Test : Superstar V8 Racing sur Xbox 360
If you are what you say you are, a Superstar.
Tiens, j’ai déjà vu ce jeu quelque part ! Mais oui : on dirait SBK 09 ! Eh oui, c’est le même duo Black Blean/Milestone qui est à l’origine de cette déclinaison quatre roues. Et l’influence est bien là. Même moteur graphique, même ergonomie, même façon de piloter et d’aborder la course, ni de façon arcade, ni de façon simulation. Les mêmes modes sont disponibles, et comme avec SBK il est impossible de jouer en multijoueur local. Il faudra être de ceux qui règnent en haute bourgeoisie via leur compte gold pour se fritter avec d’autres joueurs de chair et de sang. C’est vraiment l’impression générale qui se dégage de ce soft, un SBK à quatre roues. La ressemblance est vraiment flagrante mais je vous laisserai vous en assurer par vous-même avec vos petites loupes de Sherlock Holmes. Comme dans SBK, beaucoup d’aides à la conduite sont disponibles : ABS, ESC, TCS et MGS. Enfin non, MGs on déconne : un patch pour inclure Snake en tant que pilote n’est pas encore prévu.
La conduite proposée par Superstars est en fait beaucoup trop simple et sans réel intérêt du fait du nombre pléthorique d’assistances. Le vrai pilote chevronné conduira en désactivant tout ce qui l’empêche de déraper dans une épingle prise à 100km/h. Mais l’aspect simulation reste vraiment discret car les freinages défient alors toutes les lois de la physique et rendraient fou notre bon vieil Einstein, tant les voitures accélèrent et freinent de façon binaire.
SBK09 + 2 roues = Superstar Racing v8
Ce qui se retrouve être un véritable challenge est le combat perpétuel contre les adversaires, qui joueront du volant pour vous envoyer valser dans le décor sans aucune pitié. A la réflexion, je crois que l’ordinateur prend un malin plaisir à vous obliger à faire un tête à queue à 200m de l’arrivée alors que vous étiez premier tout au long de la course. Ces mêmes adversaires, qui souffrent du syndrome Gran Turismo, ne feront jamais d’erreur, ils ne se percuteront jamais, les trajectoires et les virages seront pris à la corde et au millimètre près. Cela se révèle assez frustrant de s’en prendre plein la tronche pour ensuite voir les concurrents à la limite de se faire des fleurs en se laissant passer ! Pour le coup, le joueur se retrouve être la victime du circuit, l’ordinateur le torture, lui procurant le même plaisir que d’arracher les ailes d’une mouche. Mais les défauts ne s’arrêtent pas là. Il est en effet impossible de jouer en vue embarquée. Dommage, car c’est bien souvent la vue qui propose le plus de sensations. Et c’est définitivement ce qu’il manque le plus cruellement à Superstars V8 Racing.
+
- Accessibilité
- Le multi à 12
-
- Sensations pas au top
- Pas de multi en local, inadmissible
- Une simple copie à quatre roues de SBK09