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Scene It Lumieres Action

Party Game | Edité par Warner Bros. Games | Développé par Screenlife

6/10
360 : 03 December 2009

Test : Scene It Lumieres Action sur Xbox 360

Déjà à sa troisième adaptation vidéo ludique, la licence Scene it semble donc bien populaire. Pourtant pour ce troisième épisode, Microsoft n’est plus à la barre, et Warner Bros devient donc l’éditeur du jeu de Screenplay. Signe d’un moindre succès qu’espéré pour le géant de Redmond ou simple décision du développeur de changer de partenaire pour faire de son jeu une licence multi-plateforme (le jeu sortant aussi sur PS3 et sur WII) ? Voyons donc ce qu’a dans le ventre cette dernière mouture.


On va manger des chips t’entends ? Des chips…

Vous avez des amis fans de cinéma ? Vous avez envie de tester vos connaissances et de prouver à tous que vous êtes le plus érudit ? Scene it est LA solution à vos problèmes. Associé à un apéro en bonne et due forme, il sera rapidement l’origine de super soirées. Dans la pratique, le jeu est un simple quizz divisé en plusieurs manches variables, dans lesquelles il faudra répondre mieux et plus vite que vos adversaires. Simple certes, mais néanmoins efficace. La thématique du jeu a beau être restreinte (le cinéma), les manches rivalisent de variété. Les habitués de la série ne seront pas dépaysés, vu qu’ils retrouveront la totalité des anciennes manches comme par exemple « invisible », « dessin d’enfant », « à l’affiche » ou encore « liens de célébrité ». Le jeu intègre pourtant aussi de toutes nouvelles manches comme celle consistant à associer quatre acteurs à leurs films respectifs, ou encore celle visant à demander au joueur si certains mots se rapportent ou non à un film précis. Le jeu content aussi la manche présente dans le DLC du précédent Opus, indiquant une liste de films aux joueurs, qui doivent dire si l’acteur en question joue dedans. Le nombre total d’épreuves différentes est donc particulièrement consistant et montre que les développeurs maîtrisent le sujet.



Petite nouveauté, le jeu demande parfois au moins bon des joueurs de choisir l’épreuve suivante parmi trois proposées. Apportant un peu d’interactivité et de flexibilité aux parties, cela permet surtout au dernier de se rattraper en sélectionnant la manche sur laquelle il se débrouille le mieux. C’est d’autant plus utile que, contrairement à l’opus précédent, le dernier joueur n’obtient pas systématiquement un bonus de points conséquent en fin de manche pour le relancer dans la course. En lieu et place, les développeurs ont inclus une option (désactivable) attribuant selon certains critères des étoiles aux joueurs. Par la suite, il sera possible au début de chaque épreuve de dépenser ses étoiles pour tenter de multiplier les points de l’épreuve par 1,5. Tenter seulement, car une roulette se lancera. Il s’agira alors d’appuyer au bon moment pour que cette dernière s’arrête sur son personnage, car sinon, un autre joueur profitera du boost de points à notre place. L’intérêt de ce système est que plus un joueur a de points comparé a ses camarades, plus sa zone sur la roulette est petite (et vis versa). Toujours coté flexibilité, le jeu permet de choisir en début de partie si les mauvaises réponses feront perdre des points ou non, de choisir la durée des manches, ou encore de définir la présence du présentateur.

Atmosphère, atmosphère… est-ce que j’ai une tête d’atmosphère ?

Si le jeu promet au premier abord d’être la quintessence de la série, malheureusement le tableau est loin d’être aussi idyllique. En effet, format multi-plateforme oblige, le jeu a aussi subi un nivellement par le bas concernant certaines fonctions. C’est ainsi qu’il sera tout bonnement impossible de jouer en ligne, contrairement au deuxième opus. Finalement, vu le peu de joueurs en ligne sur ce dernier, ce n’est pas une grosse perte, mais cela reste tout de même dommageable. Plus gênant, l’habillage a été entièrement refondu, et se rapproche bien plus du premier épisode de la série que de sa suite. Cela sous-entend bien sur la disparition pure et simple de la gestion des Avatars au profits de personnages « maison » sensés représenter des personnages de cinéma. On devra donc se contenter d’incarner un chevalier, un samouraï, une « Elvira » ou encore un jeune premier. On sent bien que Warner Bros a voulu faire un maximum d’économie et n’a pas réellement cru en son titre. L’aspect chaleureux du second opus laisse donc malheureusement place à un habillage austère et froid, que ce soit dans les menus ou pour les interludes entre les manches. Même le commentateur est moins inspiré que celui du premier volet, et on aura vite fait de le couper, pour accélérer le rythme des parties.



Heureusement, le changement d’éditeur n’a pas eut d’impact sur la gestion des manettes « Big Button », qui ne sont par contre pas vendues avec le jeu. Les joueurs devront donc s’acheter un des épisodes précédents pour en profiter. Rassurez vous, elles sont loin d’être indispensables, car la prise en main au pad standard est très ergonomique. On peut même jouer d’une seule main, en buzzant avec la gâchette droite de la manette. Toutefois, ces « big button » apportent tout de même un surplus de confort, en grande partie grâce à l’alignement des touches.

Voilà pour le tour d’horizon des changements de cet opus. Pour le reste, le jeu ne révolutionne rien, et les habitués ne seront pas perdus. Les critiques des épisodes précédents s’imposent donc toujours, avec en particulier un choix de films parfois étrange. Elle s’étend des années 50 à des films sortis fin 2009. Certains sont de gros blockbusters, d’autres des films plus intimistes (limite d’auteur). Ne soyez donc pas surpris de croiser des questions sur des films totalement inconnus au bataillon (ce sera l’occasion de les connaître). Le nombre de questions semble toutefois avoir été revu légèrement à la hausse, même si au bout d’un moment, certaines manches commencent à se répéter (extraits de film, ou films de pixel en particulier).

Dans la grande lignée de ses prédécesseurs, Scene it est un jeu qui plaira avant tout aux aficionados du septième art. Exigent en terme de culture cinématographique, il sera quand même l’occasion d’étendre ses connaissances. Dommage que le contenu plus riche de cet épisode soit gâché par un habillage de moindre qualité et l’absence de parties en ligne. Pourtant Scene it reste une valeur sure pour ceux qui sauront l’apprécier, et son prix plus bas que la norme pourrait vous inciter à vous y essayer.

+

  • Contenu plus riche qu’à l’accoutumé
  • Convivial pour qui a des amis aimant le cinéma

-

    • Où sont passés les avatars ?
    • Plus de mode en ligne
    • Aucun pack vendu avec les manettes « Big Button »
    • Choix de films toujours aussi étrange

Fiche succès

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