Test : X-Men : Le Jeu Officiel Xbox 360 sur Xbox 360
Cyclope, cancer du jeu assuré
Une petite mise au point pour commencer : X-Men n’a pas grand chose à voir avec les films même s’il en utilise la licence. On retrouve bien sûr l’apparence des acteurs principaux (Halle Berry, Hugh Jackman), leurs voix (même si la VF comporte des "trous" notables) et une pseudo complémentarité "épisode 2-épisode 3" du scénario, par ailleurs totalement obscur et irréaliste (notamment avec l’invasion des robots géants, on vous laisse la surprise), mais visiblement, les développeurs de Z-Axis ont choisi de ne pas coller à tout prix aux versions cinématographiques. C’est donc sous la forme d’un Comic Book que le titre est présenté, rendant du coup plus supportable la relative incohérence des pérégrinations des trois héros jouables (Wolverine, Iceman et Diablo). Seulement voilà : alors que ce parti pris aurait dû être un argument pour faire des trucs un peu fous côté graphismes, il n’en est rien. C’est terne, moche et mal animé. Texturés sans soin, mal conçus, les décors n’ont rien de Next-Gen, les personnages non plus. On aurait pu tabler sur des cut-scenes réussies pour équilibrer un peu la balance, mais les développeurs, utilisant le prétexte de l’aspect BD du titre, ont choisi de ne pas se fouler et proposent des voix sur fond d’images fixes en guise de transitions ! Légèrement navrant.
X-Nem, un jeu bridé
Ce n’est malheureusement pas avec sa jouabilité frustrante que X-Men est plus prompt à nous convaincre. Les trois héros susnommés sont joués à tour de rôle, chacun correspondant à des phases de gameplay différentes. Wolverine se bat dans des espaces clos avec des centaines d’ennemis, Iceman se bâtit une rampe de glace et vole dans des conduits de plusieurs kilomètres de long et Diablo se téléporte de points en points pour activer ou désactiver des trucs. C’est malheureusement à peu de choses près ce qui attend le joueur avec X-Men : une trithérapie de 10 petites heures bien lourde pour les os. On passera sur les multiples problèmes de caméra, contrôles approximatifs et IA ennemie. Du très médiocre. C’est dommage car certaines choses étaient somme toute bien trouvées, telles que le système de téléportation de Diablo, en définitive assez ergonomique bien qu’imprécis, ou encore le surf aérien d’Iceman, bien géré mais très mal exploité.
+
- Quelques bonnes idées
- Les voix des acteurs
-
- Mise en scène comic book passe partout ?
- Techniquement indigne
- Répétitif
- Du solo et c'est tout
- Scénario tiré par les cheveux. Où est l'esprit des films ?