Présentation Sudeki
Luke, je suis ta mère, tu
vas sombrer du côté obscur de la force
Déjà graphiquement, il faut bien
avouer que le jeu est très réussi. Le monde de Sudeki provient directement de
l’imagination des artistes de Climax, auxquels on a laissé une liberté totale
pour la création des décors et des personnages. Le jeu a vraiment une ambiance
et un style à part, une sorte de vision de l’heroïc fantasy à la sauce
Européenne.
L’histoire de Sudeki se déroule
dans un univers séparé en 3 mondes: le monde de la lumière, le monde des
ombres et le monde des ténèbres. Il y a plusieurs centaines d’années, le royaume
de la lumière et celui des ténèbres étaient unifiés jusqu’à ce qu’une énorme
catastrophe naturelle ne les sépare. Le monde des ombres est lui un peu à part,
n’appartenant ni à l’un ni à l’autre, une sorte de passerelle mystérieuse entre
les 2 autres contrées. Vous incarnez Tal, jeune soldat du monde de la lumière et
votre rôle sera de mettre fin à la guerre qui règne depuis des centaines
d’années entre votre royaume et celui des ténèbres. 3 autres héros rejoindront
Tal au fur et à mesure de l’aventure: Ailish, la très jolie sorcière,
Elco, un scientifique féru de guns psychédéliques et Buki, hybride entre homme
et bête, maîtrisant à la perfection les arts martiaux. Nos 4 comparses devront
parcourir les 3 mondes afin de faire régner à nouveau paix et amour sur leur
belle planète (qu’est ce que c’est original!!). La complicité entre les 4
personnages principaux est d’ailleurs souvent mise en avant durant le jeu, c’est
ce que nous allons voir dans le paragraphe qui suit.
Tu préfères goûter la
lame de mon épée ou mes boules de feu??
Rentrons dans le vif du sujet.
Sudeki allie, comme tout bon RPG qui se respecte, phases d’exploration et
séquences de «pan dans ta face t’es mort tronche de cake». Mais là
où Sudeki se distingue une nouvelle fois, c’est par son système de combat en
temps réel, qui lui donne un rythme extrêmement soutenu. On peut même parler
d’Action RPG (c’est le terme employé par le lead designer himself). Durant les
combats, vous pouvez switcher à loisir entre les divers héros et choisir de
jouer à la première ou à la troisième personne avec chacun d’eux, ce qui
diversifie considérablement le gameplay et la façon d’aborder chaque
affrontement. Chacun d’entre eux a une grande diversité d’attaques et de combos
qui dépendront aussi des armes équipées (mais le lead designer est resté assez
évasif à ce sujet-là).
La magie s’invoque aussi
facilement à partir du menu qui lorsque vous l’activez, ne met pas le jeu en
pause mais le ralentit, donnant un effet «Bullet Time» à l’action
qui rend vraiment bien à l’écran, vous permettant de choisir votre sort préféré
sans hacher le frittage en cours. Chacun des persos devrait posséder au final 6
magies différentes et 2 invocations spéciales (que nous n’avons malheureusement
pas pu voir de nos propres yeux, sniff).
Si les combats se font bien
évidemment à 4, la résolution des puzzles se fait aussi en équipe. A savoir que
chacun des vos héros possède des capacités spécifiques indispensables pour la
résolution de certaines énigmes. Par exemple, la jolie Ailish peut voir des
objets «invisibles». Le lead designer nous a dit qu’au fur et à
mesure que votre équipe s’agrandissait, les puzzles devenaient de plus en plus
complexes et faisaient appel à toutes les capacités de tous vos héros.
Dernier
élément de gameplay qu’il me parait intéressant de souligner: lorsque
votre personnage change de niveau, vous obtenez des gemmes que vous pouvez
vous-même répartir selon 4 critères: le nombre de HP, le nombre de Skills
Points (les MP en gros), la puissance et l’essence. C’est donc vous qui décidez
du «caractère» de votre personnage même si évidemment chacun a déjà
des prédispositions. Mais vous créez votre propre équipe, et si vous voulez
avoir 4 bourrins ayant la même puissance destructrice qu’un Roms privé de
Shenmue III, c’est votre problème.
Quelque chose à
rajouter?
Le lead designer nous a avoué
vouloir arriver à satisfaire aussi bien les joueurs occasionnels que les pros du
RPG, en proposant une difficulté assez élevée (le nombre de points de sauvegarde
est limité…). L’équipe de développement a essayé de trouver le meilleur
équilibre possible afin que chacun y trouve son compte. De plus, le disque dur a
été utilisé au maximum pour éviter tant que faire se peut les temps de
chargement. Il estime la durée de vie pour la quête principale à une trentaine
d’heures, ce qui me parait plutôt correct, surtout si le nombre de quêtes
annexes s’avère conséquent (et visiblement, ce sera le cas). Ces quêtes annexes
vous seront souvent transmises par des PNJ, qui ont à priori tous un rôle dans
l’histoire, à un moment et à un endroit donné.Je n’ai malheureusement pas pu vérifier
cela sur les versions démos mises à notre disposition après la présentation,
mais si le principe est vraiment respecté, cela nous permet une aventure
extrêmement riche.