Test : Krut: The Mythic Wings sur Xbox One
Vous allez souffrir
Malgré l’apparence rétro du titre, Krut: The Mythic Wings prend le temps de poser un scénario très bien ficelé et agréable à suivre. Un conflit entre les Krut et l’armée de l’ogre de roche a éclaté. A la fin de celui-ci, la capitale Krut, Ayodhya, fut détruite. Toute la civilisation Krut fut décimée mais un général survécu, promettant alors de revenir un jour pour reconquérir sa cité. Il trouva refuge à Himmaphan où il acquit les Ailes Mythiques, des ailes d’argent aux pouvoirs magiques créées par le Kinnara, un être mi-homme, mi-oiseau.
Grâce à ce nouveau pouvoir, notre héros est parvenu à atteindre son objectif et la paix revint enfin. Une paix qui dura 1 000 ans, avant que l’ogre de Roch Rakhasa tente de nouveau de prendre le pouvoir d’Ayodhya. Nous pourrons dire ce que nous voudrons sur le jeu mais il faut avouer que l’histoire est vraiment bien emmener et surprend. De sa part sa complexité que par son scénario. nous ne nous attendions pas à avoir un scénario d’une telle qualité dans un jeu indépendant. Il faut dire que ce titre développé par les thaïlandais de Pixel Perfex reprend la trame d’un film d’animation local sorti en 2018. Alors, certes, le scénario ne sera pas forcément repris au cours du jeu mais, il a au moins le mérite de présenter d’une fort belle manière l’histoire que vous allez vivre.
Graphiquement, le titre est vraiment très propre. Les environnements sont variés et proposent des tableaux vivants du plus bel effet. Le bestiaire est lui aussi impressionnant. En effet, suivant les zones, vous ne rencontrerez pas les mêmes ennemis ou très peu (personnellement, j’ai eu une seule redondance d’ennemis en tout et pour tout). Les développeurs ont clairement eu à cœur de proposer une grande variété de monstres afin de ne pas ennuyer le joueur. Pour en revenir à la direction artistique du titre, tout au long de votre aventure vous devrez récupérer des pouvoirs élémentaires (Eau, Forêt, Terre, Tempête, Vent et Feu) et chaque zone est dédiée à ces éléments. Et il faut dire que le changement est radical. Même de ce côté-là, le titre a su se renouveler pour ne pas tomber dans la facilité.
Côté gameplay en revanche, on est un peu plus mitigé. Le jeu est en 2D à scrolling horizontal dans le même style qu’un Mario ou Rayman. Cependant, la difficulté est digne d’un Dark Souls. Chaque ennemi est une source potentiel d’ennui. De plus, même dans le mode de difficulté le plus bas, vos adversaires ne vous faciliteront pas la tâche. Au milieu de chaque niveau, vous rencontrerez un mini-boss qu’il faudra obligatoirement tuer pour avancer.
Car oui, mis à part les mini-boss et les boss de fin de niveau, il est possible si vous le souhaitez d’esquiver tous les ennemis, ce qui n’est toutefois pas vraiment recommandable. En effet, en tuant des monstres, vous récupérerez des orbes, qui peuvent ensuite être converties en améliorations. Ces dernières sont indispensables pour bien progresser dans l’aventure. Parmi les orbes, vous retrouverez des orbes bleus pour les déverrouiller les pouvoirs et améliorer les ailes et des orbes rouges qui vous redonnent de la vie.
Chaque fin de niveau est conclue par un boss, et autant dire tout de suite qu’ils vous en feront baver. Inutile d’apprendre par cœur le pattern (ou plus simplement les mouvements du boss durant ces attaques notamment). Le pattern change à chaque fois que vous mourrez, prudence et patience sont les maîtres mots pour venir à bout de ces monstres terrifiants, mais la satisfaction sera toujours au rendez-vous quand vous aurez réussi.
Le plus gros défaut de ce titre, pour finir, est sa durée de vie. Si vous êtes bons ou très doués, il vous faudra entre 5 et 6 heures pour boucler le titre. En revanche, attendez vous à beaucoup beaucoup plus si jamais, comme moi, vous n’êtes jamais parvenus les univers Dark Souls ou Elden Ring.
+
- Très bon scénario
- Graphismes agréables
- Direction artistique remarquable
- Tès grande difficulté qui peut plaire
-
- Très grande difficulté qui peut déplaire
- Jeu trop court
- Ennemis imprévisibles