Test : Star Wars Jedi: Survivor sur Xbox Series X|S
Des étoiles plein les yeux
Test rédigé par PSMovies7
Pour rappel, dans l’épisode précédent Cal a rejoint un groupe constitué d’une ancienne maître Jedi qui a rompu avec la force, Cere Junda, et de Greez Dritus, un pilote et propriétaire du Mantis. On se souvient également de la rencontre avec BD-1, le meilleur droïde du monde (désolé R2, mais BD-1, lui au moins, est capable de prodiguer des soins avec de la bacta !), qui appartenait autrefois au Maître Jedi Eno Cordova.
Cette suite est-elle à la hauteur du premier opus ?
Déjà, une chose sympathique à savoir, tout comme Fallen Order, Battlefront 2 et Squadrons, l’histoire de cette suite est canonique dans l’univers de Star Wars. Tous les événements du jeu suivent la trame des films, des séries et des nombreux livres qui constituent l’univers étendu. Cette nouvelle aventure commence à Coruscant, alors sous la domination de l’Empire. Menotté à bord d’un vaisseau de chasseurs de primes, Cal Kestis, les traits marqués par le temps, observe le temple Jedi devenu une base de l’Empire. Ces trente premières secondes permettent déjà d’être pleinement dans l’ambiance. On traverse la ville en compagnie des chasseurs de primes, et c’est magnifique ! La modélisation de la ville est sublime, on se sent vraiment insignifiant face à l’immensité de la cité, surtout dans les bas-fonds de Coruscant, sorte de «bidonville» où l’oppression de l’Empire se fait ressentir.
Les chasseurs de primes qui nous tiennent captif nous emmènent voir le sénateur Daho Sejan, qui souhaite tirer profit de notre capture pour obtenir les faveurs de l’empereur Palpatine. Bien sûr, Cal a préparé son évasion et parvient à s’échapper grâce à son fidèle compagnon BD-1. C’est à ce moment-là que le joueur prend la main, avec un premier affrontement contre plusieurs Stormtroopers.
Au niceau du gameplay, on retrouve directement la formule qui avait fait mouche dans le jeu précédent : le sabre simple et double, les pouvoirs de Force tels que le force push/pull. On remarque cependant la suppression du pouvoir de ralentir les objets et les ennemis, remplacée par une capacité spéciale qui se charge au fil des combats et qui permet de figer quasiment tous les ennemis dans une zone. On remarque rapidement l’ajout du démembrement sur les humains avec la possibilité, oui oui, de découper les Stormtroopers. Dans le premier épisode, seules les créatures non-humaines pouvaient être démembrées, il s’agit donc d’un changement important (même si cela ne concerne que les bras) et cela donne une dimension plus violente à Cal par rapport au premier jeu. Au point de susciter de la compassion pour les Stormtroopers, dont les discussions sur leur vie en dehors du service permettent d’en faire de vrais êtres doués de sensibilité. On arriverait presque à avoir de la sympathie pour eux… Boarf, il aurait fallu choisir d’être rebelle plutôt qu’un simple sbire de l’Empire !
Plus loin dans le jeu, on découvre une nouvelle forme de combat, le sabre double. Certains d’entre vous se souviennent peut-être que Cal pouvait déjà séparer les deux sabres dans le prédécent opus, mais uniquement lors d’une attaque lourde avec le sabre double. Maintenant, c’est une forme de combat à part entière, rapide mais infligeant moins de dégâts. La garde est différente car Cal fait léviter ses sabres pour se concentrer et réaliser automatiquement des parades parfaites contre les ennemis (cela fonctionne sur toutes les attaques parables !). Deux autres formes de combat existent, que nous n’évoquerons pas afin de garder la surprise. Sans oublier les nombreux boss, capable de donner du fil à retordre, au point d’être parfois tué en un seul coup à l’occasion de certaines quêtes secondaires. En ce qui concerne l’exploration, on retrouve la recette du premier épisode : un pur metroidvania. Pour faire du 100% il faudra revenir dans certaines zone déjà explorées avec des nouvelles capacités afin de franchir un obstacle qui nous bloquait la route précédement.
Niveau personnalisation, si vous aimiez partir à la recherche des caisses du premier jeu, cette fois-ci il y en a encore plus, et pas seulement des ponchos, des morceaux de sabre laser et des couleurs pour BD-1 et le Mantis. Il est possible de personnaliser la coiffure et la pilosité de Cal, les vestes, les ponchos, les pantalons, la couleur du sabre (pas seulement la lame, toutes les couleurs sont disponibles dès le début), les pièces de BD-1, les couleurs des matériaux de BD et du sabre. Bref, il y a des milliers de possibilités de personnalisation. Et genre, ça ne fait clairement pas semblant, on peut tout custom a fond.
Graphiquement, on peut comprendre la sortie du jeu en exclusivité sur la nouvelle génération de consoles. Il y a de très gros efforts effectués sur la réalisation des planètes, qui sont bien plus denses et généreuses en détails. Que ce soit Coruscant ou les astres qui disposent d’une végétation plus abondante, Respawn Entertainment a fait un excellent travail avec l’Unreal Engine. Malgré quelques problèmes d’optimisation au lancement, la version Xbox Series X|S actuelle n’a clairement pas a rougir face à la concurrence. En ce qui concerne les animations, elles ne sont pas encore parfaites lors des sauts et des phases de plateforme, qui restent dans l’ensemble très brut. Par contre, dans les combats, là ils se sont fait plaisir, avec des finish sur les ennemis toujours aussi impressionnants et brutaux (Cal est bien vénère dans cet opus, il ne retient absolument pas ses coups), les combos sont lisibles et agréables à regarder. Idem pour les cutscene qui ont une mise en scène aux petits oignons. Cependant, le défaut principal que nous relevons, c’est l’absence de marques sur les murs causées par la lame du sabre… Un point négatif pour l’immersion.
Côté scénario, on est sur du pur Star Wars. Bien plus de personnages, d’interactions, d’intrigues et le meilleur dans tout ça, c’est que l’histoire est parfaitement cohérente et canon avec les films. Attendez-vous à de belles surprises en rencontrant des personnages emblématiques de la saga. (Disney, ramenez Cameron Monaghan, l’acteur qui incarne Cal Kestis, dans une série en live-action !). Je ne souhaite pas en dire plus que ce que j’ai déjà mentionné au début de ce test, c’est vraiment une expérience à vivre ! Question durée de vie, on est sur du 20 heures de jeu si on se concentre uniquement sur la l’histoire principale. Avec les quêtes secondaires (qui sont d’ailleurs très bien conçues !), on peut atteindre environ 30 heures de jeu. C’est un équilibre parfait, ni trop court ni trop long, et le jeu se laisse savourer pleinement.
+
- Graphismes sont magnifiques
- Gameplay soigneusement peaufiné
- Des quêtes annexe non fedex
- Custom ultra généreux
- Star Wars (oui, c'est un argument)
-
- Animation des parcours.
- Le sabre ne marque pas les murs