1st Look

05.06.2009 à 11h34 par |Source : Rédaction

Borderlands

Dire que Borderlands a changé depuis son annonce initiale serait un euphémisme. Annoncé pour la fin de l’année dernière dans un premier temps, le titre a ensuite été repoussé pour cette année avant de disparaitre des radars. Il nous revient donc lors de cet E3, et est loin de ressembler à la mouture d’il y a un an. Mais est-ce que les diverses refontes suffiront à faire de ce jeu un des hits de cette année ? Début de réponse.

Quoi de neuf docteur ?

La présentation E3 de Borderlands commence donc en compagnie de Gearbox Software, déjà responsable de Brothers in Arms. Pour ceux n’ayant pas suivi le peu d’actualité concernant Borderlands, sachez que le titre est un FPS, se déroulant sur la planète Pandora, dont l’univers fait fortement penser à Mad Max. D’ailleurs, il sera possible d’évoluer de manière totalement libre dans ce monde rempli de dangers, et ainsi de se voir proposer une mécanique « GTA-esque », avec des missions principales et des missions secondaires. De quoi pouvoir explorer tous les recoins de Pandora en somme.

Une fois le jeu lancé, on ne peut qu’adhérer au nouveau parti pris graphique : du cell-shading extrêmement léché, très fin, ce qui permet d’afficher un nombre de détails assez élevé à l’écran. La progression, quant à elle, s’apparente énormément à celle de Fallout 3, puisque tout en avançant on ne manquera pas de croiser diverses créatures qu’il faudra éliminer, et sur lesquelles on récoltera de l’expérience qu’il faudra distribuer à son personnage. Puisque oui, le titre est un « FPS-RPG » comme Fallout 3, avec un monde dévasté comme Fallout 3 et un bestiaire du même registre que Fallout 3. De même, le jeu ne manque pas de faire fortement penser à Diablo. Pour les inspirations, c’est donc plutôt clair.


Plus on est de fous, plus on rit

Mais l’un des grands atouts de ce Borderlands est son coop, puisqu’il n’y a pas de personnage principal, mais plutôt un groupe de quatre héros, soit dirigé par l’I.A. ou par ses amis sur le Live. De grandes doses de fun en perspective donc, surtout avec les 500 000 armes disponibles. Parce que oui, il semblerait que ce soit vraiment le cas, les armes étant crées automatiquement par un logiciel spécial et ce de manière aléatoire. Même les développeurs ne connaissent pas toutes leurs armes, c’est dire ! Concernant les personnages principaux, chacun disposera d’une classe précise : il y aura le gros bourrin de service qui encaissera tout, le type furtif, le soldat de base, et la nana parce qu’il en faut toujours une. De quoi varier les plaisirs donc.


A propos de la trame scénaristique, c’est encore flou pour le moment, tout ce que l’on sait c’est que les missions auront bien sûr divers objectifs, allant de la simple élimination à la récolte d’infos ou le sabotage d’installation. Par ailleurs, les gunfights semblent bien nerveux, avec la possibilité d’utiliser plusieurs pouvoirs et même ses poings, du moins recouverts de métal pour casser des mâchoires avec grâce.

Bien que le système des 500 000 armes s’annonce prometteur, ce Borderlands nous a laissé un arrière goût quelque peu bizarre. La sensation d’un jeu sans maîtrise de progression, où l’on ne sait pas trop ce que l’on fait ni dans quel but. De plus, le gameplay semble être pas mal pompé de plusieurs autres licences, ne laissant d’original au titre de Gearbox que sa réalisation graphique. On attendra tout de même d’en voir encore plus avant de se prononcer définitivement. Sortie prévue à la fin de l’année.

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