Test : Total War Warhammer 3 sur Xbox One
Du sang pour le dieu du sang !
Dans Total War : Warhammer 3, les quatre dieux du chaos sont à l’honneur. Petit résumé rapide de l’histoire de cet épisode. Le dieu ours Ursun a été emprisonné par Be’lakor, un prince démon. Il est enfermé dans la forge des âmes. Le Conseiller, qui nous suit depuis le premier épisode de la trilogie, souhaite le libérer mais a besoin d’alliés pour mener à bien cette périlleuse mission. Vous devez donc choisir parmi l’une des 8 factions proposées pour mener à bien cette expédition. Vous avez le choix entre deux nations humaines (Kislev et Grand Cathay), les royaumes des Ogres, les démons du Chaos et enfin quatre races démoniaques (Khorne, Nurgle, Slaanesh et Tzeentch). Une fois votre choix fait, il ne vous reste plus qu’à former l’armée la plus puissante possible pour récupérer les âmes des démons et partir libérer Ursun de sa prison.
Mais avant tout cela, je ne saurais que trop vous conseiller de jouer au prologue avant de vous lancer dans votre partie. Car non seulement il permet au débutant de s’habituer aux diverses commandes et aux bases du jeu, mais aussi de mettre en place le scénario et de découvrir une carte de campagne exclusive. Et vu la difficulté globale du titre, ce n’est pas du luxe de profité d’un vrai bon didacticiel avant de se lancer, même si vous le savez aussi bien que moi, la première campagne que l’on lance est rarement la bonne…
Une fois ce prologue terminé il faut donc choisir la faction qui vous correspond le plus. Parmi les deux factions humaines, celle de Kislev est celle qui peut paraître la plus polyvalente. Et elle est directement concernée par Ursun. Et pour ceux qui vont faire le prologue, quoi de plus naturel que de continuer avec la même faction ? Vous aurez accès à des magies de glaces et à des unités plutôt classiques. C’est peut-être la faction qui paraitra la moins « bizarre » aux nouveaux joueurs.
La légion du chaos vous permet d’utiliser des unités des 4 races démoniaques que je vous ai cité un peu plus haut. Mais bien entendu vous n’aurez pas accès à tout sinon cela rendrait les quatre races démoniques inutiles. Il est possible de personnaliser l’apparence mais aussi les capacités de votre prince démon. Et ça c’est une vraie bonne idée de la part des développeurs, même si on peut être un peu perdu avec tous les items que l’on récupère pour personnaliser son seigneur légendaire.
La seconde faction humaine, Cathay, est la deuxième faction que l’on peut considérer comme « normale ». Cette faction d’inspiration orientale est basée sur un système d’harmonie du Yin et du Yang. Si vous arrivez à maintenir cet équilibre, à vous les différents bonus, que ce soit pendant les batailles mais également pour votre économie. Mais il y a aussi les caravanes de commerces qui vous permettront d’obtenir de l’argent, des objets rares et des unités en fonction de vos choix et de votre réussite.
Pour ce qui est des quatre races démoniaques, elles ont chacune leurs propres styles de jeu, points et points faibles. Si l’on prend Khorne par exemple, tout se base essentiellement sur le corps à corps. Il y a très peu d’unité à distance et pas d’unité de mage. Nurgle se joue de manière beaucoup plus lente. Les batailles vous paraitront plus longue et vous battrez souvent vos ennemis par votre surnombre et vos poisons. Il faudra donc vous essayer à chacune d’elle pour savoir laquelle vous correspond le mieux.
Terminons le tour des factions avec celle des Ogres. Comme vous devez vous en doutez, les ogres ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Vous aurez beaucoup d’unité monstrueuse dites large, de la cavalerie lourde et des magies très puissantes. Mais vous ne serez pas obligé de foncer tête baissée avec vos ogres, car cette faction peut également se jouer de façon défensive. Reste que cette faction n’est pas disponible gratuitement sauf pour les joueurs ayant précommandé le jeu. Ce qui est bien dommage mais malheureusement cela devient habituel dans la franchise.
Venons-en maintenant au jeu en lui-même. Ce troisième opus reprend donc les bases de ses prédécesseurs avec un évènement central qui permet de poser une sorte de ligne directrice tout au long de la partie. Le jeu reste toujours aussi complet, avec beaucoup de choses à gérer. Que ce soit le coût de son armée, les améliorations diverses et variées de sa faction mais aussi tout l’aspect géopolitique, vous aurez vraiment beaucoup de choses à prendre en compte pendant votre partie. Car Total War Warhammer 3, ce n’est pas juste des batailles d’armées. Cela va bien au-delà. D’autant plus que la carte est encore plus grande que pour les volets précédents.
Et la partie diplomatique a elle aussi eu quelques apports supplémentaires pour la rendre encore plus plaisante. Pour ce qui est des batailles, l’IA du jeu fait toujours le job en ayant connaissances de ses propres forces et faiblesses mais aussi des votre d’ailleurs. Par contre, c’est aussi pendant ces batailles que l’on se rend compte qu’il serait temps que les développeurs se décident à changer le moteur du jeu. Les graphismes se font vieillissant, mais bon est ce vraiment ce que l’on recherche dans un bon wargame ? Vous n’aurez pas forcément besoin d’un PC dernier cri pour faire tourner le jeu, mais vous serez surpris par ces temps de chargements un peu long même si votre bécane est équipée d’un SSD.
+
- Prologue utile pour les débutants et intéressant pour les joueurs confirmés
- Huit factions jouables et qui ne se ressemble pas
- Les démons sont enfin là !
- Toujours aussi plaisant et complet
-
- Un moteur de jeu plus tout jeune
- Encore obligé de mettre la main au portefeuille pour profiter de toutes les races