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La progression dans le jeu repose donc sur votre faculté à obtenir de bons scores, ce qui vous permettra de débloquer de nouvelles épreuves, mais également de nouvelles motos, plus véloces et/ou bénéficiant d’une meilleure accélération. C’est ainsi que vous vous retrouverez sur l’une des six motos disponibles pour tenter de réussir l’un des quatre défis présent dans chacun des six pays disponibles. Pour le dépaysement en revanche il faudra surtout faire travailler votre imagination, puisque mis à part quelques décors typiques aux différentes nations traversées (Russie, Mexique, etc…), on ne remarque pas de grands bouleversements en passant d’une nation à l’autre, que ce soit sur le relief des parcours ou sur leur difficulté. Un constat qui enlève tout intérêt à la progression et qui est accentué par le manque de diversité des défis. On se retrouve donc à enchainer les épreuves avec pour seul challenge d’obtenir l’or sur chacune d’entre elles. A croire que les développeurs ont pris conscience du problème, on notera toutefois la présence d’un mode «Record du Monde». Ici, il vous faudra réaliser un saut en longueur et un saut en hauteur sur deux uniques pistes. Ajoutez à cela l’impossibilité de jouer à plusieurs, et l’absence de véritables courses qui auraient certainement ajouté un peu de piment au titre. A croire que la lassitude du joueur était inscrit dans le cahier des charges des développeurs.
Un jeu pas vraiment monté comme un taureauMais ce n’est pas tout, on aurait pu s’arrêter là, ranger le titre dans notre placard virtuel, mais non, nous avons pousser le bouchon un peu plus loin et cela même si l’envie ne s’en faisait pas ressentir. Et plus les heures passent, plus l’impression de faire et refaire constamment les mêmes choses s’accentue. Même l’exécution de tricks complexes est relativement aisé puisqu’il suffit de presser plusieurs boutons de la manette au même moment pour les sortir. Ainsi, on se retrouve à tricoter via les quatre gâchettes et les boutons Y et B pour enchainer la vingtaine de figure que comptent le titre. Lors des épreuves de figures imposées, chaque manipulation est clairement indiquée sur la gauche de l’écran ce qui vous évitera de passer votre temps à mettre le jeu en pause pour consulter le menu explicatif. Au final, la seule subtilité de gameplay se trouve au niveau de l’accélération des motos puisqu’il vous faudra jouer les équilibristes sur votre roue arrière afin de gagner en vitesse, ce qui permettra de monter plus haut à la sortie d’une rampe ou d’une bosse et ainsi pouvoir augmenter les chances d’enchainer un grand nombre de figures à la suite.

Difficile de creuser plus pour trouver d’autres atouts au jeu de Xendex tant il fait dans le minimalisme à tous les niveaux. Tous les niveaux si l’on excepte cependant les interminables temps de chargement qui viendront systématiquement vous rappeler d’inscrire le nom de la boisson au taureau rouge à votre liste de course. Un placement produit logique à partir du moment où Konami a acquis les droits de l’événement nommé Red Bull X-Fighters, mais que l’on aurait aimé voir répercuté sur le prix du jeu qui est tout de même proposé à 800 MS Points. Malheureusement ce n’est pas le cas, et Red Bull X-Fighters devient alors officiellement le premier jeu qui vous demande de payer pour voir de la publicité toutes les deux minutes.