Jeux

The Last Oricru

A-RPG | Edité par Prime Matter

8/10
One : 13 October 2022 Series X/S : 13 October 2022
27.10.2022 à 11h24 par

Test : The Last Oricru sur Xbox Series X|S

Bievenue à Wardenia

Le style Souls est assurément à la mode ces derniers temps. Plein de titres se veulent être de la trempe des licences Dark Souls ou Demons Souls. Aujourd'hui, seul Elden Ring a su tirer son épingle du jeu. Mais, un studio indépendant tchèque, inconnu au bataillon, nommé Goldknights espère se faire une place au soleil. Pour cela, il est aidé par l'éditeur Prime Matters, le nouveau label de Plaion, anciennement Koch Media.

Dans The Last Oricru, ça commence mal. Le joueur débute dans une sorte de vaisseau spatial et meurt. Nous aurions aimé un meilleur début car là, ça sent pas très bon. Mais, une Intelligence Artificielle se met à vous parler et vous demande de lui faire confiance en vous proposant de suivre un programme d’entraînement qui ressemble à un gros didacticiel qui permet d’apprendre les bases du combat, de la défense et de l’esquive. A votre réveil, vous avez été propulsé dans un territoire où la magie se mêle à la fantasy avec pour but de retrouver la Dame Du Lac.

A votre réveil, vous êtes donc dans un monastère et le maître des lieux vous informe que vous êtes un Elevé et que vous n’êtes pas le seul. Il vous affuble du nom de Silver et il vous apprend également que vous ne pouvez pas mourir, du moins, vous pouvez ressusciter indéfiniment grâce à la ceinture que vous portez. L’ensemble n’est pas très clair mais, cela incite le joueur à vouloir en savoir plus. Et du coup, des questions se posent, comment sortir du monastère ? Que sont les Elevés ? Où se trouve la Dame Du Lac ? Que suis-je venu faire dans cette galère ?

The Last Oricru

La dernière question est volontaire car la première heure de jeu est une galère sans nom. Toute cette partie fait office de prologue mais c’est réellement trop étiré en longueur. Le monastère est vraiment petit, cependant, il est très simple de s’y perdre. Les quêtes proposées ne sont pas forcément très intéressantes. Les dialogues sont parfois trop longs mais essentiels pour la suite du jeu avec des choix déterminants qui vous seront proposés. Ces choix influent sur la façon dont les PNJ (Personnages Non Jouables) vous verront. Il y a plusieurs factions dans le jeu et suivant vos réponses, vous n’aurez pas les mêmes liens avec les uns ou les autres. Cependant, il faut persévérer ! Une fois ce prologue passé, le jeu se décante et nous nous trouvons dans un monde semi-ouvert qui devient beaucoup plus intéressant. N’abandonnez pas durant la première heure de jeu, ayez la force et le courage de sortir de ce maudit monastère.

D’un point de vue graphique, le jeu est largement dans les standards des jeux des années 2000-2010. Clairement, nous espérions mieux d’un jeu de 2022. Pour leur défense, il faut rappeler que les développeurs travaillent dans un petit studio indépendant, ce qui n’empêche d’ailleurs pas de faire face à une direction artistique intéressante. Le titre est attrayant, les décors ou les différentes factions, voire même les monstres nous transportent vraiment dans son univers. Malheureusement, le jeu est confronté à de nombreux bugs. Même si une mise à jour récente a su en épurer une bonne partie, il en reste, ce qui a tendance à être énervant. Il faut souligner que le jeu est jouable en coopération en ligne mais également hors ligne.

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Le gameplay est essentiellement basé sur l’esquive et le contre. Nous sommes bien en présence d’un Souls-Like mais le titre arrive quand même à se démarquer. Il lorgne aussi du côté du RPG avec les points de compétences et les armes de différents niveaux. L’équipement se révèle être le nerf de la guerre pour bien avancer. Il ne faut pas hésiter à ramasser tout ce que vous pouvez afin de vous équiper du mieux possible. Si jamais, vous mourrez, vous pourrez revenir sur votre lieu de mort afin de récupérer l’expérience perdue. Oui, l’influence Dark Souls est bien présente. Il faut aussi faire attention à bien vous repérer car il est possible de se perdre aisément dans le jeu car il n’y a aucune indication sur la carte de votre lieu de quêtes.

La prise en main, malgré l’aide du didacticiel, est délicate et demandera pas mal de temps avant avant que vous ne la maîtrisiez. Les combats en un contre un peuvent se révéler assez simple. C’est surtout en présence d’un groupe d’ennemis qu’il faut faire le plus attention. L’IA adverse est bien pensé et n’hésite pas à vous encercler ou à vous attaquer de loin pour ne pas que vous avanciez. C’est clairement le gros point fort du jeu. Concernant les différents boss que vous pourrez rencontrer, il faudra aussi bien apprendre ces attaques pour bien esquiver. Attaquer tête baissée n’est pas une option dans The Last Oricru. Finesse, esquive et infiltration seront vos alliés les plus précieuses.

8/10
Au final, The Last Oricru est une petite surprise de cette fin d'année. Le mélange de fantasy et de science-fiction fonctionne à merveille et les développeurs tchèques de Goldknights sont parvenus à proposer un jeu très sympathique qui a au moins le mérite de casser les genres et les codes du Souls Like, dans lequel il puise toutefois aisément son inspiration

+

  • Mélange fantasy/science-fiction réussi
  • Système de combat maitrisé
  • Scénario intéressant
  • Jouable en coop hors ligne et en ligne

-

    • Première heure de jeu
    • Manque de point de repères
    • Graphismes parfois datés