Test : Forza Horizon 3 - Blizzard Mountain sur Xbox One
S’il y a bien quelque chose qui ne fait (et ne faisait à vrai dire) aucun doute, c’est que même sous la neige, Forza Horizon 3 est un régal pour les yeux. Au cœur des hautes montagnes le décor est tout autre mais l’émerveillement est relancé pour un tour. C’est d’ailleurs devenu une habitude avec Forza Horizon : la course qui ouvre sur la découverte d’une nouvelle terre met le paquet pour nous scotcher à l’écran et pour Blizzard Mountain, la mission est accomplie sans broncher. On repart donc pour une nouvelle série d’épreuves dans un environnement inédit donc, qui se démarque assez nettement des autres régions de Forza Horizon 3. Avec du bon comme du moins bon. Outre la nouveauté apportée par la conduite sur la neige et dont nous reparlerons un peu plus tard, Blizzard Mountain se distingue par sa configuration. Qui dit montagne dit relief et on retrouve avec cette extension des tracés parfois tortueux, parfaits pour des courses de côte endiablées.
Les routes de Blizzard Mountain sont dans l’ensemble bien pensées et permettent aux courses de se distinguer de celles vécues dans le jeu de base. On sent clairement que cet aspect a été travaillé. Mais cela semble avoir un prix : Blizzard Mountain est une petite région dont on fait très rapidement le tour. Avec ses 50 tronçons de route, il n’est même pas vraiment nécessaire de forcer pour toutes les découvrir très rapidement ; faire les courses proposées suffit à peu près pour explorer l’intégralité de la carte. Cela ne veut pas dire pour autant que l’on s’ennuie ou que l’extension manque de choses à faire. On retrouve ici les mêmes fonctionnalités en ligne que dans le reste du jeu pour enrober une progression solo composée d’une cinquantaine d’épreuves. Une moitié composée de couses de tous types et une autre où l’on retrouve les traditionnels radars, zones de drift et autres défis collector. On regrette quand même l’absence d’épreuve spéciale, comme les courses face aux avions et autres bateaux, qui auraient pu trouver leur place ici.
« une chose met tout le monde d’accord : la qualité du pilotage sur la neige et dans des conditions parfois extrêmes. Pour le coup, la neige et la glace n’ont pas seulement un intérêt esthétique mais influent directement sur la manière de conduire »
Les épreuves se débloquent progressivement, le temps pour nous d’accumuler des étoiles nécessaires au passage à la manche suivante. On oublie donc le système de fans pour quelque chose de plus classique mais pas moins efficace. Une manche se compose de cinq épreuves et chacune d’elles permet selon le résultat de débloquer jusqu’à trois étoiles. Le passage à la manche suivante s’obtenant au bout de dix étoiles, on progresse sans trop de mal bien qu’il faille reconnaître que l’IA constitue une opposition un peu plus farouche que dans le jeu de base. Comptez ainsi environ 5 heures pour vous hisser jusqu’à l’épreuve finale. Bien sûr, il faudra cravacher un peu plus longtemps si l’on vise les 160 étoiles, la découverte des 25 panneaux bonus et de l’unique trésor de grange. Par ailleurs, Blizzard Mountain propose des nouveaux véhicules, en nombre restreint certes (sept) mais qui constituent une belle sélection, entre monstres sacrés signés Lancia, Focus RS RX de Monsieur Ken Block ou encore concept car tout-terrain de chez Nissan.
C’est donc en fonction de l’intérêt que chacun porte à l’accomplissement total ou non des épreuves et surtout à l’envie de vivre tout ça en ligne, entre copains, que varie la durée du temps passé sur ces terres enneigées. Toutefois, une chose met tout le monde d’accord : la qualité du pilotage sur la neige et dans des conditions parfois extrêmes. Pour le coup, la neige et la glace n’ont pas seulement un intérêt esthétique mais influent directement sur la manière de conduire. Il est d’ailleurs fortement conseillé (si ce n’est indispensable) de chausser des pneus neige pour espérer venir à bout des tracés parfois fortement enneigés. Et ce n’est pas tout puisque de véritables tempêtes s’abattent ponctuellement sur Blizzard Mountain, transformant les courses en de vraies épreuves de concentration et d’anticipation avec une visibilité très réduite (courir la nuit et avec la tempête est un vrai challenge). Couplées aux tracés sinueux, les conditions météorologiques extrêmes font de Blizzard Mountain une extension qui compense assez intelligemment sa modeste taille par une expérience suffisamment différenciable de l’originale pour justifier tôt ou tard du trajet jusqu’en montagne.
+
- Expérience de conduite renouvelée
- Bonne sélection d’épreuves
- Tracé des routes travaillé
- Encore une fois très beau
-
- Carte un peu trop petite
- Pas d’épreuve « spéciale »