26.08.2013 à 18h56
par NrV Xenon
Test : Saints Row IV : Re-Elected sur Xbox 360
La tendance actuelle est le monde ouvert, et on voit sur le marché de nombreux nouveaux titres s’essayant à cette recette. De nouvelles arrivées (Sleeping Dogs par exemple) qui sont conjugués aux dinosaures du genre, avec le très attendu GTA V qui arrive, mais aussi à la série Saints Row, qui en est déjà à son quatrième épisode et qui continue de faire parler de lui dans l’open-world complètement délirant. Et ce quatrième opus, nous allons le décrypter ensemble !
Une suite totalement délirante
Tout d’abord, il faut savoir que Saints Row IV se positionne en suite de The Third. Par conséquent, toute la trame de présentation de la ville et des personnages, du gang des Saints, se fait un peu oublier, ce qui peut gêner les néophytes de la série. Pour faire un point sur l’histoire, nous, chef des Saints, nous retrouvons président des Etats-Unis (dans des conditions assez… étranges) et nous avons pour devoir de sauver le monde face à une invasion extra-terrestre de l’empire des Zins, avec a leur tête le terrible empereur Zinyak. Cela peut paraître assez commun comme scénario, mais lorsqu’on ajoute la patte Saints Row, on tombe sur un mélange assez détonant. En effet, il est impératif de rappeler l’univers comique de Saints Row, basé sur de nombreuses répliques tordantes, des personnages totalement délirants, et de nombreuses références au milieu du jeu vidéo ou du film. A titre d’exemple, on retrouve dans ce Saints Row IV des petits clins d’œil aux jeux Fallout, ou encore Mass Effet, mais aussi aux films comme Armageddon, ou encore au célèbre « What is Love » de Jim Carrey. Et si on ajoute à cela le talent des développeurs à passer du coq à l’âne, on tombe sur un cocktail tant explosif qu’imprévisible et totalement délirant.
Tout d’abord, il faut savoir que Saints Row IV se positionne en suite de The Third. Par conséquent, toute la trame de présentation de la ville et des personnages, du gang des Saints, se fait un peu oublier, ce qui peut gêner les néophytes de la série. Pour faire un point sur l’histoire, nous, chef des Saints, nous retrouvons président des Etats-Unis (dans des conditions assez… étranges) et nous avons pour devoir de sauver le monde face à une invasion extra-terrestre de l’empire des Zins, avec a leur tête le terrible empereur Zinyak. Cela peut paraître assez commun comme scénario, mais lorsqu’on ajoute la patte Saints Row, on tombe sur un mélange assez détonant. En effet, il est impératif de rappeler l’univers comique de Saints Row, basé sur de nombreuses répliques tordantes, des personnages totalement délirants, et de nombreuses références au milieu du jeu vidéo ou du film. A titre d’exemple, on retrouve dans ce Saints Row IV des petits clins d’œil aux jeux Fallout, ou encore Mass Effet, mais aussi aux films comme Armageddon, ou encore au célèbre « What is Love » de Jim Carrey. Et si on ajoute à cela le talent des développeurs à passer du coq à l’âne, on tombe sur un cocktail tant explosif qu’imprévisible et totalement délirant.
Cet opus marque également un tournant dans la série Saints Row, avec la présence de nouvelles mécaniques de jeux. Votre personnage se retrouve enfermé dans une réalité virtuelle créée par le vil empereur Zinyak, et votre personnage va alors déployer de nombreux super pouvoirs. Véritable nouveauté de cet opus, ceux-ci vous permettent de réaliser des sauts extraordinaires, de sprinter a la vitesse de la lumière, et de pouvoir utiliser divers éléments (la glace, le feu) et bien d’autres face aux soldats de l’empire Zin. Ces nouvelles capacités viennent néanmoins causer quelques regrets, puisqu’on finit vite par oublier l’utilisation des véhicules par exemple, puisque la vitesse proposée par le Sprint est bien plus importante, lorsque on applique à celui-ci quelques améliorations.Un contenu très très completLes améliorations, déjà présentes sur les précédents opus de la série, et continuent leur petit bonhomme de chemin, néanmoins, on notera désormais deux types : celles liées au personnage (Dégâts, Santé, Véhicules …) qui seront améliorables à l’aide de l’argent que vous aurez récupéré et qui peuvent transformer votre personnage en demi-dieu invincible. Mais aussi celles liées aux super pouvoirs qui eux sont améliorables a l’aide d’une nouvelle monnaie : les clusters. Pour rester dans l’univers virtuel, les clusters sont des petites portions de code, que vous collectez en vous baladant dans la ville de Steelport, le terrain de jeu de cet opus. Ils se présentent sous forme d’objets à collecter (comme les pigeons de GTA IV, ou les drapeaux d’Assassin’s Creed). Et force est de constater qu’il faudra de nombreuses heures pour récupérer l’intégralité de ces clusters, présents au nombre de 1225. Et c’est aussi là une des grandes forces du titre : sa durée de vie. On compte alors environ dix heures de jeu pour arriver au terme de l’aventure principale, mais toute la profondeur du jeu réside dans son contenu annexe.
On retrouve de nombreux modes de jeux que les habitués de la série reconnaîtront, avec notamment le mode Chaos qui nous demande de réaliser le maximum de dégâts, le mode Poupée de Chiffon dans lequel nous devons faire le plus mal a notre personnage, les fameux vols de voitures, qu’il faut ramener d’un point A à un point B, ou encore à l’abattage de certaines cibles. Néanmoins, on note l’apparition de nouveaux modes de jeux, qui viennent profiter des nouvelles fonctionnalités du personnage, ou devrais-je dire de notre super-héros. En effet, le mode course viendra mettre à l’épreuve vos capacités de grimpette et de vitesse, en vous proposant certains tracés où vos habiletés de sauts et de sprint seront facilités. Bien évidemment, plus ces compétences seront améliorées à l’aide des clusters, et plus la tâche vous sera rendu évidente. Trois niveaux de difficultés étant présents, décrocher le bronze ne vous posera aucun problème, mais l’affaire sera tout autre lorsque vous vous attaquerez aux médailles d’or. On note aussi quelques objectifs de grimpettes secondaires comme quelques tours Zins à escalader. Le contenu proposé est donc réellement riche, et vous permettra de tenir facilement 30h. Il faut également noter que certaines missions sont uniquement réalisables en coopération avec un partenaire via Xbox Live (puisque l’écran splitté n’est toujours pas présent sur cet épisode). En effet, un mode coopération est également présent, et vous permet de réaliser tout ce que vous auriez pu faire en solo à deux. Cette possibilité ajoute une grande touche de fun grâce à l’ambiance du jeu qui favorise ce mode de jeu. Et vous prendrez ainsi grand plaisir à explorer Steelport en solo ou même a deux ! Pour pouvoir mener à bien vos missions, il vous faut ainsi un arsenal assez important que le jeu saura vous donner. On dénombre un grand nombre d’armes allant de la plus classique à la plus loufoque pour notre plus grand plaisir. On passe d’un pistolet classique à un fusil qui lance des trous noirs, où encore au pistolet dubstep qui emmène le plus diabolique des ennemis sur la piste de dance. On retrouve encore au niveau des armes l’ambiance totalement barrée qui se dégage de se jeu.Une ambiance plus que correcte
De plus, la tracklist du jeu est réellement impressionnante, et vous promet de vous accompagner pour de nombreuses heures de jeu. Et pas d’inquiétude, il y’en a pour tout les goûts : du rap, de la pop, du metal… On ne dénombre pas moins de 109 chansons dans le jeu, qui seront réparties sur 7 stations radio. A titre d’exemple, on retrouve le morceau “I Don’t Want to miss a Thing” de Aerosmith, “Song 2” de Blur, “B.O.B” de OutKast ou encore “The Boys Are Back In Town” de Thin Lizzy. Vous l’aurez donc compris, il y’en a pour tous les goûts. Et puisqu’on ne néglige aucun aspect, le jeu vous propose de piocher parmi les différentes stations de radio les chansons que vous préférez afin d’en faire une compilation que vous pourrez écouter en jeu. De quoi accompagner les jolis carnages que vous réaliserez avec la musique qui vous plait.Et si du côté musical, la barre est placée haute, au niveau graphique, qu’en est il ? Force est de constater que l’évolution graphique entre Saints Row : The Third et ce Saints Row IV est nulle. L’ambiance du monde ouvert est nettement plus froide puisque toute la ville est plongée dans l’obscurité causée par l’univers virtuel. Ainsi, les amoureux du ciel bleu ne trouveront malheureusement pas leur bonheur ici. Ce détail relativement vite oublié, on note également la présence de quelques petits bugs qui sont plus ou moins gênants. En effet, on rencontre beaucoup de bugs de collisions, avec des personnages qui se retrouvent enfoncés dans le sol jusqu’aux genoux, a quelques problèmes de caméra lors des sauts, et plus gênant ici : quelques baisses de framerate assez prononcées. Cela témoigne d’un manque de finition assez conséquent, mais qui néanmoins ne reste pas une étape insurmontable pour prendre du plaisir sur le jeu. En dehors de ces quelques soucis techniques, nous restons donc sur la même lancée que Saints Row : The Third, a la différence près que vous ne verrez pas le ciel bleu de si tôt.
On retrouve de nombreux modes de jeux que les habitués de la série reconnaîtront, avec notamment le mode Chaos qui nous demande de réaliser le maximum de dégâts, le mode Poupée de Chiffon dans lequel nous devons faire le plus mal a notre personnage, les fameux vols de voitures, qu’il faut ramener d’un point A à un point B, ou encore à l’abattage de certaines cibles. Néanmoins, on note l’apparition de nouveaux modes de jeux, qui viennent profiter des nouvelles fonctionnalités du personnage, ou devrais-je dire de notre super-héros. En effet, le mode course viendra mettre à l’épreuve vos capacités de grimpette et de vitesse, en vous proposant certains tracés où vos habiletés de sauts et de sprint seront facilités. Bien évidemment, plus ces compétences seront améliorées à l’aide des clusters, et plus la tâche vous sera rendu évidente. Trois niveaux de difficultés étant présents, décrocher le bronze ne vous posera aucun problème, mais l’affaire sera tout autre lorsque vous vous attaquerez aux médailles d’or. On note aussi quelques objectifs de grimpettes secondaires comme quelques tours Zins à escalader. Le contenu proposé est donc réellement riche, et vous permettra de tenir facilement 30h. Il faut également noter que certaines missions sont uniquement réalisables en coopération avec un partenaire via Xbox Live (puisque l’écran splitté n’est toujours pas présent sur cet épisode). En effet, un mode coopération est également présent, et vous permet de réaliser tout ce que vous auriez pu faire en solo à deux. Cette possibilité ajoute une grande touche de fun grâce à l’ambiance du jeu qui favorise ce mode de jeu. Et vous prendrez ainsi grand plaisir à explorer Steelport en solo ou même a deux ! Pour pouvoir mener à bien vos missions, il vous faut ainsi un arsenal assez important que le jeu saura vous donner. On dénombre un grand nombre d’armes allant de la plus classique à la plus loufoque pour notre plus grand plaisir. On passe d’un pistolet classique à un fusil qui lance des trous noirs, où encore au pistolet dubstep qui emmène le plus diabolique des ennemis sur la piste de dance. On retrouve encore au niveau des armes l’ambiance totalement barrée qui se dégage de se jeu.Une ambiance plus que correcte
De plus, la tracklist du jeu est réellement impressionnante, et vous promet de vous accompagner pour de nombreuses heures de jeu. Et pas d’inquiétude, il y’en a pour tout les goûts : du rap, de la pop, du metal… On ne dénombre pas moins de 109 chansons dans le jeu, qui seront réparties sur 7 stations radio. A titre d’exemple, on retrouve le morceau “I Don’t Want to miss a Thing” de Aerosmith, “Song 2” de Blur, “B.O.B” de OutKast ou encore “The Boys Are Back In Town” de Thin Lizzy. Vous l’aurez donc compris, il y’en a pour tous les goûts. Et puisqu’on ne néglige aucun aspect, le jeu vous propose de piocher parmi les différentes stations de radio les chansons que vous préférez afin d’en faire une compilation que vous pourrez écouter en jeu. De quoi accompagner les jolis carnages que vous réaliserez avec la musique qui vous plait.Et si du côté musical, la barre est placée haute, au niveau graphique, qu’en est il ? Force est de constater que l’évolution graphique entre Saints Row : The Third et ce Saints Row IV est nulle. L’ambiance du monde ouvert est nettement plus froide puisque toute la ville est plongée dans l’obscurité causée par l’univers virtuel. Ainsi, les amoureux du ciel bleu ne trouveront malheureusement pas leur bonheur ici. Ce détail relativement vite oublié, on note également la présence de quelques petits bugs qui sont plus ou moins gênants. En effet, on rencontre beaucoup de bugs de collisions, avec des personnages qui se retrouvent enfoncés dans le sol jusqu’aux genoux, a quelques problèmes de caméra lors des sauts, et plus gênant ici : quelques baisses de framerate assez prononcées. Cela témoigne d’un manque de finition assez conséquent, mais qui néanmoins ne reste pas une étape insurmontable pour prendre du plaisir sur le jeu. En dehors de ces quelques soucis techniques, nous restons donc sur la même lancée que Saints Row : The Third, a la différence près que vous ne verrez pas le ciel bleu de si tôt.
8/10
Deepsilver désormais en charge d'éditer la série a su conserver l'esprit de la série en nous proposant une très bonne expérience de jeu avec un contenu très complet (environ dix heures de jeu pour terminer la campagne principale et une quarantaine d’heure pour tout finir) qui saura faire patienter la plupart des joueurs avant l'arrivée de GTA V. Néanmoins, on regrette les quelques défauts techniques qui peuvent gêner très légèrement l’expérience de jeu solo ou multi, avec notamment la présence de ces baisses de framerate. Dans tous les cas, si vous voulez passez un bon moment, Saints Row IV de par ses références et son univers totalement loufoque saura vous contenter.
+
- Extrêmement fun
- Mode coopératif toujours aussi bon
- Bande-son de très bonne qualité
- Les supers pouvoirs…
-
- …qui mettent de côté les véhicules
- Quelques petits défauts techniques
- Action parfois un peu confuse