Test : King of Fighters XII sur Xbox 360
King of Fighters, déjà douze épisodes - enfin sans compter tous les pseudos opus remix - et quatre ans se sont écoulés depuis le dernier vrai KOF. Encore un jeu de baston pour la Next Gen, et oui Tekken, Street Fighter et notre bon KOF peuvent donc se lancer dans la course du jeu le plus joué, ou du moins le plus plébiscité du moment par tous les combattants numériques. Sera-t-il en tête ? Réponse immédiatement.
Le roi des combattants.
Les sirènes de la 3D ont su charmer toutes les séries de jeu, même les plus improbables (jeux de plates formes en scrolling horizontal), mais en voilà un qui résiste à l’envahisseur ! Ici place au old school, SNK a gardé ce qui faisait le bonheur des fans de la première heure, 2D, combats 3 vs 3 et peu de combattants. Jusque là, le fan de jeu à l’ancienne pense être aux anges mais malheureusement la longue liste de doléances va commencer ici…
Les sirènes de la 3D ont su charmer toutes les séries de jeu, même les plus improbables (jeux de plates formes en scrolling horizontal), mais en voilà un qui résiste à l’envahisseur ! Ici place au old school, SNK a gardé ce qui faisait le bonheur des fans de la première heure, 2D, combats 3 vs 3 et peu de combattants. Jusque là, le fan de jeu à l’ancienne pense être aux anges mais malheureusement la longue liste de doléances va commencer ici…
Nous autres ogres numériques sommes maintenant habitués à une avalanche de contenu, même inutile, on aime savoir que l’on a accès à plein de choses, ici pas de superflu. 22 personnages, 6 arènes et le mode arcade se résume à un time attack. Rien de plus. Les personnages sont une bouillie de pixels devant des arrières plans pourtant très agréables même si une option permet de lisser tout ca, ce n’est clairement pas acceptable de voir cela en l’état, le jeu donne l’impression d’un travail non fini. Là où le doute s’installe, c’est devant l’animation des personnages qui est nettement supérieur au reste, un paradoxe frustrant.
Le roi quitte son trône.
Attaquons maintenant l’essentiel d’un jeu de baston, son gameplay. Il va falloir s’accrocher car le bougre est exigeant. Le maniement des personnages est lui aussi revenu à ses origines, prévoir l’attaque pour envoyer son contre au bon moment, un régal, quoi ? Les attaques peuvent maintenant s’entrechoquer ! Voila un élément qu’il faudra prendre en compte surtout si son adversaire sait décrypter les gestes d’un perso en train de lancer sa furie, quoi de mieux pour contrer que sa propre furie ? Certains coups peuvent également être chargés à l’instar d’un Street Fighter IV. Beaucoup de petits éléments sont ainsi présent pour un gameplay vraiment très agréable malgré la difficulté à réaliser certains coups. Comme tout bon jeu qui se respecte, KOF XII dispose aussi de son multi, catastrophique tant le jeu est lent. Il est quasiment impossible de jouer avec un lag aussi impressionnant.
Le jeu de baston en 2D n’est pas mort, mais ce King of Fighters XII n’est pas là pour le défendre, cette version light est justement un peu trop maigre. L’impression d’un jeu non fini est trop présente et il est impossible de l’oublier devant tant de problèmes graphiques et réseaux. Une vraie déception.
+
- Gameplay agréable
- Le 3vs3 fait son grand retour
-
- Peu de contenu
- Le multi impraticable
- Les personnages pixelisés qui sentent bon la 16bits
