Test : Outlaw Volley ball sur Xbox
Plus fort le ballon tu enverras, plus dur à renvoyer il sera
Tout le monde se souvient bien entendu de l’ersatz de simulation « volleyball-istique » qu’était DOAX. 3 trajectoires de tir, des échanges interminables où le ballon était guidé sur des rails, le principal intérêt du jeu résidant dans le défilé de nos 8 combattantes préférées en maillot de bain. Même si l’on retrouve plusieurs demoiselles fort peu habillées dans Outlaw Volley, les deux jeux n’ont rien à voir l’un avec l’autre tant OV propose une véritable simulation sportive. Certes quelque peu « hollywoodienne » parfois mais l’aspect sportif est bien présent cette fois. Les commandes s’assimilent très vite, et on se fait très vite plaisir, surtout à plusieurs. Le jeu est speed (2 contre 2), les actions s’enchaînent de manière tout à fait naturelle, on se prend vite au jeu. Le gameplay s’inspire très fortement de Beach Spikers (le Virtua tennis du volley sorti sur Gamecube en 2002) dans la mesure où pour chaque tir ou chaque passe, une cible apparaît sur le sol qui marque l’endroit où va arriver le ballon. La puissance des frappes est quant à elle dosée grâce une barre de puissance (comme le service dans les Virtua Tennis). Le soft permet tout de même une grande marge de progression car certains mouvements de jeu (les blocs notamment) demandent un très bon timing. Petit défaut tout de même : les échanges ont tendance à traîner en longueur lorsque les protagonistes commencent à maîtriser le jeu. En effet, les joueurs rattrapent (bien souvent en catastrophe) toutes les balles arrivant dans un cercle d’un rayon de 2 mètres autour d’eux. Parfois grâce à des plongeons spectaculaires, mais il n’empêche qu’il est difficile de terminer les points. Et lorsqu’on joue un match en 5 sets, avec 21 points par set, on a envie d’éteindre la console bien avant la fin du match. A long terme, cela nuit même à la durée de vie du soft, en tous cas pour le joueur solitaire.
Bonjour Mademoiselle, vous habitez chez vos parents ??
Si le gameplay du titre est satisfaisant, les graphismes
le sont tout autant. Si certains décors semblent un peu vides et le public assez
moyennement modélisé, les joueurs (et joueuses surtout) sont quasiment exempts
de tout reproche. Stéréotypés, les personnages ont tous un fort caractère qu’ils
expriment au travers de mini-scènes délirantes qui ponctuent chacun des
échanges. Shawnee, l’indienne aux formes parfaites, El Suave, le Latin lover,
Chica, la bomba latina de service…chacun des personnages a plusieurs petites
scènes qui lui sont propres, dont une bonne partie sont poilantes à souhait.
Graphiquement, le bilan est donc très satisfaisant même si la Xbox peut bien
évidemment faire encore beaucoup mieux. Au niveau de l’animation, le jeu est
bien speed, les actions sont fluides, réalistes (à part le problème des
réceptions dont j’ai parlé dans le paragraphe précédent) et excepté quelque bugs
d’affichages de textures sur certaines tenues (pas si gênants que ça en fait
;-)), rien à signaler de ce côté-là, le jeu tourne parfaitement bien. Pour en
finir avec le bilan technique, sachez que le jeu permet (heureusement
d’ailleurs, car les zik du jeu sont plutôt mauvaises) de jouer avec ses propres
musiques. Ouf
Welcome to Outlaw World Championship
Le grand challenge d’OV se situe dans son mode Tour. Grâce à 50 challenges de difficulté croissante (5 pour chaque terrain), vous progresserez petit à petit dans la hiérarchie des joueurs, en essayant de vous imposer comme le maître ultime du beach-volley. Ces challenges vous permettront de libérer de nouvelles aires de jeu (accessibles ensuite en mode exhibition), de nouveaux personnages plus puissants ainsi que des épreuves d’entraînement très inspirées de celles de Virtua Tennis (une nouvelle fois). Par exemple, vous devrez shooter sur des spectateurs effectuant une chorégraphie, servir sur une cible que vous devrez sortir du terrain en la repoussant à chaque fois par le biais de vos frappes surpuissantes, faire une passe à un endroit précis du terrain…Double utilité pour ces activités « annexes » : non seulement elles vous permettent de maîtriser les principaux mouvements du jeu, mais elles vont vous faire gagner des points d’expérience qui feront progresser vos personnages de classe en classe (4 classes en tout). Du coup, votre joueur lymphatique et complètement à la masse du début se transformera en une machine à gagner imbattable, plantant smash sur smash, rattrapant n’importe quel ballon dans un rayon de 5 mètres à la ronde et bloquant n’importe quelle frappe adverse. Sympa non ? Toujours est-il qu’au cours de votre progression dans ce mode, vous découvrirez toutes les subtilités du soft : matches en mode Rallye (un point est marqué à chaque échange) ou « Side Out » (seule l’équipe qui sert peut marquer un point), matches en 1,2 ou 3 sets de chacun 7,15 ou 21 points. Vous aurez aussi la joie de jouer des matchs à mort où chaque équipe a un timer qui descend a chaque fois que la balle est dans son camp. Si jamais l’une des deux équipes a le malheur de voir le temps tomber à zéro (même si elle mène de 15 points), elle perd le set. En bref, les développeurs ont pensé à varier les types de matchs, pour éviter une trop grande lassitude. Il n’empêche que disputer 2 ou 3 matchs de suite en 3 sets gagnants est quelque peu rébarbatif ;). Ce mode permet tout de même au soft de posséder une durée de vie plus que conséquente, aussi bien seul qu’à plusieurs. Encore un bon point.
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- Raaaaahhhh Shawnee, comment j'aimerai bien te...hum
- Quelques dizaines de minutes pour comprendre comment marchent les différents coups, et hop là en voiture Simone !
- Un mode Solo qui vous donnera du fil à retordre et le jeu est délirant à plusieurs.
- Ambiance très sympa pendant les matchs et musiques supportables.
- OV constitue une surprise comme on les aime, un bon petit jeu bien sympa qu'on attendait pas vraiment. A essayer !
- Echanges dynamiques et rythmés, mouvements convaincants.