Dossier

05.08.2011 à 17h10 par - Rédacteur |Source : Rédaction

Dossier > Les jeux les plus difficiles de la Xbox 360

Vous avez bravé les dangers, survécu aux enfers aux commandes d'un pad à deux boutons à la croix tellement souple que la peau de votre pouce est désormais dure comme de la pierre. Vous pensez que la génération actuelle ne peut rien contre vous, les jeux semblant de plus en plus simples... Tout n'est pas perdu chevalier ! Dans les méandres de la ludothèque Xbox 360, des productions résistent encore et toujours à l'envahisseur. Aujourd'hui, elles s'allient et vous défient pour l'expérience ultime de cette génération.

Dans notre vie de joueur, nous avons connu toutes sortes d’expériences plus ou moins marquantes. Et à un moment ou à un autre, la difficulté d’un titre a joué un rôle dans cette aventure. Elle nous a parfois poussé à la frustration et ce sont des milliers de manettes qui se souviennent d’un Gouls’n'Ghosts ou d’un Tortue Ninja sur NES (for those about Joueur du Grenier, we salute you !). Mais plus souvent, la difficulté a contribué à donner à un jeu le statut d’inoubliable dans nos cœurs de gamers. Sans repartir très loin dans le temps, on se souviendra de l’ultime coup d’épée donné dans Ninja Gaiden sur Xbox ou de la délivrance en voyant la muraille survivre aux assauts de l’ennemi après de longues minutes de lutte dans Kingdom Under Fire. Un sentiment d’accomplissement comme seul le jeu vidéo peut en procurer. Mais aujourd’hui, de plus en plus de joueurs pestent contre la simplification du jeu vidéo. On vous tend la main pour ne pas chuter dans un jeu de plate-formes, on place une ligne lumineuse pour vous dire où aller dans un jeu d’aventure. Oui, il y a de la simplification dans l’air. Mais pas partout et le challenge existe encore bel et bien ; et puis le bon côté des choses, c’est que les jeux injustement difficiles car souvent mal fichus de l’ère 8 bits ont disparu. Ce qui va suivre dans ce dossier va mettre à l’épreuve les joueurs les plus téméraires et nombreux sont ceux qui risquent de se perdre en chemin. Car ici ont été sélectionnés les jeux les plus difficiles sur Xbox 360 dans leur difficulté par défaut. Point de gonflage ou d’artifices, juste du challenge en barre.

Ce qui suit n’est pas un classement des jeux par difficulté. Tout est histoire d’affinité avec le genre… Au boulot !



Chapitre 1 : Survivez à l’âge de glace !

Le Third Person Shooter (TPS) est un genre récent à l’échelle de l’histoire du jeu vidéo et il privilégie en règle générale l’action et la mise en scène au challenge pur et dur. Il existe pourtant un titre qui sait se montrer coriace en additionnant plusieurs petites contraintes. Lost Planet : Extreme Conditions est certainement le TPS le plus délicat à appréhender sur Xbox 360. Les ennemis sont puissants, les boss redoutables et il y a cette jauge de chaleur qui ne cesse de décroitre, forçant le joueur à prendre des risques pour ne pas finir comme un glaçon. Tuer vite, tuer bien et tenir tête au stress : tel est le crédo d’un titre qui offre un bon challenge. Sa suite, pensée pour le multijoueur, a également de quoi à faire baver plus d’un gamer. Car si le titre a mis de côté ce qui faisait l’identité de son ainé, il n’en a pas oublié sa difficulté. La rencontre avec les Arkryd est un bon premier pas sur le chemin des jeux les plus difficiles de la Xbox 360.

Fiches XM > Lost PlanetLost Planet 2

Tests XM > Lost PlanetLost Planet 2


Chapitre 2 : Trouvez le ninpo (de chambre) !

Il n’est pas toujours évident de porter un nom connu, surtout quand il renvoie à une des expériences les plus marquantes de la première Xbox. Modèle de technicité et de challenge, Ninja Gaiden a émerveillé de nombreux joueurs d’un côté et frustré un certain nombre de l’autre. Si sa suite prend une orientation un peu différente en offrant un gameplay bien moins posé pour plus de dynamisme, elle ne perd rien de la difficulté qui a fait la réputation de la licence. Les aventures de Ryu Hayabusa ne laissent que peu de répit et même le plus petit des ennemis peut donner le coup de katana qui compliquera les affaires un peu plus loin face à des boss qui ne font pas dans la dentelle. Aussi sanglant qu’il peut être parfois frustrant, Ninja Gaiden 2 est sans conteste le beat’em all de référence en matière de challenge sur cette génération.

Pour qui recherche encore une dose de challenge supplémentaire, on peut aisément citer Golden Axe Beast Rider. Un jeu à la qualité discutable et qui n’a plus grand chose à voir avec ses ancêtres sur les consoles SEGA. Il a cependant la particularité d’être un jeu difficile et exigeant en raison d’ennemis très résistants et d’un système de contre très délicat mais aussi indispensable pour progresser.


Fiches jeux > Ninja Gaiden 2Golden Axe Beast Rider

Tests XM > Ninja Gaiden 2




Chapitre 3 : Conjuguez "leveler" à l’impératif !

Ah, le RPG japonais ! On a tous en nous un souvenir impérissable lié à ce genre, souvent en rapport avec des personnages marquants ou un évènement particulier. Mais l’on se souvient aussi de combats extraordinaires contre des ennemis qui paraissaient invincibles. De longues minutes à batailler pour finalement s’imposer. Sur Xbox 360, le RPG à la sauce nippone est un genre qui offre un bon challenge dans la majorité des productions parues. Lost Odyssey par exemple n’est pas de tout repos et nombreux sont les joueurs qui ont été surpris très tôt par l’ascension de la montagne sous la pluie et par la bête qui attendait tranquillement au sommet, prête à les croquer pour le déjeuner. Il y a surtout un titre qui surclasse ses homologues en terme de difficulté : Resonance of Fate. Contrairement à d’autres jeux du genre qui peuvent être appréhendés à force de patience et surtout de "leveling", le soft de Tri-Ace demandera une excellente connaissance des mécaniques de jeu et un sens de la stratégie aiguisé. Sans cela, la longue aventure proposée par Resonance of Fate risque d’être bien courte.

Egalement dans cette catégorie des J-RPG, citons The Last Remnant. Un bon jeu doté d’un système de combat dynamique qui a aussi la réputation d’être intraitable. Assez inégale, la difficulté du titre vous mettra face à des combats parfois extrêmement délicats. L’évolution des personnages étant très particulière et les ennemis s’alignant sur votre puissance, il faudra ruser et connaitre les méandres de ce système très complexe pour avancer.


Fiche XM > Resonance of FateThe Last Remnant

Test XM > The Last Remnant


Bonus Stage : Préparez la gousse d’ail

Tel Mario s’introduisant dans un passage secret, nous arrivons au passage bonus de ce dossier. Cette catégorie est mise à part pour deux raisons : la première est que l’on ne peut que constater la rareté et la simplification du genre infiltration. Sam Fisher peut désormais privilégier les armes et nettoyer un immeuble entier sans se soucier de la lumière ; il y a bien Violette de Velvet Assassin qui fait de la résistance mais à moins d’opter pour un niveau de difficulté supérieur, le titre reste accessible. La seconde raison de ce statut "bonus" vient de la nature du jeu sélectionné : archaïque à plus d’un titre, il n’est pas foncièrement difficile à appréhender tant son level-design est simpliste et sa progression dirigiste. Vous le reconnaissez peut-être, il s’agit de Vampire Rain. S’il est généralement connu pour sa médiocrité, il est assurément l’un des titres Xbox 360 qui met en scène des ennemis plus coriaces et plus puissants que dans un grand nombre de titres. Eau bénite ou crucifix n’y changeront rien, ces vampires sont quasiment indestructibles, bien plus rapides que vous et donc impossibles à semer. Ainsi, en dépit de ses défauts, Vampire Rain demeure le seul jeu d’infiltration Xbox 360 qui oblige à la jouer très fine en permanence, la faute à des armes quasiment toutes inutiles. En bref et pour de nombreuses raisons… Courage !

Fiche XM > Vampire Rain

Test XM > Vampire Rain




Chapitre 4 : Kill’em all !

Depuis quelques années, la plupart des jeux donnent les clés au joueur pour lui permettre de ratisser des colonnes entières d’ennemis sans sourciller. Et si certains jeux un peu fourre-tout ont su se montrer difficiles comme GTA : San Andreas sur la première Xbox, les titres Xbox 360 du genre ne proposent qu’un challenge modéré. Lorsque l’on se lance dans Dead Rising et que l’on observe tout ce qui se trouve dans le Mall de Willamette, réduire à néant cette horde de zombies semble facile. Mais rapidement, la rencontre avec les quelques détraqués bien humains peuplant certains magasins a vite fait de nous ramener les pieds sur terre. Aux commandes de Franck West, on a l’impression d’accumuler les échecs, chaque combat clôturé dans la sueur ouvrant vers une rencontre encore plus délicate. Et lorsque l’on rajoute à cela un système de sauvegarde n’autorisant aucune échappatoire, le joyeux n’importe quoi se transforme en une course effrénée à l’accumulation d’expérience, armé d’objets qui ont l’habitude de se casser au plus mauvais moment. De l’action, un timing serré et une difficulté qui ne cesse de croitre au fil des heures… Dure la vie de reporter.


Fiche XM > Dead Rising

Test XM > Dead Rising



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