Test : Tiny Tina et La Forteresse du Dragon sur Xbox One
Allons jouer avec Tina !
Dans le jeu d’origine, il fallait mieux être niveau 30 voire même un peu plus pour attaquer de plein pied ce DLC. Là, nous allons démarrer niveau 1 et cela peut paraître compliquer. La difficulté du jeu est quand même assez élevée et propose un vrai challenge, même aux joueurs les plus chevronnés de la licence phare de Gearbox. Le titre nous plonge dans l’univers ravagé du personnage le plus déjanté de Borderlands 2 à savoir Tiny Tina. Cette dernière nous propose de jouer à un jeu de rôle papier qui va prendre vie sous nos yeux ébahis.
Vous partez en quête de la reine du royaume, kidnappée par le Beau Sorcier (qui est joué par le beau Jack, oui un méchant reste un méchant). De plus, ce dernier a dérobé la lumière qui rend le monde si enchanteur. C’est donc dans un univers torturé, rempli de tableaux somptueux s’inspirant largement de l’heroïc fantasy que vous allez évoluer. Vous explorez le rivage, la ville, puis vous visitez la forêt, les mines et des cimetières et des donjons, avant de retrouver sur votre route votre éternel ennemi. Vous rencontrerez également dans plusieurs niveaux des personnages caricaturaux bien connus de nombreux joueurs, comme par exemple le débutant ne pouvant pas avancer dans sa partie car poursuivi par un certain «noobkiller» (ou tueur de joueur débutant en français dans le texte).
Il faut savoir que le DLC est sorti en 2013. Et nous remarquons qu’un soin tout particulier a été accordé à ce stand alone pour l’améliorer graphiquement et visuellement. Même les musiques ont été remasterisées. Ce jeu casse les codes originelles de Borderlands pour créer les siens. Durant la première moitié de l’histoire (ça baisse en qualité par la suite), le plaisir des yeux est identique à celui des oreilles. Les ambiances tantôt épiques et oppressantes, tantôt mystiques et sinistres sont parfaitement maîtrisées et nous mettent allégrement l’eau à la bouche avant le prochain volet des aventures de Tiny Tina.
Comme préciser précédemment, l’histoire s’apparente à un jeu de rôle papier mais il est inutile d’être caler en jeux de rôle papier pour comprendre l’humour. Les références sont abordables, tout comme le ton très « djeune » pour reprendre les termes des différents personnages. Qu’on adore ou qu’on déteste, certains passages ne laissent pas indifférents. Nous pensons tout particulièrement à la fin de l’aventure, mais pas de spoil, ce n’est pas le genre de la maison. Toutefois, nous regrettons que la narration soit si peu présente durant l’aventure, nous sommes sur une adaptation de jeu de rôle papier tout de même. Par moment, nous aurions aimé avoir plus de développement dans la narration, cela n’aurait pas été de trop dans certains passages. Très (voir trop par moment) influente au début de l’histoire, Tina s’éclipse peu à peu avant de réapparaître par petite touche, mais malheureusement ses absences amènent à trouver le temps long.
Au niveau de la durée de vie, il faut compter entre 10 et 15h pour arriver au boss final. Si nous le comparons aux jeux actuels, cela reste correct mais si nous considérons ce jeu comme un DLC, il était plus long que les autres à l’époque. Cela s’explique par des combats contre des mini-boss qui peuvent s’avérer très compliqués et, licence Borderlands oblige, par des quêtes annexes en bon nombre donner par les différents protagonistes. Ces dernières sont d’ailleurs parfois ennuyeuses, redondantes et rébarbatives. Elles vous obligent souvent d’aller d’un point A à un point B avant de revenir au point A pour partir au point C, bref, elles sont souvent trop longues pour peu de récompenses au final.
Au niveau du gameplay, peu ou pas de nouveautés par rapport à l’approche globale de la licence. De nombreuses armes vous attendent et nous avons toujours le côté aléatoire au niveau des coffres. Mais, il y a quand même une grosse nouveauté. Sur certains coffres, vous avez la possibilité, jeu de rôle papier oblige de lancer deux dés contre un peu d’Eridium (métal rare du jeu) bien entendu. Cela permet d’augmenter la possibilité de tomber sur des armes rares, mythiques ou légendaires.
+
- Direction artistique au top
- Durée de vie plus que correcte
- De bonnes références, accessibles à tous
- Pas besoin du jeu de base pour jouer à ce titre
- Narration soignée...
-
- ... même si elle est en dents de scie
- Quelques bugs
- Des combats de boss parfois trop longs
- Des récompenses parfois trop légères