Les premières previews de Dragon Quest III HD-2D Remake arrivent
Héritage familial
Les fans de la licence tout comme de nouveaux joueurs l’attendent probablement. Attendue pour le 14 novembre 2024, la revisite de Dragon Quest III se dévoile progressivement. C’est Tom Regan, rédacteur chez VGC qui a eu la chance d’en découvrir plus sur le remake tant attendu de la licence phare de la fin des années 80 de Enix : Dragon Quest. Rappelons que ce Dragon Quest III est en réalité le premier chronologiquement parlant puisqu’ il s’agit d’une préquelle où l’on incarne l’ancêtre d’Eldric, le héros de Dragon Quest I. Héritier des pionniers du J-RPG, ce Dragon Quest III, sorti sur NES en 1988 a ensuite été porté sur Super NES en 1996 puis sur Game Boy Color en 2000, et enfin sur téléphones en 2009. Aujourd’hui revu à l’aune des technologies de 2024, ce Dragon Quest III HD-2D Remake se veut, selon le rédacteur, être un «parfait point d’entrée à la franchise pour les nouveaux joueurs et joueuses».
Il semble que la découverte de cet invité chanceux se soit fait sur Switch, par désir de s’y essayer en mode portable. C’est tout d’abord le réarrangement des titres de la bande son imaginée par Koichi Suigyama et leur interprétation par l’orchestre symphonique du Tokyo Metropolitan qui marque les esprits du découvreur. Le charme des sons 8 Bits caractéristiques à l’entrée d’une auberge ou à la fin des dialogues se fond dans l’ orchestration profonde des nouveaux arrangements symphoniques. Durant l’heure qui lui a été offerte pour s’essayer au titre, Tom Regan apparait avoir pris un grand plaisir à parcourir les villes animées du conte médiéval proposé par Square Enix. La refonte visuelle est évidente grâce au moteur qui allie parfaitement le charme du 2D revisité à la sauce HD.
Le réalisateur Koichi Nakamura a d’ailleurs effectivement déclaré que «la technologie actuelle lui permet de pleinement réaliser sa vision artistique originale»
En plus de ces grands bouleversements graphiques, de nombreux changements savamment réfléchis viennent améliorer l’expérience de jeu. L’interface utilisateur est plus agréable et maniable et le système de sauvegarde devient évidemment bien plus simple et moins restrictif qu’il y a bientôt 40 ans. De quoi parfaitement profiter de l’aventure originale. Concernant le système de combat, celui-ci reste fidèle au matériau original, avec des combats au tour par tour, nécessitant de savoir manier épée et magie. Bien évidemment, il faudra savoir gérer son groupe composé d’un mage ou d’un guérisseur, entre autres. Tout comme dans les RPG héritiers de cet illustre ainé, il est nécessaire de définir ses stratégies en sachant se concentrer sur la guérison, la défense ou l’attaque. Mais le gameplay s’enrichit aussi de la possibilité de choisir les attaques individuelles de chacun des membres du groupe du héros, ou de faire correspondre le tempo de chaque affrontement avec une vitesse de combat réglable pour permettre d’occire les monstres en deux temps trois mouvements.
Du côté de la difficulté, celle-ci semble être modifiable à tout moment et permet de placer le curseur du mode «Dracky Quest» pour le plus aisé au mode «Draconian Quest» pour le plus ardu. C’est en somme un remake d’allure bien mené sans refondre totalement le jeu initial qui nous attendra en fin d’année. De quoi satisfaire des publics aux profils bien différents. Le joueur des années 80 qui prendra plaisir à revivre les aventures de son enfance dans une refonte visuelle et technique rendant l’expérience probablement moins ardue qu’à l’époque, ou l’enfant de ces joueurs quarantenaires pourra découvrir avec facilité ce pionnier des J-RPG qui a posé les jalons des systèmes de jeu chers au coeur des amateurs du genre, et dont Eiyuden Chronicle ou Octopath Traveler sont les dignes héritiers.