Test : NBA 2K10 sur Xbox 360
Après nous avoir délivré un titre ultra-complet la saison dernière, inutile de préciser que les attentes de cette version 2K10 étaient phénoménales. Si bien qu’on avait du mal à imaginer ce qui pouvait être amélioré, tant on frisait la perfection. Et pourtant, ils l’ont fait. Alors certes, les fondamentaux restent les mêmes, mais Visual Concepts n’a cessé de retoucher ce NBA 2K10 par petites touches ci et là, pour au final nous délivrer une des meilleures simulations jamais crée. « Word », comme dirait l’oncle Sam.
Après une introduction des plus classieuses et sobres qu’il soit, la nouvelle interface montre le bout de ses lacets. Complètement différente de l’an passé, elle déroutera les premiers instants bien que, paradoxalement, elle soit plus ergonomique que les précédentes. L’occasion de faire connaissance avec un nouveau mode dénommé « NBA Today », qui vous permettra de suivre les derniers résultats du championnat, de jouer les affiches de la soirée et bien sûr de garder vos effectifs à jour, au rythme des blessures et des transferts. Et pour couronner le tout, les commentaires s’en retrouvent modifiés pour coller au mieux à l’actualité. Classe. Concernant les autres modes, tout ce qui était présent dans l’édition 2K9 l’est toujours, que ce soit le mode Blacktop, Entrainements, Association, Saison et j’en passe, il vous sera possible d’absolument tout faire. Oui, tout, même crée votre « vous » virtuel afin d’en faire une star NBA.
Sûrement la plus grosse nouveauté de cette édition, le mode « Mon Joueur » vous permettra donc de mettre sur pied votre basketteur, de le personnaliser de haut en bas (et même ses animations !) et de le lancer dans le grand bain. Il faudra d’abord passer par une ligue d’été, avant de se faire repérer pour un camp d’entrainement ou bien une place en NBA-D League, et par la suite, la consécration ultime : accéder au championnat NBA. La route sera longue, et croyez-moi, il faudra s’entraîner dur afin de faire progresser son joueur. Extrêmement complet en plus d’être très bien géré, chaque action sur le terrain sera récompensée ou bien sanctionnée suivant sa conteneur. Et gare à vous, car si vous ne convenez pas à votre équipe, vous serez vite éjecté, voir renvoyé à une ligue inférieure ! Surtout une fois en NBA. A savoir que si vous préférez en découdre de manière internationale, vous pouvez monter votre propre équipe en ligne !
Comme à la télé !
L’une des forces d’NBA 2K10 est sans conteste son visuel. Déjà hallucinant dans le passé, une nouvelle étape a été franchie cette année, aussi incroyable soit-il. Graphiquement plus fin, on reconnait sans aucun problème ceux qui font le show sur les parquets américains, en plus de disposer de leurs propres animations personnalisées. La préparation de Lebron James avant-match ou encore les tirs en « fade away » si particuliers de Kobe Bryant, que ce soit en, sur ou en dehors du terrain, les développeurs de VC ont apporté un soin exceptionnel à chaque sportif. A cela, il faudra ajouter un sentiment de « vie » non négligeable. Les joueurs se parlent entre eux, se jettent pour sauver un ballon, s’aident à se relever, se félicitent, n’hésitent pas à pousser l’arbitre lors d’un contact, et le plus important : réagissent de manière logique à chaque action. Prenons l’exemple d’un tir gagnant au buzzer. Là ou dans certains titres une action de cette importance ne se démarquerait pas des autres, ici, c’est tout le contraire. Les commentateurs s’affolent et hurlent de joie, le tireur lui courre partout et laisse éclater sa joie, toute l’équipe est debout, et pour peu que vous jouiez à domicile, le stade lui explose. Ce qui nous amène au public, tout bonnement renversant. Entièrement modélisé en 3D, sans aucun clone, il est de loin le plus impressionnant que nous ayons vu jusqu’à présent. Surtout que ce dernier réagit en temps réel au match, se lève, se rassoit, hurle, hue, bref, tout simplement comme à la télé.
Solide comme un Shaq !
Mais le gameplay quant à lui n’est pas en reste. Bien que reprenant les bases des éditions précédentes, il n’en reste pas moins un poil plus instinctif ainsi que plus « fluide » d’une certaine manière, ou du moins plus réactif. A la fois accessible mais disposant d’une profondeur remarquable, nul doute que tout le monde y trouvera sa façon de jouer. Si vous désirez enchainer simplement les passes afin de trouver la faille pour marquer votre panier, vous pouvez. Mais si vous voulez un jeu plus élaboré et stratégique, bonjour les tactiques ! Toujours aussi complètes, elles vous donneront le tournis, tant l’éventail de possibilité est énorme. Les « pick and roll », « panier rapide » et compagnie sont toujours présents bien sûr, mais elles ne représentent que la face visible de l’iceberg.
Autre facteur à prendre en compte, l’endurance. Une fois votre barre d’accélération vidée (barre jaune), une nouvelle (bleue cette fois-ci) fais son apparition. Cette dernière représente donc l’endurance du joueur, ce qui amène une gestion de la fatigue encore plus importante qu’auparavant. De quoi ne pas lésiner sur les rotations de l’équipe.
Malheureusement, le syndrome de l’édition 2K8 a refait surface : nombre de tirs (ou lay-up) en apparence simple ne rentre pas. Et si cela peut s’avérer rageant, ça l’est d’autant plus lorsque votre équipe les enchaine. Et croyez-moi, quand ils ne veulent rien rentrer, rien ne rentrera. De même, l’écart de difficulté entre les modes « rookie » et « pro » semble encore une fois être trop important. Cette année aussi, il va falloir s’accrocher ! Et pour finir sur le Xbox LIVE, sachez qu’enfin, il est possible de jouer correctement ! Bien qu’un lag peut parfois s’inviter au cours d’une partie, il est beaucoup moins présent que l’an dernier, et il est donc beaucoup plus facile d’y jouer et d’y prendre plaisir.
+
- L’ambiance nom de dieu !
- Gameplay riche et accessible
- Mode « Mon Joueur »
- NBA Today
- Extrêmement complet
- Incroyable visuellement
-
- Trop de tirs faciles ratés
- Difficulté parfois corsée
- Un live qui pourrait être encore plus optimisé