Jeux

Tiny Tina’s Wonderlands

FPS | Edité par 2K Games | Développé par Gearbox Software

9/10
One : 25 mars 2022
15.04.2022 à 08h40 par

Test : Tiny Tina's Wonderlands sur Xbox One

Une petite partie de Bunkers & Brutasses

Tiny Tina, ou Tina pour les intimes, est bien connu des fans de Borderlands 2. Après une apparition remarquée dans ce dernier, elle a eu droit à son DLC. Puis, ce DLC fut adapté en tant que spin-off. Maintenant, elle possède son propre jeu avec Tiny Tina's Wonderlands. Mais, est-ce qu'elle va toucher le cœur des fans de la première heure de Borderlands. C'est ce que nous allons voir dans ce test.

D’entrée, le jeu nous plonge dans l’ambiance. Nous nous retrouvons autour d’une table avec Tina, maîtresse de cérémonie, Valentine, aventurier imbu de sa personne et Frette, robot de son état. En bonne maitresse de jeu, Tina nous invite à remplir notre fiche de personnage afin de jouer avec elle à son jeu de rôles préféré : Bunkers & Brutasses. Et comme dans le spin off Tiny Tina et la Forteresse du Dragon, c’est dans ce jeu que vous allez évoluer. Mais, avant tout, il faut passer par l’étape de la création de votre personnage.

Les parallèles avec Borderlands seront forcément nombreux dans ce test car le titre s’en inspire tout en l’améliorant. Et cela commence avec la création de votre personnage. Ici, pas de choix prédéfini, vous pouvez créer le personnage que vous voulez en laissant libre cours à votre imagination. Même si nous sommes loin de ce que peuvent proposer des RPG traditionnels comme Skyrim, l’outil de création demeure vraiment complet. Une fois votre héros créé, ou Bleusaille comme dit Tina, il faut alors choisir une classe et là nous sentons que nous sommes dans un vrai RPG. Au nombre de six, ces classes proposent des caractéristiques différentes et des pouvoirs spéciaux. Le Brr-Zerker utilise des dégâts de glace tandis que le Frappaclysmique est plus axé sur l’électricité. Deux classes, le Défouromage et le Sème-La-Mort, sont plus portés sur les sorts et la magie. Enfin, le Sporodeur est plutôt tourné vers l’attaque à distance alors que le Trucidopathe est un assassin qui inflige de gros dégâts critiques.

Rassurez-vous, ces choix ne sont pas forcément définitifs car il est ensuite possible de mixer deux classes à partir d’un moment précis de l’histoire. Oui, Gearbox a pensé à tout afin que les joueurs ne soient pas forcément cantonnés dans une classe qui au final ne leur plait pas.

Tina

Une fois, cette partie terminée, nous sommes plongés au cœur de ce jeu de rôle si particulier. Et notre première mission est d’empêcher la résurrection du Seigneur Dragon. La première mission fait office de grand didacticiel comme dans Borderlands. Cependant, nous ne pouvons empêcher le retour à la vie du Seigneur et, du coup, la vrai quête se profile à nous, nous allons devoir renvoyer cet être immonde d’où il vient. Et là, maintenant, l’aventure peux commencer.

Votre progression vous permettra d’atteindre le niveau 40 et de débloquer le rang mythique, avec les niveaux de Brutasses qui vont avec. Le joueur est également amené à changer régulièrement d’armes, et comme nous sommes dans un ersatz de Borderlands, des armes il y en a beaucoup, beaucoup et beaucoup, tout comme les boucliers, les anneaux et les capacités de sort.

A partir de là, nous sommes en terrain conquis et c’est un pur bonheur de défourailler tout ce qui se trouve sur notre chemin. Si jamais, vous n’êtes pas à l’aise avec ce style de jeu, le titre propose trois niveaux de difficulté pour un résultat vraiment agréable. Et si jamais, vous veniez à mourir, vous avez quelques secondes pour tuer un ennemi afin de retrouver votre vitalité. Une feature intitulée Jet de Sauvegarde qui permet surtout de ne pas perdre trop d’argent. Car, cet argent est indispensable, d’une part si vous voulez augmenter le nombre de munitions que vous pouvez emmener, mais aussi si vous voulez acheter de nouveaux articles auprès des différents revendeurs.

Avant de nous attarder sur la carte, parlons deux minutes des graphismes. Si vous n’aimez pas le cel-shading, passez votre chemin. Gearbox a fait un copié-collé de ce que propose Borderlands. Cependant, nous constatons que Wonderlands est plus fin que Borderlands 3. Les décors sont variés, c’est à dire que chaque zone possède sa propre identité. Nous n’avons aucunement l’impression de répétitivité. Il faut rajouter que le bestiaire est aussi très varié entre les squelettes, les gnomes ou encore les poissons-chiens, vous allez croiser pas mal de petites bêtes plus agressives les unes que les autres.

Carte

Parlons maintenant de cette carte si particulière. Pour aller d’une zone à une autre, vous êtes obligé d’en passer par là. Cette carte propose une vue du dessus dans un style qui rappelle les RPG japonais. Pour une raison qui nous échappe, notre personnage et les PNJ ont une grosse tête façon Bobble Head. La carte évolue en temps réel, au gré de la volonté de la maîtresse de cérémonie, et il est possible d’y débloquer des quêtes annexes, des bonus et découvrir de nombreux lieux. En fouinant partout, nous pourrons trouver des parchemins pour découvrir une petite histoire de la zone, des poèmes pour récupérer des cosmétiques et des dés de chance pour de l’équipement.

Nous sommes ravis de revoir des personnages mythiques de la licence comme Etalon du Cul ou encore Clap-Trap. Ce sont peut-être des petits détails mais cela montre pertinemment que Gearbox n’oublie pas ces premiers amours. A noter que la VF est assez agréable, les voix collent bien aux personnages. La musique, quant à elle, n’est pas répétitive et colle parfaitement avec les évènements que vous vivez. Il faut aussi rajouter que le titre est jouable en multijoueur en ligne ou en local. Dans les deux cas, les ennemis seront plus forts mais le butin sera aussi plus intéressant.

Mais alors, ce jeu possède-t-il des défauts ? Oui, quand même, le jeu parfait n’existe pas. Nous pouvons reprocher à Wonderlands d’être trop bavard surtout en plein combat. Pas facile de lire quand nous sommes envahi de gnomes prêts à en découdre. Nous pouvons aussi lui reprocher de ne pas avoir proposer plus de phases de corps à corps. Ici, la fonction est vraiment limitée au strict nécessaire. Et enfin, nous lui reprocherons…ah ben, non, rien d’autre en fait…

9/10
Au final, Tiny Tina's Wonderlands est un très bon jeu. Nous pouvions avoir des aprioris car associer le style Borderlands avec le style RPG pouvait être compliquer mais Gearbox s'en sort parfaitement bien. Le jeu est rythmé, les armes coulent à foison et l'humour est décalé voir complètement noir par moment. Bref, vous l'aurez compris, avec ce titre, vous n'allez pas vous ennuyer.

+

  • L'esprit Borderlands toujours présent
  • Aspect RPG bien travaillé
  • Gameplay nerveux
  • Des armes à foison
  • Clap-Trap et Etalon du Cul

-

    • Un peu trop de dialogues
    • Le corps à corps un peu délaissé