Test : Terror of Hemasaurus sur Xbox One
Godzilla de retour, mais sous un autre nom
Terror of Hemasaurus est un jeu qui vous propose de prendre le contrôle d’un gigantesque lézard qui nous fait furieusement penser à Godzilla. La partie scénarisée du jeu – qui est en anglais – vous amène à découvrir une histoire plutôt bavarde qui mêlera machine à rattraper le temps, secte adepte de la créature, le tout sur un fond écologiste et financier qui pourra interpeller les joueurs qui prendront le temps de lire toutes les lignes de dialogue. L’ensemble tient la route et est cohérent, mais cela manque de punch et d’intérêt. Après, soyons très honnête, on ne joue pas à ce genre de jeu indé pour son scénario, mais bel et bien pour le plaisir du gameplay.
Du côté du gameplay, justement, le jeu s’avère relativement simple. Le titre se présente en scrolling en 2D et vous amène à vous déplacer de la gauche vers la droite. Tout l’environnement (qui est représenté principalement par des bâtiments) et toutes les personnes qui croiseront votre chemin sont à supprimer ou à détruire. Pour parvenir à votre objectif, vous avez plusieurs possibilités : attaquer et frapper tout ce qui se présente devant vous, projeter des véhicules ou des objets dans les environs ou encore grimper au sommet des édifices pour vous jeter sur le sol et provoquer un petit séisme. La physique de l’ensemble est fort sympathique et on prend vraiment du plaisir à voir et à faire en sorte que le tout s’écroule. La chute d’un haut bâtiment entraine d’ailleurs celle d’autres bâtiments dans une gerbe d’éléments destructibles qui fait toujours plaisir.
En termes de contenu, Terror of Hemasaurus dispose de deux modes de jeux. Le premier concerne le scénario qui est découpé en plus ou moins vingt missions. Certaines d’entre elles ne vous prendront pas plus d’une ou deux minutes pour les achever. Les objectifs qui sont fixés sont variés et vous amènent à avancer avec prudence. Parfois, vous devez simplement détruire un pourcentage fixe d’habitations, parfois il vous faut abattre certaines unités ennemies. Ce n’est pas révolutionnaire en soi, mais cela fait passer un bon moment. Dans ce jeu, la simplicité est de mise et on ne demande pas mieux. Second mode de jeu proposé : la possibilité de parcourir une infinité de missions. Là, le titre s’avère plus arcade puisqu’il « suffit » d’enchainer les cartes et de résister aux vagues d’ennemis qui se jettent sur vous et qui auront pour objectif de vous supprimer.
Sur le plan technique, le jeu nous propose de vivre une expérience en pixels franchement sympathique. Les décors sont mignons, tout comme notre créature aux ambitions destructrices. Une créature qu’il est d’ailleurs possible de choisir parmi quatre, ce qui au-delà de l’aspect visuel, permet d’avoir un pouvoir unique. Reste que l’ensemble est très simple et que la physique des bâtiments mise à part, il arrive par moment que le jeu manque de lisibilité. Il est également bon de noter que si, durant le test, aucun bug n’a été décelé, le jeu a crashé une fois. Enfin, sur le plan sonore, Terror of Hemasaurus joue la carte de la sécurité en proposant une bande-son sympathique qui sent bon les années 90. Efficace, comme pour le reste, mais peu (voire pas) révolutionnaire.
+
- Mignon ;
- Destruction satisfaisante ;
- Efficace et sans prise de tête.
-
- Manque de folie ;
- Trop court ;
- Histoire bavarde.