Test : Castlevania : Symphony of the Night sur Xbox 360
Die monster ! You don’t belong in this world !
Dans Symphony of the Night, on incarne Alucard, fils de Dracula, qui a pour objectif d’empêcher le réveil de son vampire de père, assez puissant pour amener chaos et destruction partout où il passe. Un scénario simple mais efficacement mené, avec quelques répliques cultes pour relever le tout (en VOST, cf. les titres des paragraphes du test). L’ensemble du jeu se déroule dans Castlevania, le château de Dracula, une entité diabolique située dans les sombres contrées roumaines de Transylvanie. Un décor idéal pour une bataille millénaire qui conduira Alucard vers sa destinée et celle des Belmont, famille emblématique dont les membres sont les héros des précédents épisodes de la série, comme le rappelle la très intelligente scène d’introduction de l’aventure.
En parcourant les couloirs du château, on réalise que, même vieillissants, les niveaux sont toujours aussi esthétiques.Arpentés par un Alucard animé avec grande classe, ils regorgent de détails, d’interactions, parfois inutiles dans la progression mais qui aident justement à s’immerger dans le jeu (passez au confessionnal). Le petit relookage graphique – qui peut être désactivé – apporte un plus non négligeable à l’ensemble.
En plus de ces superbes décors gothiques, on a droit à une bande-son tout simplement énorme, composée par Michiru Yamane, compositrice de nombreux titres Konami. Des morceaux rock, d’autres plus jazzy, en passant par quelques magnifiques passages aux accents religieux et le thème final, I am the wind (chanté par la même artiste que les génériques de Metal Gear), dont beaucoup se souviennent encore, c’est un véritable émerveillement. Simplement une des toutes meilleures bandes originales de jeu vidéo jamais produites.
Ah ! Alucard ! What is your business here ?
Passons au gameplay, et là aussi, SotN ne déçoit pas. Basé sur des commandes très simples, il propose une alternance de phases de plateformes et de combats. Bien entendu l’éventail de possibilités va bien au-delà de cela. Alucard peut ainsi récupérer un nombre énorme d’objets divers et variés, des armes magiques mais aussi des pouvoirs réalisables à l’aide de combinaisons de boutons. Il dispose de compétences évolutives type RPG et peut aussi se métamorphoser en certaines créatures à l’aide d’artefacts cachés sur la carte. Enfin, on peut lui trouver quelques compagnons qui l’accompagneront durant le jeu et l’aideront à l’occasion. C’est en explorant, en fouinant dans les recoins du château qu’on découvre la richesse du jeu. Castlevania, s’il est divisé en plusieurs sections, est en réalité un espace totalement ouvert où l’on peut déambuler à sa guise. Très peu linéaire, le soft regorge de cachettes, de chemins secrets qu’il n’est parfois possible d’emprunter qu’avec des pouvoirs spéciaux. Et pour ne rien gâcher, selon les choix effectués par le joueur, quatre fins différentes clôturent le jeu. La spécificité, c’est qu’on peut terminer le tout en seulement quelques heures, mais alors, d’une, on assistera à la «mauvaise» fin, et de deux, on passera à côté d’une grande partie de l’expérience, consistant en la recherche de tout ce qui aidera Alucard à se renforcer et devenir le combattant ultime. Tout explorer et débloquer toutes les fins demande forcément beaucoup de temps, d’autant plus qu’on est très peu guidé. Et finalement, c’est tant mieux, tant on prend plaisir à découvrir de nouveaux personnages, de nouvelles cachettes, de nouveaux monstres. Car oui, le bestiaire, immense, participe lui aussi au sentiment de démesure qui règne dans SotN. Riche. Profond. En un mot, monumental. La conclusion vient donc tout naturellement.
Devant la richesse du jeu, on ne saurait trop vous conseiller de vous référer à cette très bonnesoluce en cas de blocage ou de problème.
+
- L’ambiance, l’histoire, le design
- Gameplay plateforme-combat-RPG bien équilibré
- Les musiques cultes
- Immense, riche et très libre
- Très bonne durée de vie
- 800 points (9,60€) pour ça, c’est cadeau
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