Test : WET sur Xbox 360
Rubi Malone, une héroïne haute en couleur.
Le ton est donné d’entrée de jeu, présentation des personnages en arrêt sur image avec nom sur fond funky. Tous les personnages sont bien entendu charismatiques à outrance et bien stylisés. Gros soin apporté à l’héroïne bien entendu qui insulte, boit, tire et découpe sur un bon rock old school. Afin de comprendre la psychologie du personnage imaginez la tueuse de Kill Bill. Côté gameplay, contrairement à Max Payne, le bullet time s’active quand Rubi tire et non quand ele saute, cela n’y parait pas mais c’est une différence cruciale qui malheureusement ne joue pas en sa faveur tant il est énervant de bouger son curseur de tir à vitesse normale en début de saut et d’un coup passer en mode ralenti, un supplice pour le pouce. Afin de déclencher un maximum de combo le bullet time est infini, mais non cela ne rend pas le jeu plus simple ! Pistolet à munitions illimités, fusils à canon scié, mitraillettes et arbalètes à flèches explosives seront vos plus fidèles amis durant cette aventure, ainsi que votre sabre qui vous permettra de découper du méchant pas beau. Les armes et les mouvements sont upgradables (non ce mot ne figure dans le petit Robert, mais Rubi traite ses ennemis d’enculés, oui vous avez bien lu, alors je peux me permettre). Rubi aura également son petit côté Lara Croft, elle pique décidément tout à tout le monde celle-la, en escaladant, sautant, faisant des cabrioles, des turlupinades et j’en passe. Jusque là le concept est accrocheur. Jolis mouvements, tirs dans tous les sens au ralenti, découpes de membres, mais le joueur se rendra compte trop vite que Wet n’est qu’un gigantesque couloir où il n’est possible d’emprunter qu’un seul chemin… « Les arènes » sont elles plus fun à jouer, le principe est de bloquer l’arrivée des ennemis pour nettoyer une zone tout en faisant le plus gros score de combo.
« J’espère que vous tirez mieux que vous baisez ! » Rubi Malone©. 2009
Pour diversifier un peu les choses, certains moments de jeu se joueront en mode rage, la petite Rubi se retrouve le visage couvert de sang et la moutarde lui monte au nez ! Le jeu passe en dolby couleur, rouge et noir. Le sang devient blanc et la musique éclate vos enceintes. Le style se rapproche de Madwolrd le temps de ces séquences. La petite Rubi étant cascadeuse à ses heures, plusieurs phases de jeu différentes viendront s’offrir à vous comme la course poursuite sur toit de voiture et une spectaculaire scène à bord d’un avion d’où Rubi sautera sans parachute (???). Du grand spectacle, je ne vous dis que ça. Mais voila, comme bon nombre de jolies filles, Rubi nous avait caché beaucoup de défauts. Les ennemis tournent autour du 3 de Q.I et resteront à proximité d’explosifs, ne se mettront jamais à couvert, ou seulement après s’être pris assez de plomb dans la caboche pour construire une deuxième tour Eiffel. Ces même ennemis mourront en seulement une balle bien placée en Head Shoot ou au contraire demanderont une dizaine de balles dans cette même tête si le cœur leur en dit, très approximatif tout ça. Le jeu reste trop facile, même en mode difficile avec restauration de vie automatique et balles infinies pour le pistolet. Les sauts doivent souvent être millimétrés afin d’atteindre son objectif et beaucoup de bugs de collisions viennent apporter un peu plus d’ombre au tableau. Pour clore le tout, la durée de vie est très faible, mais c’est le genre qui veut ça.
+
- Sexy Rubi
- Bande son de très bonne facture
- L'univers vieux films bien sympa
-
- Bugs de collision énervant
- Durée de vie faiblarde
- I.A. trop faible elle aussi