Test : Islands of Wakfu sur Xbox 360
Ce lien fraternel va amener nos deux héros à traverser quelques 14 chapitres aussi enchanteurs les uns que les autres, dans une aventure qui vous demandera entre cinq et six heures et qui mélange énigmes, recherche et surtout combats à la manière d’un beat’em all. En effet, le monde rempli de Wakfu a beau être d’une beauté rarement vue dans un jeu Xbox Live Arcade, il n’empêche qu’il est en danger. Si l’on peut reprocher une histoire un tantinet manichéenne, il faut bien dire que cette simplicité voulue d’opposer le bien et le mal (représentés ici par le Wakfu et la Stasis) permet d’échapper aux lourdeurs qui apparaissent rapidement pour qui n’a jamais joué à Dofus et/ou jamais regardé un épisode de la série animée Wakfu (si si ça existe). Ainsi, les premiers pas de Nora et Efrim dans cet univers très riche pourront paraitre assez difficiles pour ceux qui découvrent la licence, mais fort heureusement ce sentiment disparaitra au fil du temps laissant la place au plaisir de vivre une quête qui se révèle être un régal aussi bien pour les yeux que pour les oreilles.Du Wakfu à rendre fouD’un point de vue graphique le titre nous transmet toute sa poésie avec des cinématiques plutôt jolies et des décors qui ressemblent à s’y méprendre à des artworks. Nora et Efrim peuvent donc se déplacer dans un monde construit en 3D isométrique de toute beauté où l’écologie, un aspect cher à Ankama, tient bien évidemment une place de luxe. Pour progresser nos deux héros pourront compter sur leurs compétences propres, Nora étant la spécialiste du combat au corps à corps et Efrim de l’attaque à distance. Des aptitudes qu’ils seront amenés à acquérir et à développer durant l’aventure et qui s’ajouteront à celles dont vous bénéficiez de base. Au fur et à mesure de la progression, on se retrouve donc avec un grand nombre de combinaisons possibles et qu’il va falloir gérer avec notre pad Xbox 360 et son nombre de boutons limités. On en oublierait presque en cours de route la manière dont il faut lancer certaines attaques. Un inconvénient qui se transforme en avantage pour ceux qui possèdent autre chose qu’une mémoire de poisson rouge puisque du coup il n’y a aucun inventaire à gérer l’attribution des attaques sur votre manette.
Un bon point qui permet de conserver une certaine dynamique, notamment lors des combats acharnés contre les Lu-Fu, principaux ennemis du jeu. Si Nora possède la capacité indispensable de se téléporter dans le dos de ses adversaires, ceux-ci arrivent parfois en grand nombre et possèdent une réactivité à en faire pâlir de jalousie Usain Bolt. Pire, certains boss sont à la limite de l’arrachage de cheveux tant leur barre de vie semble disproportionnée face à votre jauge de vie, alimentée en Wakfu, qui disparait souvent trop rapidement. Dans ces cas extrêmes il faudra être alors très minutieux et apprendre leurs patterns par cœur pour espérer s’en sortir indemne. Heureusement que les développeurs ont pensé à inclure deux modes de difficulté, Initié et Déesse (respectivement dificile et facile même si la logique des choses aurait voulu l’inverse), pour ceux qui ne possèderaient pas de réflexes inhumains. Bien entendu le titre n’est pas qu’un enchainement de baston de bars, et les énigmes souvent bien trouvées vous permettront de souffler entre deux batailles. De même, certaines téléportations mettront à l’épreuve votre capacité à réaliser des QTE (actions contextuelles), où chaque touche réussie se transforme en note de musique et vous offre ainsi un véritable régal pour vos oreilles.
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- Univers graphique splendide
- Une ambiance magistrale
- Enigmes rafraichissantes
- Des combats difficiles mais grisants
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