contre sens et vous verrez que l’achat n’est pas justifié (sauf peut être en classic). Et oui, je sais tout cela est bien maigre et ce n’est pas faute d’avoir essayé de faire quelque chose de bien, les petits gars de chez Capcom ont seulement manqué de temps et d’ambition et lorsque l’on sait à quel point la Xbox est populaire au Japon, on peut facilement les pardonner en espérant qu’un Group S Challenge 2 verra le jour, tirant parti des capacités de la console et disposant d’une conduite moins mollassonne…
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- Le jeu n'est pas moche mais il n'est pas beau non plus...
- La prise en main est facile et le côté arcade du jeu permet de se faire plaisir assez vite...
- Un après midi est suffisant pour venir à bout de ce Gran Turismo du pauvre...
- Des musiques dans la moyenne...
- Le jeu n'avait déjà pas grand chose pour lui mais depuis que PGR 2 à fait son apparition il ne présente plus aucun intêret. Pas de mode Live, une facilité déconcertante, une pauvreté de gameplay affligeante... bref évitez le!
- La vitesse d'animation est respectable, heureusement me direz vous c'est une des seules qualités du jeu!