Jeux

Lorsque l’on joue au jeu pour la première fois, la claque est immédiate! Une telle débauche d’effets visuels accouplés à l’immensité des deux villes et à une densité de trafic impressionnante, le tout sans ralentissements…un bel exercice de style de la part des petits gars de chez DICE (RallySport Challenge et Battlefield 1942). En effet, la modélisation des deux villes force le respect. A Paris vous retrouverez les Champs-élysées, la Tour Eiffel, Notre Dame, le Trocadéro, la pyramide du Louvre, Pigalle (et bien d’autres encore) et vous pourrez même emprunter le périph’ et le métro ! Alors certes, les vrais panaméens pure souche pourront trouver l’échelle un peu approximative, mais pour les petits provinciaux comme moi qui se rendent à Paris deux fois l’an, l’immersion est totale ! Et Washington D.C n’est pas en reste puisque l’on retrouvera la Cour Suprême, la maison blanche, l’université de Georgetown et bien d’autres monuments que nos amis américains trouvent fort bien modélisés, et faute d’y être allé nous les croirons sur parole. Il y a également de nombreux piétons dans les rues, mais là le constat est bien moins glorieux. En effet, ils font n’importe quoi et on peut même leur passer à travers (remarquez c’est mieux que de les écraser, ça fait plus sérieux…) ! Pour ce qui est des véhicules, là encore DICE a fait du super boulot. On passe les bus et autres camions pompiers pour parler tout particulièrement des voitures à licence (gros point faible de MC2), qui si elles ne sont pas aussi nombreuses que dans un Gran Turismo ont été fort bien choisies. Vous aurez le choix (entre autres), parmi la Mini Cooper, le Cadillac Escalade (le plus beau 4*4 du monde !), la nouvelle Viper, la Corvette, le PT Cruiser, la Lotus Esprit et d’autres caisses toutes superbement modélisées ! La conduite est très intuitive et on maîtrise chaque véhicule en un rien de temps, ce qui permet de se faire plaisir très rapidement…

Midtown Madness 3 (0), Midnight Club 2 (1)…

Si il est bien un point noir sur le tableau idyllique que présente Midtown Madness 3, c’est son mode solo navrant au possible. Ce n’est pas que le jeu soit mauvais en offline, mais…euh, en fait si, il est nul en offline. La raison est bien simple, les missions proposées dans le mode « missions infiltrées » se suivent et se ressemblent cruellement. Vous aurez affaire à des courses classiques à plusieurs, des courses en « un contre un », des missions copiées/colées de Crazy Taxi et…et puis c’est tout en fait. Le scénario est bel et bien là pour vous donner l’impression que vous avez de nouveaux challenges à relever mais en fait tout est similaire, une fois vous êtes un livreur de pizza, une autre fois un chauffeur de taxi mais les missions restent toujours les mêmes et une fois la claque graphique passée, on s’ennui ferme au bout de quelques heures… Pour mener à bien vos missions, vous aurez à votre disposition des véhicules de plus en plus puissants (que vous débloquerez au fur et à mesure) et vous serez guidé par des checkpoints qui vous indiqueront le chemin. Tout au long du jeu vous aurez un ennemi travaillant pour la même compagnie que vous et qui essayera de vous mettre des bâtons dans les roues, vous devrez soit finir la mission avant lui (enfin elle puisque c’est une femme…), soit l’éviter lors des missions où votre chargement est destructible. Une fois encore rien de bien follichon et la facilité déconcertante de la plupart des missions n’arrange en rien les choses… L’autre gros problème de ce mode solo, en dehors du fait qu’il manque d’intérêt est son manque flagrant de fun. En effet, dans « Midnight Club 2 » même si les courses étaient assez répétitives, elles proposaient beaucoup plus de challenge grâce à un plus grand nombre de raccourcis et de sauts et surtout aux techniques de pilotages telles que le Boost, l’aspiration ou encore la conduite sur deux roues… Ici rien de tout ça car les raccourcis ne sont pas très nombreux et les jumps sont des pauvres planches en bois qui vous font voler sur un maximum de 5 mètres…trop cool les gars ! Par contre, si il est bien une chose que l’on ne peut pas enlever à MM3 c’est sa conduite très simple et agréable dès les premières secondes.

Midtown Madness 3 (1), Midnight Club 2 (0)…

Je ne vais pas vous gratifier d’une deuxième intro à la Jacques Dutronc, comme ce fut le cas dans le test de MC2, car cela deviendrait peut être un peu lourd et c’est pourquoi j’ai décidé de vous adapter la super daube que vient de nous sortir le « Hermes House Band »… Attention c’est parti ! « Live is Live ! Lala, la, lala ! Live is Live ! Lala, la, lala ! ». Oh et puis finalement ce truc est tellement nul que je n’ai même pas envi de le parodier…

Vous l’aurez compris, toute cette mise en scène ridicule est en fait destinée à introduire la fonction Live de Midtown Madness 3 qui, je ne vous le cacherai pas plus longtemps, propulse l’intérêt du jeu vers le firmament du fun. En effet, ici il n’est point question de fun avec un petit « f », mais bel et bien de Fun avec un grand « F », comme dans Fernandel par exemple, car les modes de jeux proposés par MM3 sont tous plus jouissifs et accessibles les uns que les autres. Dans « Ruée vers L’or », vous devez aller chercher de l’or à un endroit puis la cacher avant que les autres ne vous volent votre pécule ; dans « Chasseur », un des joueurs commence flic, les autres sont des proies et il doit les transformer en flic en leur rentrant dedans, le dernier non-flic est le vainqueur ; dans « Chasse au lapin » (de loin le plus fun à mes yeux !), un des joueurs démarre avec un lapin au dessus de sa voiture, le but étant de le garder le plus longtemps possible les autres doivent lui rentrer dedans pour récupérer le lapin, lorsque vous êtes en possession du fameux lapin votre capital de secondes augmente, mais vous êtes ralentis et vous devenez donc une proie facile ! Enfin, dans « vous êtes chat ! », l’objectif est de ne pas être le chat lorsque l’horloge arrive à zéro, si vous êtes le chat vous devez toucher un autre joueur pour qu’il le devienne (comme au bon vieux temps dans la cour de récré !!!). Tous ces modes sont excellents et offrent un plaisir de jeu de tous les instants. Il faut y jouer pour ressentir ce fun, lorsque l’on se retrouve poursuivit par 7 bagnoles vrombissantes accompagnées de « Lapin ! Lapiiiiiiiiiiin ! Où qu’il est le lapin ? ». Non vraiment MM3 en mode Xbox Live n’a aucun défaut, si ce n’est le lag lors du changement de possesseur de lapin ou lors de l’entrée de joueurs dans une partie, mais ces petits défauts n’altèrent en rien le plaisir de jeu. Là où Midnight Club 2 faisait déjà fort MM3 calme tout le monde avec une convivialité hors du commun. Chapeau !