Test : Hole in the Wall (Le Mur Infernal) sur Xbox 360
Kinect sort de son trou
Si le concept parait intéressant sur le papier, on ne peut pas dire que le jeu fasse véritablement honneur à l’événement. A peine lancé, vos oreilles seront les tristes victimes de musiques agaçantes au possible. Véritable ode au mauvais goût, vous aurez rapidement fait de vous plonger dans l’un des modes de jeu proposés afin de stopper le calvaire auditif. Un choix qui ne vous posera pas trop de problèmes puisque seulement deux options s’offrent à vous : la Survie ou le Spectacle. Le joueur va pouvoir naviguer à l’aide de sa main, de manière très classique dans une interface épurée, pour ne pas dire complètement vide. On notera par ailleurs le choix des couleurs pour les quelques icônes qui parsèment le menu du jeu, tout de jaune et rose vêtus, une véritable abomination visuelle cette fois-ci. Le jeu n’est même pas véritablement lancé que l’envie d’en finir est déjà palpable. Une impression qui va malheureusement se confirmer lors des épreuves, la faute en particulier à une ambiance qui manque véritablement de punch et qui ne parvient à aucun moment à enthousiasmer un tant soit peu le joueur.Le mur infernalDu côté du jeu en lui-même, on ne s’étalera pas bien longtemps sur le mode Survie. En effet, celui-ci consiste tout simplement à passer le plus grand nombre de murs jusqu’à ce que vous en ratiez un. Pas de grand intérêt ici si ce n’est la possibilité de faire du scoring. Heureusement, le mode Spectacle se révèle un peu plus consistant en vous proposant une véritable progression. En réussissant un spectacle, composé de quatre manches de dix murs chacune, vous pourrez débloquer le championnat suivant. Un mode de jeu jouable jusqu’à quatre joueurs répartis en deux équipes de deux joueurs. Bien entendu, les équipes jouent l’une après l’autre, confrontées à des murs vous demandant d’opter pour des positions allant du très simple au complètement farfelu. En passant avec succès huit murs sur les dix prévus dans chaque manche, vous aurez accès à une nouvelle série de dix. Les plus doués pourront ainsi atteindre la quatrième manche, une sorte de finale qui amène quelques petites variantes en plongeant les murs et votre avatar dans le noir, ou en accélérant la vitesse d’approche des murs.
Mais pour en arriver là, la tâche ne s’annonce pas forcément évidente, surtout quand la reconnaissance de la caméra s’en mêle. On notera par exemple un souci au niveau du calibrage qui manque parfois de fiabilité. Effectivement, ici ce n’est pas votre silhouette qui s’adapte à la taille des trous dans les murs, mais l’inverse. Il se peut donc qu’avec un calibrage approximatif, vous vous retrouviez avec des trous bien plus petits que votre stature, vous obligeant à fléchir les genoux même lorsque cela ne semblait pas nécessaire. D’autres fois, le jeu refusera de comptabiliser votre position alors que votre silhouette semble s’inscrire correctement dans le trou, vous faisant rater un mur qui paraissait pourtant facile. Des détails qui installent une certaine lassitude et rendent parfois très difficile la réussite d’un «spectacle». Une difficulté accentuée par la nécessité de recommencer l’ensemble d’un championnat depuis le début si vous avez le malheur de rater trois murs d’une même manche. Rageant lorsque vous étiez arrivé au huitième mur de la dernière épreuve. Cerise sur le gâteau, le titre de Virtuos Games demande énormément d’espace, plus qu’une Kinect Adventures par exemple.
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- Présence des avatars
- Marrant cinq minutes à plusieurs
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