Test : Kung Fu Strike : The Warrior's Rise sur Xbox 360
Très largement inspiré par des films tels que la Cité Interdite, le Secret des Poignards Volants ou Il Etait une Fois en Chine, le titre de Qooc Soft s’accroche à un genre cinématographique très formaté tout en y apportant une certaine démesure et un chara-design qui semblent tout droit sortis de la série Ken le Survivant. Ce savant mélange nous permet ainsi de retrouver l’Empire du Milieu tel qu’il fût à la fin du premier millénaire, avec une touche de folie digne d’une série B made in Hong Kong. Le scénario quant à lui place le joueur dans la peau du général Loh, un maitre du kung-fu bien décidé à aller botter des culs sur fond de guerres de royaumes et de complots dynastiques. Une mission qui lui sera rappelé après chaque niveau par le biais de petites saynètes présentées sous forme d’estampes plutôt bien réalisées.
Crazy Kung-FuPour le reste, Kung Fu Strike fait dans le standard, ou presque. Fidèle au genre, le jeu de Qooc Soft vous entraine dans une aventure découpée en vingt-huit chapitres où vous serez dans l’obligation d’abattre des hordes d’ennemies à l’aide de chorégraphies qui font honneur à la discipline. Un pitch qui fait dans l’ultra classique mais qui bénéficie d’un gameplay plus pointu que le vulgaire martelage de boutons qui, soit dit en passant, entraîne systématiquement votre perte. D’ailleurs ici nul besoin de faire souffrir vos touches puisqu’il suffit de maintenir un bouton d’attaque enfoncé pour envoyer une avalanche de coups. Une approche simpliste qui le devient beaucoup moins une fois les premiers niveaux passés. La difficulté progressive du titre vous oblige alors à switcher entre la garde, le coup de pied sauté, les coups de poings et les attaques spéciales, en sachant que toutes ces actions peuvent parfois vous demander d’être très précis en terme de timing afin d’être véritablement efficaces. Au final les combats deviennent rapidement très techniques et vous forceront parfois à régler la difficulté un cran en-dessous, une décision qui n’assurera pas votre réussite pour autant.
La seule véritable échappatoire pour le joueur lambda consiste alors à prendre vos jambes à votre cou, attendant patiemment que les jauges de vie et d’attaque spéciale se remplissent (c’est ce qui arrive lorsque votre santé est basse) avant de déchainer votre colère sur vos ennemis. Toujours dans l’optique de progresser dans l’aventure sans s’arracher les cheveux, notre héros a la capacité d’acheter puis d’équiper certains objets débloqués à la fin de chaque chapitre. Qu’il s’agisse de pièces d’armure ou d’objets médicaux, certains s’avèrent réellement utiles, et le deviennent encore plus si vous avez les crédits nécessaires pour les améliorer. De même, notre héros a la possibilité d’appeler une petite armée (avec plusieurs types de soldats à débloquer) grâce à un item récupérable en plein combat. De quoi distraire des ennemis parfois un peu trop encombrants. Et si malgré tout cela vous ne parvenez toujours pas à sortir la tête de l’eau, il vous est toujours possible d’entraîner un ami dans votre galère, au risque de confondre votre personnage avec celui de votre partenaire de jeu. Jouable uniquement en local, le mode coopération reprend exactement les mêmes niveaux que le mode solo en sachant qu’un chapitre débloqué seul devient également accessible à deux. Chose étonnante, il est obligatoire de repasser par le menu principal pour former un duo, le mode solo ne permettant pas d’accueillir un deuxième joueur en cours de route.
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- Plutôt simple à prendre en main
- Bonnes sensations de puissance
- Animations qui font honneur au kung-fu
- Jouable à 2 en coopération
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