Test : Metal Gear Solid HD Collection sur Xbox 360
The Big Boss
Au menu de cette compilation, Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty, Metal Gear Solid 3 : Snake Eater (respectivement dans leur édition Substance et Subsistence) et enfin Metal Gear Solid : Peace Walker, sorti originellement sur PSP. Vous l’aurez sans doute noté, l’absence de Metal Gear Solid premier du nom, sans doute l’un des meilleurs épisodes de la série. Si nous nous interrogeons, nous désespérons même, d’une telle décision, la présence des deux épisodes matricielle de la saga en bonus, disponibles à l’époque sur MSX, réconfortera un minimum les fans purs et durs. A plus forte raison que ces épisodes sont jouables dès le départ, sans avoir à les débloquer au préalable comme c’est bien souvent le cas.
Ici, nous ne sommes pas face à des remakes de ces trois épisodes (plus deux), à l’instar de Metal Gear Solid : Twin Snakes, ou plus récemment Halo : Combat Evolved Anniversary. Il ne s’agit que de simples portages HD, sans valeur ajoutée, ni bonus supplémentaires à même de satisfaire le fan qui aurait déjà parcouru les jeux en long et en large. Cependant, l’opportunité de rejouer à ces épisodes en haute-définition est en soi un cadeau suffisant pour qui a déjà tenté l’aventure – baveuse et floue – d’une PS2 connectée à un écran plat. Un simple lifting donc, qui ne modifie en rien le gameplay.
Point fort appréciable : dès l’entrée du DVD dans le lecteur, le menu de sélection, sobre au possible, entre MGS 2 et 3, apparait (MGS : Peace Walker disposant d’un DVD individuel). Autre point positif, la possibilité, dans les deux cas, de consulter les manuels d’époque des deux titres. Cependant, la consultation de ces derniers ne peut se faire en cours de jeu. Plus fâcheux encore, l’impossibilité de retourner au menu de sélection des épisodes en cours de jeu. Il faudra pour cela redémarrer la console. Ce n’est en rien un véritable point noir, après tout, on passe rarement d’un épisode à l’autre toutes les cinq minutes. Mais c’est tout de même le genre de possibilité qui aurait été appréciable, sans être indispensable.
New York 1997
Si graphiquement, les titres commencent à accuser leur âge, ils n’en restent pas moins agréables à l’œil. N’oublions pas que nous sommes face à ce qui ce faisait de mieux graphiquement sur la génération précédente. Et cette légère retouche graphique joue sans conteste en leur faveur. Il en va de même pour le gameplay. Les premières minutes sont douloureuses tant le gameplay de la série peut s’avérer rigide au regard des standards actuels. Mais quelques minutes d’adaptation suffisent pour se replonger dans le bain et savourer comme il se doit ces titres légendaires. Les Metal Gear possèdent un gameplay bien à eux, et traversent les générations avec une facilité insolente. Bien aidés, il faut l’admettre (même si là encore, ce ne sera pas du goût de tout le monde) par la profondeur de leur scénario et leur mise en scène cinématographique où s’affrontent des personnages tous plus charismatiques les uns que les autres.
Evidemment, console dernière génération oblige, les temps de chargement sont considérablement réduits, ce qui n’est pas pour nous déplaire. La gestion du multijoueur en ligne étant sans conteste ce qui s’est le plus amélioré ces dernières années, les joueurs pourront profiter des parties en ligne dans le plus grand des conforts, en particulier sur l’épisode Peace Walker. Dommage cependant que le multijoueur en lui-même ne soit pas à la hauteur de la série.
+
- Un gameplay toujours aussi efficace
- Des temps de chargements réduits
- Cinq jeux à petit prix
-
- Ne manque que le premier épisode
- Et quelques bonus inédits supplémentaires
- Un multi anecdotique