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Splash Cars est un jeu sans fioriture qui lance le joueur immédiatement dans l’action. Vous vous trouvez directement devant une image illustrant les commandes du jeu : les deux sticks et les gâchettes. C’est vous qui déciderez de comment jouer puisque le concept est archi simple (et jouable à une main) : vous accélérez et dirigez votre voiture à l’aide de deux des touches citées précédemment. C’est donc simpliste, mais particulièrement instinctif. La prise en main se fait donc presque immédiate, il faut simplement se laisser le temps d’appréhender la réactivité de la voiture quand il s’agit de tourner. Une fois quelques cartes achevées, on se rend compte que c’est efficace, même si parfois, la machine se montre capricieuse et vire brutalement, ce qui a tendance à nous envoyer dans le décor. Un défaut gênant, malgré tout.

Au niveau du jeu, le titre se déroule sous la forme de niveaux en noir et blanc dans lesquels vous devez faire en sorte de redonner de la couleur. Pour y parvenir, votre voiture laisse, au fil des déplacements, une trainée de couleurs qui permet de colorer l’ensemble. Pour plus de clarté, un pourcentage apparait en haut de la carte et vous donne une indication de la couverture réalisée sur l’ensemble du stage. Evidemment, l’objectif est d’atteindre un certain pourcentage qui est défini par le jeu. En effet, pour chaque niveau, il y aura trois objectifs à atteindre, chacun d’entre eux offrant une récompense. L’une de ces dernières est obligatoirement la possibilité de débloquer le stage suivant, les deux autres proposant soit des bonus, soit le fait de pouvoir acheter de nouvelles voitures. En termes de difficultés, il faudra parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour atteindre le pourcentage voulu, mais globalement, ne vous attendez pas à un jeu compliqué.

Afin de rendre l’expérience de jeu plus fun et plus variée, les développeurs ont décidé d’implémenter différents ajouts tous pertinents. L’un d’entre eux concerne les bonus qu’il est possible de débloquer au cours d’une partie (et au fil du jeu). Simplement activable en roulant sur le symbole qui apparait sur la carte, ces bonus vous offrent la possibilité de couvrir plus de terrain, d’accélérer, de transformer la voiture en tank (oui, vraiment !) ou, par exemple, de paralyser les voitures policières qui vous poursuivent inlassablement. Les voitures policières, justement, parlons-en ! Dispersés sur l’ensemble de la carte, ces opposants ont pour but de vous rentrer dedans et d’occasionner des dégâts à votre voiture. Des dégâts qui auront deux conséquences : à partir de 50% de dommage, votre voiture sera franchement ralentie. Et si les 100% sont atteints, alors c’est terminé. Enfin, pour corser un peu l’ensemble, il faut noter que tout choc contre un bâtiment occasionnera également des dégâts. Il faudra donc se montrer précis et conduire avec intelligence.

Concernant le contenu, le jeu se veut relativement court. Différents niveaux (qui au final se ressemblent pas mal) vous seront proposés, chacun d’entre eux se terminant en à peine une ou deux minutes. Toute partie achevée vous permettra d’obtenir des pièces d’or qui permettront d’acheter de nouvelles voitures. Ces dernières sont, en fonction de leur niveau, plus résistantes, mais également dotées d’un réservoir d’essence plus important, un élément vital dans la gestion de votre partie. Car en plus de la couverture à atteindre dans chaque niveau et des policiers qui tenteront de vous gêner, il faudra gérer la quantité d’essence de votre voiture. Répartis sur la carte, des jerricans pourront vous en redonner, mais ils sont en nombre limité. A vous de les prendre au bon moment : pas trop tôt car ce n’est pas utile, ni trop tard où vous risquez de mettre un terme à votre partie. Un ajout bienvenu qui enrichit le gameplay, sans que cela n’ajoute une réelle difficulté. Enfin, il faut noter que le titre dispose d’un aspect multijoueurs qui, sans être révolutionnaire, permettra de prolonger l’expérience et de continuer à profiter du titre. Un bon point, surtout si vous faites rapidement le tour de la proposition solo.

Sur le plan purement technique, Splash Cars est un jeu sans fioriture. Les cartes sont intéressantes en termes de construction, mais après en avoir traversé quelques-unes, l’impression de déjà-vu est bel et bien présente. Dommage. Sur le plan sonore, il n’y a rien à noter de particulier. La musique est inexistante et seuls les bruits du jeu raisonneront dans votre salon. Encore une fois, ce n’est pas sur ces deux aspects-là que le titre sortira du lot : sa direction artistique et sa technique sont irréprochables, mais sans originalité, la partie sonore étant très (trop ?) discrète.