Test : Tennis Masters Series 2003 sur Xbox
All around the world…
Petite description rapide : les Masters Series sont des tournois de tennis (
je suis sûr que je vous apprends quelque chose là non ?) de grande importance
puisqu’ils sont considérés comme des tournois situés juste en-dessous (en termes
de points ATP) des tournois du Grand Chelem. Ils sont au nombre de 9 durant
l’année tennistique et permettent de visiter les 4 coins de notre chère et
tendre planète : Indian Wells, Miami, Monaco, Rome, Hambourg, Montréal,
Cincinnati, Madrid, Paris. Le jeu vous permettra en plus de disputer la Masters
Cup, à Shanghai, qui réunit les 8 meilleurs joueurs de l’année. Votre but dans
le jeu sera donc d’acquérir assez de points pour figurer parmi ce top 8 et
pouvoir disputer la Masters Cup. Concept intéressant et assez durable car les
tournois sont longs (6 ou 7 matchs pour gagner les tournois, avec des matchs en
1, 3 ou 5 sets à chaque fois) mais qui est malheureusement terni par un gameplay
raté. J’ai eu le malheur de rejouer à Virtua Tennis depuis, c’est le jour et la
nuit. Graphiquement, le jeu est médiocre, le public n’est pas trop mal rendu,
mais les joueurs sont un peu carrés, et on se demande quand même ce que ce jeu
vient faire sur Xbox. Il y a encore pire : l’animation des tennismen. La motion
capture des joueurs est assez catastrophique, on n’a pas du tout l’impression de
naturel et de fluidité dans les mouvements (comme c’est le cas dans un VT) ou
dans les gestes de frappes. Tout se fait un peu à l’arrache, les joueurs
frappent les balles systématiquement au niveau de leurs chevilles et la plupart
des échanges se terminent au filet à faire du ping-pong. Il est très difficile
de donner la trajectoire que l’on veut à la balle même en étant parfaitement
placé, les balles de l’adversaire ne sortent jamais du terrain (sauf sur les
smashs) donc on a beau utiliser toute sa force à faire des magnifiques
débordements qui fusent, l’adversaire renvoie votre missile aussi facilement
qu’un coup « normal ». Même remarque pour les services où ce sont souvent les
moins rapides qui provoquent des aces (!!!!!). Aberrant c’est bien le mot qui
convient au gameplay de TMS 2003. Impossible de construire une véritable action,
ni de prendre véritablement le dessus dans l’échange sans monter au filet et
poser une amortie risible. Donc je ne vois pas l’intérêt du jeu. Lorsque l’on
fait un « joli » point, on peut vraiment hurler de bonheur car on peut être
certain que cela ne se reproduira pas avant le match prochain, voire le tournoi
prochain. On peut tout de même noter que Microïds a soigné les bruitages du
public, assez réalistes, et que les joueurs poussent parfois des gémissements «
monicaselestiques » assez marrants. Donc vous voyez TMS 2003 n’a pas que des
défauts
+
-
- C'est honteux...
- On peut appeler ça un désastre.
- Un mode carrière intéressant mais qui osera s'y lancer ?
- La seule "satisfaction" du jeu. Mais ça casse pas des briques non plus.
- Investissez dans Top Spin...
- Les joueurs ont autant l'air de tennismen que moi quand je fais du foot US.