Test : Gun Valkyrie sur Xbox
I have a message from another time…
Comme je vous le disais plus haut, le scénario prend place dans
un futur alternatif où le Dr Venons en donc à la réalisation, qui sans atteindre
des sommets nous réserve de bonnes surprises… Sachez tout d’ abord que l’effet
de « blur » produit lorsque l’on active le boost est le même que dans Jet Set
(le jeu, pas le film…) mais seulement voilà, ici, les couleurs sont beaucoup
moins vives et nombreuses que dans le jeu de roller musical et donc l’effet de
blur passe quasiment inaperçu, car le mélange des couleurs n’est pas du tout
flagrant. En effet, les textures ne sont pas très variées, les couleurs ne
chatoient pas beaucoup et le bump-maping est beaucoup trop discret (voir absent
!). De plus, il faut rajouter à ça des décors très répétitifs et une variété d’
ennemis beaucoup trop réduite… Vous l’aurez donc compris par vous même ce soft
est loin de faire honneur à la icsbocs. Mais il faut cependant avouer que le
tout est très bien servi par un level design très réussi et un style qui fait de
ce jeu un titre unique en son genre. Car même si le concept du shoot 3D a été vu
et revu, les déplacements au boost et le fait de pouvoir se retourner sur
soi-même en l’air, apportent une dynamique d’ensemble hors du commun qui confère
à ce titre toute sa saveur… Lorsque vous maîtrisez tout à la perfection vous
avez l’impression d’être invincible !
Mais seulement
voilà, l’action devient très vite répétitive et le level design sublime dans
certains stages se révèle catastrophique dans d’autres.
Pour terminer sur la réalisation je tiens à
signaler que les musiques se font très (trop ?) discrètes lors des combats alors
qu’elles sont de bonne facture (surtout celle du menu de démarrage qui ressemble
à s’y méprendre à une musique de RE : Code Veronica).Hebble Gate, un
scientifique britannique, découvre le moyen de contrôler l’énergie qui émane de
la comète de Halley, tombée sur Terre quelques années auparavant en 1835. Cette
découverte ouvre de nouvelles portes à la science qui réalise alors des progrès
énormes en quelques années seulement, on assiste en quelque sorte à une seconde
renaissance… Le Dr Hebble devient alors extrêmement riche, il gouverne l’ Empire
britannique (qui recouvre alors le monde entier !) et est considéré comme un
dieu vivant. Il est également le fondateur de l’organisation Gun Valkyrie et le
président de la Fédération de Halley. Il est comme tous les membres de Gun
Valkyrie, un « Elu de Halley ». Il est donc connu dans le monde entier, mais un
jour il disparaît subitement sans que personne ne sache pourquoi. Quatre années
sont passées et le monde est encore sous le choc. S’en suivent de nombreuses
hypothèses sur cette disparition mystérieuse, certains affirmant qu’il a été
assassiné par des terroristes du Tiers Monde, tandis que d’autres croient qu’il
a été enlevé par des formes de vie extraterrestre (comme Mulder !). Mais ces
gens ne savent rien et la vraie situation est bien pire qu’ils n’imaginent. En
effet, le contact avecTir na Nog, une des planètes colonisées par l’Empire
britannique, vient d’être rompu. La Force Spatiale Impériale (pas celle de Darth
Vader, l’autre), chargée de la sécurité de cette planète, a affirmé qu’aucun
colon n’était présent dans les quartiers de Tir na Nog. Ceci confirme les
rapports relatant la disparition des colons. En revanche, la Force Spatiale
impériale a détecté une étrange invasion d’insectes géants qui ont pris la place
des colons. Or certaines sources affirment qu’avant sa disparition, le Dr Hebble
Gate effectuait des recherches concernant la modification et l’amélioration
génétique des colons de Tir na Nog (tiens c’ est une drôle de coïncidence ça
dites donc…). Ces insectes sont hostiles et cherchent à tuer tous les humains.
Ils sont extrêmement féroces et prêt à tout pour survivre. La Force Impériale
Spatiale décide donc d’envoyer sur cette planète des équipes Gun Valkyrie de la
Fondation Hebble pour résoudre la situation de Tir na Nog. « Vous devez éliminer
toutes les forces qui menacent la prospérité de l’ Empire britannique », tel est
l’ordre qui vous est donné (ah, ben c’est bon alors, du moment que la France est
pas en danger, moi je retourne me coucher… Ils avaient qu’à adopter l’Euro,
c’est bien fait pour eux. Non, je déconne, bien sûr que je vais les aider ces
Roastb…oups ces anglais.)
C’est donc à ce moment là que
vous entrez en jeu, il vous est alors possible d’incarner un des deux membres du
GV, Kelly ou Saburouta (ouah ! ça fait très anglais ça comme nom ! ndshann).
Vous serez également aidé par la fille du Dr Hebble qui s’appelle POE et qui
vous fournira des rapports après chaque mission, contenant des informations
indispensables au bon déroulement du scénario et intitulés rapports de POE (et
oui pas de cinématique mais juste des textes à lire).
Am I awake or do I dream ?
Les deux persos que vous pouvez incarner sont assez différents
dans leur maniement. En effet, Kelly a une puissance de feu moindre mais elle a
une cadence de tir beaucoup plus rapide (tir en rafale) et est beaucoup plus
agile que Saburouta, alors que lui possède une plus grande résistance et une
puissance de feu bien plus destructrice que Kelly. Il sera alors judicieux de
jongler entre les deux afin de profiter de leurs caractéristiques respectives
(même si je trouve perso que Kelly est avantagée par sa rapidité de déplacement
et ce quelle que soit la situation…). La jouabilité générale du jeu quant à
elle, qui a souvent été critiquée, n’est pas si mauvaise que ça en fin de
compte. Vous dirigez le perso avec le joystick gauche et son regard avec le
joystick droit (vue à la troisième personne), vous tirez avec la gâchette droite
(et c’est bien là qu’est le problème), vous changez d’arme avec les boutons de
couleur (chaque bouton désigne une arme différente) et vous pouvez également
accéder à une carte des lieux via le bouton transparent et au chronos via le
bouton noir. Mais ça n’est pas fini car la plus grosse partie du gameplay réside
dans l’utilisation du BOOST. Ce Boost est en fait une sorte de jet pack qui vous
permet de voler. Mais son utilisation s’avère très technique, en effet, une
pression sur la gâchette gauche vous propulse dans les aires et ce pour un
certain laps de temps car vous bénéficiez d’une jauge de boost ; mais lorsque
que la jauge n’est pas tout à fait vide vous pouvez en pressant le stick gauche
et en l’inclinant dans la direction voulue vous projeter en avant, ou alors
faire une roulade sur la gauche (ou la droite), ou encore vous projeter en
arrière, et ce, pendant que vous êtes en l’ air !! Je vous laisse alors imaginer
les nombreuses possibilités qui s’offrent à vous et la richesse du gameplay de
ce jeu, car même si tout ça à l’air compliqué sur le papier (c’est clair
ndshann) cela se maîtrise très vite pad en main… Dernière précision et pas des
moindres vous avez la possibilité de vous retourner sur vous même d’un coup en
pressant le stick droit, ce qui apporte encore un peu plus de dynamisme au
combat… Mais ce n’est pas tout car vous disposez également d’une jauge de
carburant qui vous donne droit (en pressant les deux sticks en même temps) de
lâcher une super méga attaque dévastatrice de la mort qui tue. Mais, comme je
vous disais plus haut, le fait de tirer avec la gâchette est problématique, et
pour cause cela occasionne des tendinites et met à rude épreuve le pad XBOX qui
nous révèle ici toutes ses faiblesses (j’ai cassé les deux gâchettes de ma
manette). Il aurait donc été préférable de pouvoir reconfigurer le pad, or ici
c’est impossible !!
Mais bon, comme d’ hab, je chipote et ceci ne gâche pas
totalement le plaisir de jeu.
D’ailleurs qu’en est-il de la réalisation de ce
soft par rapport à son illustre prédécesseur JSRF sur XBOX ?
The strangest pictures I have seen…
Venons en donc à la réalisation, qui sans atteindre des sommets
nous réserve de bonnes surprises… Sachez tout d’ abord que l’effet de « blur »
produit lorsque l’on active le boost est le même que dans Jet Set (le jeu, pas
le film…) mais seulement voilà, ici, les couleurs sont beaucoup moins vives et
nombreuses que dans le jeu de roller musical et donc l’effet de blur passe
quasiment inaperçu, car le mélange des couleurs n’est pas du tout flagrant. En
effet, les textures ne sont pas très variées, les couleurs ne chatoient pas
beaucoup et le bump-maping est beaucoup trop discret (voir absent !). De plus,
il faut rajouter à ça des décors très répétitifs et une variété d’ ennemis
beaucoup trop réduite… Vous l’aurez donc compris par vous même ce soft est loin
de faire honneur à la icsbocs. Mais il faut cependant avouer que le tout est
très bien servi par un level design très réussi et un style qui fait de ce jeu
un titre unique en son genre. Car même si le concept du shoot 3D a été vu et
revu, les déplacements au boost et le fait de pouvoir se retourner sur soi-même
en l’air, apportent une dynamique d’ensemble hors du commun qui confère à ce
titre toute sa saveur… Lorsque vous maîtrisez tout à la perfection vous avez
l’impression d’être invincible !
Mais seulement voilà, l’action devient très
vite répétitive et le level design sublime dans certains stages se révèle
catastrophique dans d’autres.
Pour terminer sur la réalisation je tiens à
signaler que les musiques se font très (trop ?) discrètes lors des combats alors
qu’elles sont de bonne facture (surtout celle du menu de démarrage qui ressemble
à s’y méprendre à une musique de RE : Code Veronica).
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- De beaux effets de lumière et du multitexturing efficace confèrent un bel aspect à ce titre très speed. De plus l'effet de "Blur" est tout simplement magnifique.
- Une prise en main assez difficile mais qui procure de belles sensations une fois maîtrisée.
- Malheureusement un peu trop courte!
- Des belles musiques et des bruitages sympatoches...
- Un scénario "made in SEGA" qui s'avère assez intéressant...
- Dès les premiers tirs on sait qu'on est dans un Shoot et surtout dans un jeu SEGA. Avec une ambiance bien à lui et une difficulté conséquente il est plutôt destiné aux hardcore gamers qui aiment relever des gros challenges!
- Toujours très speed!