Test : Lifeless Planet sur Xbox One
Le point de départ de Lifeless Planet est simple. Vous incarnez un astronaute américain dont le vaisseau s’est écrasé sur une planète prétendument luxuriante. A 30 années lumières de la Terre, vous voilà livré à vous-même à la recherche de vos deux membres d’équipage disparus. Commence alors une aventure remplie de découvertes et de surprises et dont nous ne dévoilerons rien afin de ne pas vous gâcher la surprise. Car tout le ressort de ce titre développé par David Board tient dans son scénario, vous amenant à poursuivre l’expérience de jeu toujours plus loin pour en connaitre le dénouement final et savoir si votre lutte pour survivre connaitra une issue bénéfique.
Attention toutefois, Lifeless Planet n’est pas un jeu de survie pur et dur. S’il vous le fait croire de temps à autre en vous indiquant que vos réserves d’oxygène se vident dangereusement, tout fait partie d’un scénario bien ficelé et excellemment bien narré. Tout au long de la douzaine de chapitres proposés, quelques phases de plateformes et d’énigmes simplistes viennent se mêler à l’ensemble afin d’éviter la lassitude. Les joueurs en recherche d’action n’y trouveront certainement pas leur compte, le titre étant réservé sans nul doute aux aventuriers et aux admirateurs de science-fiction dans la veine des oeuvres d’Isaac Asimov.
« La direction artistique irréprochable invite le joueur à s’immerger dans l’atmosphère parfois pesante proposée et à vivre intensément les phases qui représentent un danger pour le héros »
En parcourant cette planète inconnue et hostile, on retrouve également une grande sensation de solitude, un peu comme dans le Gravity d’Alfonso Cuarón. La direction artistique irréprochable invite le joueur à s’immerger dans l’atmosphère parfois pesante proposée et à vivre intensément les phases qui représentent un danger pour le héros.
Une immersion qui peut toutefois être gâchée par certains défauts techniques comme les animations du personnage qui manquent de réalisme, les transitions étranges entre chaque chapitre ou le manque de soin apporté à certaines textures. A noter d’ailleurs que cette Premiere Edition tente d’atténuer ce dernier point afin d’offrir une expérience de jeu supérieure à la version PC sortie l’année dernière. On terminera en soulignant que les compositions musicales de Rich Douglas apportent un plus indéniable à l’atmosphère globale du titre, permettant là aussi de jouer sur les émotions du joueur durant les 6 à 8 heures qu’il faut pour en arriver à bout.
+
- Direction artistique au top
- A la limite du contemplatif par moment
- L'impression de solitude omniprésente
- Narration soignée
- Expérience de jeu originale et maitrisée
-
- Transitions mal fichues
- Un peu trop scripté parfois
- Animations simplistes
- Phases de bras mécanique approximatives
- Textures globalement pauvres