Test : Mercury Hg sur Xbox 360
RouletabilleSitué entre Marble Madness et Super Monkey Ball, Mercury ne vous propose pas de diriger directement l’acteur principal du titre, mais son environnement, à l’instar de la célèbre licence à singes de Sega. Le but est alors relativement simple : faire pencher le plateau sur lequel se trouve une bille de mercure afin que celle-ci puisse atteindre un endroit précis représenté par un carré à damier, symbole cher aux amateurs de Formule 1. C’est ainsi que vous allez pouvoir parcourir les 60 niveaux, représentés par des éléments du tableau périodique établi par Mendeleiev, dans des tableaux aux décors épurés et pas toujours aussi simple qu’ils n’y paraissent, la faute à l’omniprésence de l’inertie, facteur qu’il faudra vite assimiler pour éviter que votre bille ne connaisse une chute malencontreuse en dehors du plateau.
Mais contrairement à la licence Monkey Ball, en plus d’être habile il faudra également réfléchir, et si possible vite. Chaque niveau vous fixera ainsi 4 objectifs à savoir : parvenir à l’arrivée, le faire en un minimum de temps, avec un maximum d’items disséminé dans le niveau et surtout avec une bille de mercure à 100%. Car comme tout le monde le sait, le mercure est le métal qui possède la température de solidification la plus basse, et c’est donc sous sa forme liquide qu’il va falloir déplacer votre bille. Un atout pour certaines phases de jeu qui devient surtout un sacré inconvénient quand il faut longer des précipices. Le moindre écart sera synonyme de perte de quelques gouttelettes du précieux métal et vous pourrez dire adieu à l’un de vos objectifs. Même si diriger le plateau est un peu déstabilisant au départ, au fur et à mesure du temps on gagne en précision et l’inertie fini par livrer tous ses secrets.Elementaire !
Bien heureusement les niveaux sont jouables à loisir à partir du moment où vous les avez débloqué et un objectif atteint l’est pour toujours. Autrement dit, rien ne vous empêche de jouer trois fois chaque niveau en vous concentrant à chaque fois sur un objectif différent. Cette quête aux objectifs vous permettra alors de débloquer les 60 niveaux du titre puisque tous les 25 objectifs atteints vous accéderez à une nouvelle zone du tableau périodique des éléments. Bien entendu, les développeurs ont fait en sorte de proposer au joueur une difficulté progressive en insérant tout un tas d’obstacles, de plateformes mouvantes et autres pièges. Le côté réflexion quant à lui se situe surtout au niveau du jeu de couleur. En effet, certains endroits des niveaux vous permettent de changer la couleur de votre bille et ainsi activer certaines plateformes ou passer des champs de force. Mieux, parfois il sera nécessaire de diviser votre bille en deux pour lui faire prendre deux couleurs différentes, et ensuite rassembler les deux parties pour créer une nouvelle couleur née de la combinaison des deux autres. Un principe simple mais efficace, même si l’on regrettera que les mélanges de couleurs n’ont rien de réaliste puisque l’association du vert et du rouge donneront du jaune par exemple.
Si la plupart n’éprouveront aucune difficulté à remplir les 240 objectifs du jeu du mode découverte, les développeurs ont tout de même pensé à inclure quelques modes plus corsés. Les amateurs de challenge vont véritablement s’arracher les cheveux en parcourant le mode défi et les niveaux bonus. Présentant plusieurs paliers, les défis vous demanderont d’enchainer plusieurs niveaux débloqués au préalable dans le mode découverte avec des objectifs finaux comme avoir une bille à 75% à la fin de trois plateaux qu’il faut parcourir successivement, ou terminer l’ensemble en un minimum de temps. Ajoutez à cela plusieurs paliers, avec des objectifs qui deviennent très rapidement très difficiles à remplir sans un maximum de concentration. Les niveaux bonus vous proposent en revanche de tous nouveaux plateaux avec une petite variante : les objectifs disparaissent et votre unique but est de récupérer des capsules de mercure afin de faire grossir votre bille de départ jusqu’au 100%. La moindre perte dans un trou est alors synonyme de Game Over. Côté réalisation on ne peut que saluer l’ambiance musicale qui n’a absolument rien à envier aux épisodes PSP, des graphismes peu évolués mais bien suffisants pour le genre et une interface assez austère mais à l’image des laboratoires de chimie finalement.Cerise sur le gâteau, cet excellent puzzle-game est proposé à un tarif tout doux de 400 MS Points. Un petit prix qui devrait convaincre les joueurs qui accrochent au concept d’investir dans les deux contenus additionnels à venir (éléments lourds et éléments rares) histoire de compléter le tableau périodique des éléments à 100% et d’ajouter un peu de difficulté au mode découverte.
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- Une référence débarque sur XBLA
- Des objectifs prenants
- Bande-son excellente
- Modes de jeu variés
- L'organisation des niveaux façon Mendeleiev
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