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10.03.2018 à 18h27 par - Rédacteur

Dossier > Les musiques qui ont marqué l’histoire Xbox – 1ère partie (page 2)

Les musiques de l’histoire Xbox de 2006 à 2009

2006 : Pris dans l’engrenage

 

The Elder Scrolls IV : Oblivion
 

Encore un Elder Scrolls et forcément Jeremy Soule à nouveau. Initialement attendu pour le lancement de la Xbox 360, Oblivion n’arriva finalement que trois mois plus tard, en mars 2006. Mais ce n’était que pour mieux nous émerveiller et depuis, même si bien des joueurs lui ont fait tout un tas de reproches sur son gameplay (level scaling des ennemis en tête), peu oublieront l’émerveillement des premiers pas dans les contrées de Cyrodill. La musique y fut pour beaucoup et parmi la source inépuisable de compositions fantastiques que comporte Oblivion, c’est le morceau «Wings of Kynareth» que nous vous avons choisi.

Gears of War
  

Pas la peine de s’étendre sur Gears of War, phénomène de l’année 2006 et de toutes celles qui ont suivi depuis pour les joueurs Xbox. Brutal, dark, pas très fin et pas là pour çà, il fallait pour Gears of War un petit morceau capable de retranscrire la toute puissance qui émane du jeu d’Epic. Composée par Kevin Riepl (qui a travaillé sur Unreal Tournament 2 ou plus récemment, Tales from the Borderlands), « Train Wreck » dispose assurément de toutes ces qualités.

Ninety-Nine Nights

 
N3 est probablement le plus Musô des beat’em all qui ne sont pas des Dynasty Warriors. Pas loin même d’être le meilleur. Peut-être que cela vient des qualités de son producteur, à qui l’on doit le légendaire Sega Rally et le non moins marquant Rez ? Ninety-Nine Nights a véritablement quelque chose que les autres n’ont pas (à commencer par sa suite), et cela se ressent jusque dans sa bande-originale. Globalement de très bonne qualité, elle dispose d’un morceau en particulier qui donne un sens tout autre au matraquage de boutons : un remix ambitieux et réussi des Quatre Saisons de Vivaldi.

2007 : Depuis les cieux, jusque sous l’eau
 

Ace Combat 6 : Fires of Liberation
 

Les premières années de vie de la Xbox 360 sont marquées par un phénomène qui contribue alors grandement à son succès, autrement plus important que celui de sa grande sœur. Même si la console de Microsoft est un échec commercial au Japon, les sorties de jeux venus de l’archipel se multiplient. Entre JRPG et shoot’em up, c’est un nom historiquement lié à la concurrence qui fait une entrée remarquée sur Xbox 360 : Ace Combat 6. S’il est un épisode d’excellente facture, il le doit en partie au travail de Keiki Kobayashi, alors compositeur pour Bandai-Namco et acteur de la plupart des bandes originales de la saga. Pour ce sixième épisode Kobayashi livre des compositions mémorables, avec notamment « Liberation of Gracemeria », un morceau beau, épique, reflet musical on ne peut plus juste de l’ambiance d’Ace Combat 6.

Bioshock
 

Parmi les jeux qui ont marqué la génération Xbox 360, Bioshock tient assurément sa place parmi les premiers de la classe. Véritable baffe à tous les niveaux, modèle d’ambiance singulière et théâtre d’un univers envoûtant, Bioshock est de la veine de ces titres qui traversent les générations et dont on parlera un jour avec nostalgie. Avec ses compositions, Garry Schyman a assurément trouvé les notes justes pour donner du corps à cet univers empreint de rêves et de déchéance. «Welcome to Rapture» en est l’extrait parfait.


Two Worlds
 

Il est clair que ce RPG développé par Reality Pump ne restera probablement pas dans les annales. Pas très beau, pas mal buggé, court, avec la particularité de proposer un monde ouvert dont la moitié était presque totalement inexploitée, Two Worlds a tout de même quelque chose pour lui. Non, on ne parle pas des deux globes trônant sur la jaquette PC du titre mais bien de son thème musical principal. Orchestral, baroque, grandiose, rock’n’roll, fort et fondant à la fois, « Play the Game » d’Harold Faltermayer fut une grande et bonne surprise.

2008 : l’odyssée de l’espèce 360
 

Lost Odyssey
 

A cette époque le RPG japonais déferle sur Xbox 360 et s’il on demande aux joueurs quel est celui auquel ils pensent encore aujourd’hui, il y a de grandes chances qu’ils citent Lost Odyssey. Pourquoi lui ? Parce qu’il a ce je ne sais quoi qui le rend unique, parce qu’il est probablement le représentant le plus honnête de ce qu’est un bon JRPG ; mais aussi parce qu’un grand, un très inspiré Nobuo Uematsu a pris soin de le recouvrir de compositions musicales fabuleuses. Vous qui avez joué à Lost Odyssey, oui, vous l’entendez déjà dans votre tête, vous pourriez la siffler sans fausse note dans la seconde : «Fire Above the Battle», le thème des combats de Lost Odyssey, ne pouvait certainement pas manquer à notre sélection.


Alone in the Dark
 

2008 est l’année d’un comeback des plus attendus : celui du monument des jeux d’épouvante, Alone in the Dark. Des mois d’aperçus prometteurs laisseront finalement place à un titre très moyen, la faute entre autres à un gameplay d’une rigidité épouvantable et des bugs à foison. Mais Alone in the Dark sur Xbox 360 avait quelques belles qualités. Loin d’être laid, le titre d’Atari propulsait le joueur dans une ambiance pesante, éreintante, parfaitement enrobée d’une bande-son de grande classe. Composée par le français Olivier Derivière (très présent aujourd’hui, notamment sur les productions éditées par Focus Home Interactive), la BO d’Alone in the Dark est un petit bijou comme on aimerait en entendre plus souvent dans le jeu vidéo. Avec le titre « Who am I ? », Olivier Derivière capture avec brio l’essence d’un nom et d’un genre que le jeu lui-même n’est finalement pas parvenu à retranscrire.

Portal
 

Cette année de grands crus est marquée par l’arrivée d’une boite toute orange qui va faire du bruit et surprendre. Mais pas forcément là où on l’attendait le plus. L’Orange Box de Valve c’est bien sûr un bijou de nostalgie pas très lointaine avec Half Life 2 et ses deux extensions (qu’on vous recommande chaudement puisque rétrocompatible). A l’intérieur se cache alors aussi un certain Team Fortress 2, jeu multijoueur qui connaitra alors un immense succès, sur PC notamment. Et puis il y a Portal, un jeu de réflexion intelligent dans le fond, barré dans la forme, marquant pour sûr. Le délire acide de Sir Glados est poussé au maximum, jusqu’à s’incruster dans la bande-originale. La cerise sur le gâteau.

2009 : Sur un rythme assassin
 

Assassin’s Creed 2
 

Attendu, pas toujours apprécié autant qu’il n’a pu être espéré en 2007, Assassin’s Creed est de retour deux ans plus tard avec d’autres ambitions. C’est le début d’une trilogie qui a marqué sans aucun doute bien des joueurs, dans un cadre géographique et historique unique. On aurait presque éprouvé à la vue d’Assassin’s Creed 2 un véritable syndrome de Steindhal ; aussi lui fallait-il une bande-son digne de ce nom et c’est Jesper Kyd qui s’y colle. La liste est longue, mais on a tout de même envie de retenir en particulier « Ezio’s Family ».

Street Fighter IV
 

La saga de Capcom a toujours été un vivier à compositions mémorables. Comme lorsqu’il s’agit de dire qui on aime le plus entre son père, sa mère, Ryu ou Ken, il n’est pas évident de nommer avec une extrême certitude lequel des thèmes de Street Fighter est le plus marquant. En 2009 sort Street Fighter IV et c’est l’occasion pour Capcom de nous surprendre musicalement de deux façons : en proposant un thème d’introduction proche d’un générique de série TV pour pré-ado ; et aussi en remixant avec réussite les thèmes originaux de la saga. Dans cette orgie d’arrangements électro et de sons saturés, un thème se dresse au-dessus du lot : c’est l’Amérique, c’est le drapeau sur le bras, c’est Guile !

Dragon Age Origins
 

En ces temps ô combien chargés en bons jeux, Bioware avait pour habitude de nous clouer la manette sur les mains avec des productions d’une qualité toujours supérieure à la moyenne. Il y eut Jade Empire, Mass Effect et en 2009 c’est au tour de Dragon Age Origins de venir mettre tout le monde d’accord sur la capacité de ce studio à créer alors des univers fantastiques. Dragon Age, son ambiance, ses quêtes épiques, son dragon, sa vampire über sexy. Alors quand le tout est enrobé du savoir-faire du compositeur Inon Zur, ça donne un jeu au souffle épique qu’illustre à merveille le seul thème principal.

< Page 1 : Années 2002 à 2005

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