Test : Wakeboarding Unleashed sur Xbox
C’est quoi le Ouékbordeu ??
Le wakeboard c’est un sport de djeunz. Grosso modo, on pourrait décrire ça comme du ski nautique mais avec un surf. En gros, vous avez les deux pieds fixés à une planche, vous tenez un bâton, et vous exécutez des figures de taré en profitant au mieux des vagues et des éléments du décor. Sympa comme programme non ?? C’est un sport assez récent, mais qui à tendance à se démocratiser assez rapidement.
En arrivant sur le menu principal, peu de surprises. Les modes de jeu sont dignes de ceux d’un Tony Hawk et on se sent très vite en terrain connu. On se lance alors assez vite dans un premier «run» afin de tâter la bête. Techniquement, le bilan est assez mitigé : le rendu de l’eau et les effets d’écume sont superbes mais les décors paraissent un peu carrés et vides, surtout dans les premiers niveaux. La dynamique de l’eau et les vagues sont par contre extrêmement bien rendus, même si le plan d’eau manque un peu d’animations (peu de vagues aux alentours pendants les parties…). Les animations du « wakeboarder » sont quant à elle, tout à fait correctes, parfaitement fluides et coulées, dans l’esprit de la discipline.
Hi coquine, ça farte ??
Comme tout bon jeu de la gamme O2, WU tourne autour d’un mode carrière plutôt bien ficelé. Et comme ses grands frères, celui-ci vous propose de traverser une petite dizaine de paysages fort sympathiques (Venise, le Grand Nord Américain…) et de relever des défis tous plus farfelus les uns que les autres. Ceux-ci sont bien évidemment de difficulté croissante (sinon c’était pas drôle) et si les premiers sont à la portée de n’importe quel pèlerin, il va vous falloir sévèrement taquiner du paddle pour remporter les derniers défis. Au fur et à mesure de votre progression dans le jeu, les « arènes » sont plus grandes, proposent plus d’obstacles, de possibilités de tricks, de gaps dans tous les sens etc. Petite différence toutefois avec les Tony Hawk et autres : on est en permanence relié au bateau qui vous tracte et la liberté de mouvement est donc plus limitée. C’est un peu gênant lors des premières sessions mais une fois habitué, on se prend facilement au jeu. Les tricks sortent assez facilement (les boutons sont les mêmes que pour un Tony Hawk) et globalement c’est fun, voilà le mot qui convient le mieux au soft. Rien de transcendant mais on enchaîne les runs sans rechigner. Une fois les premières parties calamiteuses où l’on rétame la tronche dans la flotte entre 15 à 20 fois par run, on progresse assez rapidement et les gaps deviennent vite assez accessibles (du moins pour une bonne partie d’entre eux). En bref, même pour les kékés du wakeboard, rassurez-vous, vous aussi vous allez pouvoir « envoyer du gros ».
Niveau bande-son, Activision a une nouvelle fois pioché dans le bon vieux son qui va bien avec un morceau de Van Halen par ci, ou un autre morceau des Pixies par là…Plutôt bien choisi pour coller à un sport qui se veut plutôt cool et décontracté. Finalement, à lire ce test, on se dit que Wakeboarding Unleashed est un bon jeu, d’autant plus que sur le papier le challenge est assez long et difficile. Malheureusement, et c’est probablement le cas pour pas mal d’entre vous, les jeux de la gamme O2 manquent cruellement d’originalité et de nouveautés ces derniers temps. WU n’échappe à la règle. Même si intrinsèquement, le jeu est loin d’être mauvais, et si les challenges sont intéressants, j’ai l’impression de revoir le même jeu ou presque que lorsque je terminais Tony Hawk 3 ou Matt Hoffman 2. Du coup, on se lasse assez vite. Dommage….
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- La texture de l'eau est bien rendue mais le reste est assez déveant, carré et vide
- Comme dans tout bon jeu de la gamme O2, on sort des bons tricks assez vite. Ca envoie du gros !!
- Un mode carrière assez long mais le jeu lasse vite...
- Du rock comme on l'aime et des bruitages convaincants.
- Un jeu sympa, mais qui manque cruellement d'innovation. Dommage...
- Les animations des wakeboarders sont fluides, coulées et réalistes.