Test : IL-2 Sturmovik : Birds of Prey sur Xbox 360
Hitler, Churchill et Staline sont dans un avion…
La série des IL-2 à toujours marquée de par ses deux gameplay, arcade pour le néophyte boutonneux avide d’explosions aériennes et simulation pour le trentenaire confortablement installé dans son salon qui a déguisé sa femme en hôtesse de l’air et est bien décidé à en découdre avec la Luftwaffe. La plupart des grandes batailles à travers l’Europe seront jouables dont la France, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Russie. Chaque bataille se jouera à travers les yeux du pauvre gus qui se trouvait là et qui, entre deux brochettes de nazis, devra quand même veiller à l’intégrité de sa carlingue ! Chaque bataille est entrecoupée de cinématiques en images d’époque ce qui donne un cachet encore plus historique et reste très agréable à regarder. Coté graphisme le tout est bluffant de vérité, mention spéciale aux batailles se déroulant au soleil levant ou couchant. Les effets d’explosions sont très bien rendus et les avions en flammes se crashant devant vous exploseront votre écran. Si par aventure vous passez à travers la fumée émise par votre proie vous verrez apparaître des tâches d’huile sur votre cockpit qui vous gêneront forcément pour la suite immédiate du combat, petit détail certes mais qui renforce une fois de plus la crédibilité du titre. Mais tous ces détails techniques ont un prix : le frame rate qui descendra dans les abysses bien trop souvent et qui donnera aux joueurs PC un gros sentiment de déjà vu, vous savez comme quand vous vouliez jouer à Doom 3 sur votre Pentium 2, vous pensiez que le bullet time était activé ? Non vous jouiez à trois images secondes. Ah la nostalgie du jeu qui rame…
Les oiseaux de proie en proie aux oiseaux
J’adore et je suis demandeur de décollage/posage d’avions, dans trop de jeux qui se veulent des simulations aériennes nous n’avons pas la possibilité de nous poser et ni de décoller d’ailleurs. Ici le joueur/pilote peut décoller et se poser, et ça mes petits amis lecteurs c’est gage de qualité dans un jeu de simulation aérienne. Le train d’atterrissage qui ralentit l’avion par son frottement dans l’air. Le soucis du détail n’est pas poussé à son paroxysme mais est bel et bien là ! En mode simulation le HUD sera même purifié de toutes les aides afin de donner au joueur le champ libre et surtout l’amputera de l’aide au tir qui l’obligera à anticiper le mouvement de l’avion adverse pour lui faire feu avec ses mitrailleuses, un exercice qui est loin d’être simple croyez moi. Le nombre de munitions ainsi que le respawn sont également configurables au début de chaque mission. Autant dire qu’en mode Steven Seagal, aucun respawn et une boite de cartouches, il va falloir faire mouche à chaque tir ! Car surtout en mode simulation les ennemis vont vous donner du fil à retordre, les tonneaux et décrochages forcés seront de mise pour semer ses poursuivants.
Avec plus d’une vingtaine de missions le jeu donne un sentiment de linéarité, mais c’est le genre qui veut ça. Pour casser la routine beaucoup de contenu est déblocable et bien entendu un mode online est lui aussi disponible pour lancer des batailles seuls ou en équipe allant jusqu’à seize joueurs.
+
- Effets graphiques très agréables
- Combats prenants
- On peut décoller et se poser !
-
- Frame rate au ras des pâquerettes
- Difficulté de certaines missions
- Des passages un peu longs
