Test : Mortal Kombat 11 Ultimate sur Xbox One
Time Bomb
Mise à jour du test de Mortal Kombat 11 (19/11/2020), avec l’Ultimate Edition sur Xbox Series X
Quoi de mieux pour accompagner la sortie des toutes récentes Xbox Series X/S qu’une édition ultime de l’excellent Mortal Kombat 11 ?
Au menu de ce buffet copieux, vous pourrez retrouver tout le contenu de la version originale, agrémenté des dernières mises à jour d’équilibrage et de corrections des rares soucis rencontrés par les joueurs en lignes. Le scénario supplémentaire Aftermath (dont le test complet est à lire sur Xbox-Mag) ainsi que les personnages supplémentaires qui l’accompagnait sont également disponibles immédiatement. Pour accompagner cette édition ultime du combat mortel, Netherealms propose également un kombat Pack 2 comprenant trois nouveaux personnages, pour un roster final de tout de même 37 combattants divers et variés.
Du côté des nouveaux venus, on retrouve le personnage le plus réclamé par les fans de la saga : Mileena. Le clone de Kitana, toujours accompagnée de son duo de saï, propose un style de combat souple et équilibrée et réjouira les amateurs de gore via un fatal blow qui n’aurait pas démérité en tant que fatality. L’autre personnage issue de la mythologie Mortal Kombat qui fait ici son retour est le ninja aux couleurs pas forcément discrètes : Rain. Cet émule de Hydro-Man, pouvant transformer l’intégralité de son corps en H2O, profite d’une palette de coups spéciaux particulièrement redoutable et variée, le rapprochant immédiatement du top 5 des meilleurs combattants. Les fans de Queen seront aux anges devant sa fatality rendant directement hommage au clip de Bohemian Rapsody. Enfin, le kombat pack 2 nous gratifie d’un guest aussi surprenant que génial en la personne de Rambo, doublé dans sa version originale par Sylvester Stalone himself et son doubleur officiel -peu motivé- pour la version Française. Le vétéran du Vietnam et d’Afghanistan, toujours accompagné de son fidèle poignard dentée, est très agréable à utiliser, particulièrement pour les joueurs patients via son système d’attaque lié à l’utilisation de pièges divers. Le personnage est excellent et on prend un grand plaisir à le voir partir dans une partie de laser quest via son friendship ou dans un combat contre son ami Arnold ici dans la peau du T-800. On est cependant un brin déçu -une fois de plus- de retrouver un personnage aussi bien travaillé, mais en soit totalement anachronique, au milieu d’une licence aussi marquée que Mortal Kombat, plutôt que dans un jeu entièrement dédié à ce concept.
Concernant les ajouts techniques liés à la compatibilité avec la Xbox Series X, Netherealms a clairement vu les choses en grand. Déjà l’excellent mode histoire profite désormais de cinématiques intégralement en 4K magnifiant encore plus la réussite de sa mise en scène. Toujours en 60 FPS in-game, le jeu est encore plus beau qu’il ne l’était day one, avec une résolution tout simplement bluffante qui ne laisse pas entrevoir le moindre pixel d’aliasing. Cerise sur le gâteau, les temps de chargements se voient réduits au strict minimum et vous pourrez enchaîner des combats sans perdre trop de temps entre chaque changement de personnages. De plus, et hormis tout le contenu supplémentaire liés aux personnages, décors ou encore costumes, la mise à jour vers la Xbox Series X/S est totalement gratuite pour les possesseurs de la version simple du jeu.
Article d’origine, avec Mortal Kombat 11 testé sur Xbox One X
Avant de revenir en détail sur le fond et la forme de Mortal Kombat 11, un rapide tour du casting est de mise. Des le départ, vous aurez le droit à 23 personnages disponibles, plus un à débloquer en jouant quelques heures au mode histoire et un autre offert en bonus de précommande (ou vendu 5.99€ séparément). Fidèle à la tradition, le jeu nous permet également d’affronter un boss non jouable. Six personnages, toujours inconnus pour le moment, seront ensuite disponibles via le Kombat Pass, vendu séparément ou inclus dans l’édition Premium. Ce qui nous donne un total TTC de 32 personnages, parfaitement dans la moyenne de la trilogie actuelle, Mortal Kombat –que nous appelleront MK à partie d’ici- en comprenant 34 (27 de base, 4 en DLC et 3 boss non jouable) et MK X, 32 (24 au démarrage, 1 en bonus de précommande, 6 en DLC et 1 boss non jouable). Dans ce roster plutôt copieux, la grande majorité des personnages est directement reprise de l’épisode X : Johnny Cage, Sonya Blade, Cassie Cage, Jax Briggs, Sub Zero, Jacqui Briggs, Raiden, Scorpion, Kano, Liu Kang, Kitano, Kung Lao, Kotal Kahn, D’Vorah et Erron Black. Des vétérans de MK font également leurs réapparitions : Baraka, Noob Saibot, Kabal, Jade, Skarlett ainsi que Shao Kahn, boss final désormais jouable. Au rang des nouveaux visages, on (re)découvre Frost -dévoilée dans l’épisode Deadly Alliance sur Xbox en 2002- après une apparition remarquée dans le mode histoire de MK X. Geras, Kollector et Cetrion constituent quand à eux le quota de nouvelles têtes. Un casting solide et varié en somme, permettant à tout le monde de trouver son bonheur. On peut toutefois regretter une certaine timidité concernant la nouveauté, MK X ayant été particulièrement généreux en nouveaux visages. On regrette également le retrait d’excellents personnages comme Kung Jin et Takeda Takahashi, disparus sans donner de nouvelles.
Si l’on ne va pas revenir en détail sur l’intégralité du casting, la plupart étant apparu il y a déjà 27 ans dans l’épisode fondateur, prenons quelques lignes supplémentaires pour vous présenter les nouveaux venus. Kollector déjà. Sous ce pseudonyme ridicule, se cache le nouveau représentant des populations indigènes de l’Outworld. Disposant de deux bras de plus que les Shokan, ce dernier profite donc de ses 6 membres supérieurs et d’une large collection d’armes, conservées précieusement dans sa besace, pour faire transpirer son adversaire et collecter sa tête en guise de trophé. Assez facile à jouer et très ouvert à la customisation, il est probablement le nouveau personnage le plus susceptible de s’imposer auprès des joueurs. Viens ensuite Geras, armoire à glace et bras droit de la grande méchante de l’histoire. Capable de contrôler les sables du temps, sa rigidité et son manque de charisme évident sont compensés par l’ingéniosité de ses mises à mort basées sur le flux temporel. Unique goutte de finesse au milieu de ce duo de brutes. Cetrion quand à elle n’est rien de moins que la sœur de Shinnok, ancien seigneur du NetherRealm et boss final de MK X. Déesse ancienne contrôlant la nature, elle fera le bonheur des amateurs d’effets visuels, à défaut de réellement convaincre les amateurs du corps à corps. Sous ce trio pas forcément très marquant, les nouveaux personnages ne sont clairement pas l’attrait principal de MK 11.
Mortal Kombat est une série misant beaucoup sur la violence et la brutalité de ses combats. Via des hectolitres de sang déversés à chaque coup portés, des fatalités aussi tordues en terme de combinaisons à réaliser que d’inventivité dans la mise à mort ; ou encore les brutalités vous permettant de finir un combat de manière… brutale. Malgré tout, les développeurs de NetherRealm Studios n’oublient jamais d’en peaufiner le fond, pour permettre plus qu’un simple défouloir gore d’inspiration Z. Bien que partie sur les fondations d’un clone gore et rigide de Street Fighter 2, la série n’aura cessé de se réinventer tout au long de ses nombreux épisodes, le système de combat ayant été revu et corrigé à de multiples reprises. MK 11 ne déroge pas à cette règle et si les bases ne sont pas chamboulées en comparaison de ses deux prédécesseurs, le gameplay se renforce de plusieurs particularités lui donnant la possibilité de se démarquer. Premièrement, au revoir les attaques X-Ray inaugurées avec MK. L’effet est toujours présent mais ne se dévoilera que lors de contre-attaques particulièrement violentes et bien placées, ou lors de l’utilisation de certains éléments du décor en guise d’arme. A la place on retrouve désormais une technique dénommée Fatal Blow qui ne pourra être lancée qu’à partir du moment où vous atteindrez le dernier tiers de votre jauge de vie et une seule fois par combat. Plus personnalisés que les X-Ray, les Fatal Blows conservent le côté spectaculaire et violent de l’action, tout en permettant de renverser la vapeur en cas de coup dur et en cassant moins souvent le rythme des combats.
«Une des raisons du succès de la série a toujours été son contenu plus que solide en ce qui concerne l’expérience solitaire. MK 11 ne déroge pas à la règle en proposant une fois de plus un mode histoire fabuleux mettant un point (final ?) à la trilogie initiée par MK en 2011″
MK11 se permet également quelques emprunts à la concurrence, notamment à la série King of Fighters, via un système d’annulation d’un coup spécial par un autre, permettant de surprendre son adversaire avec le timing adéquat. On fait un petit tour également du côté de Dead or Alive, avec un système de contre au millième de seconde vous permettant d’effectuer une contre-attaque particulièrement efficace en cas de réussite. Des nouveautés bienvenues, qui renforceront probablement l’attrait de la scène e-sport et des joueurs acharnés qui permettent le succès et la renommée d’un jeu de combat sur la durée. Les joueurs « amateurs » ou aux réflexes moins aguerris, pourront quand à eux compter sur un mode entrainement riche d’une dizaine de tutoriels permettant d’essayer de maîtriser coups spéciaux, combos et contres. Vous pourrez même étudier les animations des coups basés sur le nombre d’images par seconde de chaque attaque et la façon dont-elles vous laisseront plus ou moins à la merci des attaques de l’adversaire. Parfait pour les élèves studieux et les amateurs de statistiques pointues, les cancres du fond de la classe préférant probablement s’essayer au mode entrainement de fatalités. Ce mode qui vous permettra de les tester sans avoir besoin de remporter un long et périlleux combat. La jauge de pouvoir est également modifiée dans cet opus. Fini la jauge unique en 3 temps qui vous permettait d’envoyer votre X-Ray une fois totalement chargée. Vous aurez désormais accès à deux jauges distinctes, chacune en 2 temps : l’une dédié aux contres et à l’utilisation des éléments du décor et la deuxième vous permettant d’envoyer des coups spéciaux boostés, sans sacrifier votre super coup. Le gameplay se voit donc renforcé tout en permettant au plus novice de s’amuser immédiatement. Le niveau en ligne quand à lui se voit encore plus relevé qu’avant. Autant dire que si vous n’êtes pas patient ou doué de réflexes surhumains, vous allez passer un très mauvais quart d’heure lors de vos combats avec d’autres joueurs en ligne.
Bien que son avenir se jouera principalement sur le jeu en ligne et la compétition, Ed Boon et son équipe n’ont pas oublié les joueurs solitaires qui se contentent de se frotter à une IA, plutôt qu’à des joueurs (sur)humains. Une des raisons du succès de la série a toujours été son contenu plus que solide en ce qui concerne l’expérience solitaire. MK 11 ne déroge pas à la règle en proposant une fois de plus un mode histoire fabuleux mettant un point (final ?) à la trilogie initiée par MK en 2011. Après avoir revisité les 3 premiers épisodes fondateurs, via un voyage dans le temps de Raiden, et le combat contre Shinokk 20 ans plus tard, dans sa suite. MK 11 reprend exactement après la scène post-générique de MK X. C’est-à-dire après que Liu Kang et Kitana, désormais souverains du NetherRealm, ont reçu la visite d’un Raiden désormais convaincu que la meilleure défense du royaume Terre est l’attaque des autres mondes. Il se retrouvera rapidement confronté à la colère de Kronika, déesse du temps, lassée de voir le dieu de la foudre faire joujou avec les couloirs du temps. Dotée d’une réalisation magnifique, d’un doublage VO comme VF -la synchro labiale en moins- et d’un habillage sonore soignés, la campagne vous entraînera dans une aventure prenante et réussie, bourrée de rebondissements et de références au passé. Vous aurez ainsi le droit à plus de 5 heures d’action non-stop et même quelques moments introspectifs plutôt réussis. La campagne profite des avancées technologiques pour ridiculiser totalement celle de MK d’un point de vue technique et se débarrasse des passages inutiles de QTE présents dans MK X. En écho à la campagne déjà magnifique de Injustice 2, quelques chapitres permettent également de choisir entre deux personnages, pour assurer une certaine re-jouabilité, bien qu’il n’y ait aucuns embranchements scénaristiques, ni de fin cachée. Nécessitant obligatoirement d’avoir fait les 2 volets précédents pour en apprécier les références et les ramifications, la campagne à elle seule vous assurera la dose de spectacle et le bonheur simple d’un Johnny Cage explosant les coucougnettes de Kano façon Jean-Claude Van Damme.
Une fois l’histoire terminée, aucune raison de désinstaller le jeu, les modes solo étant une fois de plus particulièrement bien remplis. Dans les tours du temps aux challenges plutôt corsés en rotation constante, vous devrez remporter des défis de plus en plus durs afin de profiter de récompenses importantes. Un système -douteux- d’objets à utiliser facilitera votre progression, mais vous obligera à sacrifier de précieuses ressources. Plus classiques, les biens nommés tours klassiques, font office de mode arcade (vous permettant de voir les fins alternatives de chacun des personnages), de mode survie et de mode infini. Autant dire que vous aurez largement de quoi vous amuser contre l’IA tout en vous remplissant les poches. Une fois les bourses bien pleines, direction la Krypte pour dépenser vos précieuses pièces d’or, sous forme cette fois-ci d’un jeu d’action en vue à la troisième personne. Vous pourrez explorer librement l’île de Shang-Tsung afin d’ouvrir des centaines de coffres pour accumuler autant de récompenses sous forme d’objets, de nouvelles fatalités, de skins ou encore de croquis. Vous pourrez utiliser des objets, interagir avec des éléments des décors et même résoudre des énigmes. Un véritable jeu à part entière, entaché néanmoins par un système de paiement découpé en trois monnaies différentes, or, âmes et cœurs et surtout un prix à l’achat très élevé et surtout totalement aléatoire. La chasse au trésor donne finalement plus l’impression d’être dans une foire à la lootbox qu’autre chose. Bien que solo, la krypte nécessite également une connexion constante obligatoire à internet difficilement excusable. Une mise à jour de rééquilibrage est d’ores et déjà prévue afin de remettre de l’ordre dans ce bazar géant. Nous vous conseillons donc de patienter encore un peu avant de vous y lancer plutôt que de dépenser inutilement vos gains durement gagnés au fil des combats. Avec MK 11 les modes multijoueurs ne sont évidemment pas en reste. Versus simple, classé, roi de la colline, tournoi… Vous aurez l’embarras du choix et vous trouverez des joueurs en ligne quasi-immédiatement. De manière plus anecdotique, vous pourrez également programmer une équipe IA afin d’affronter d’autres joueurs en lignes et vous rapporter des récompenses quotidiennes. Les modes de jeu en local sont quand à eux réduits au strict minimum du versus et de la création de tournoi.
Chaque épisode de Mortal Kombat tente d’avoir son identité propre en proposant systématiquement une particularité affectant le gameplay. Si MK proposait un mode Tag Battle qui n’aura pas vraiment marqué la série, hormis par le fait qu’il permettait d’en profiter jusqu’à 4 joueurs offline, MK X mettait quand à lui les petits plats dans les grands en proposant pas moins de 3 styles de combats différents par personnages. Cette fois-ci, NetherRealm Studios ont repris le concept, payant dans tout les sens du terme, qui faisait déjà la particularité de Injustice 2. Vous pourrez désormais totalement customiser chaque personnage à votre guise via des éléments d’armure affectant autant son visuel que ses performances. Vous pourrez également interagir sur tout les détails du personnage, du choix de l’animation d’avant combat, en passant par les fatalités, à la sélection des coups spéciaux et bien évidemment sur son apparence via une très large palette de skins. Le tout passe évidemment par un système proche de la lootbox à remporter dans les tours, les combats en lignes ou tout simplement dans la krypte déjà citée. Bien que sympathique dans le principe et rendant plutôt bien visuellement, le procédé est forcément rébarbatif et le côté aléatoire de l’opération renforcera à la frustration de ceux qui souhaiteraient uniquement customiser leurs quelques personnages préférés. A chacun de voir s’il accrochera ou non à la carotte de la complétion à 100% qui poussera les plus acharnés des joueurs pendant des centaines d’heures. Les autres se contenteront des quelques miettes récupérés lors du passage à la krypte ou la complétion des modes solo.
Un petit mot enfin sur la forme resplendissante de MK 11. Techniquement parlant le jeu est une réussite intégrale sur Xbox One X et les captures parlent d’elle même. Beau à tous les instants, que ce soit lors des cinématiques ou en plein cœur des combats, les temps de chargements sont invisibles et le framerate, bloqué à 60 FPS, absolument jamais mis en défaut. Les nombreux décors sont pleins de vie, en plus d’être riches en détails et remplis d’objets utilisables pour ridiculiser votre adversaire. Parmi la vingtaine de lieux visités, on notera un klub de kombat du Dragon Noir dans lequel on pourra brandir une tronçonneuse, un bateau perdu en plein cœur d’une tempête sur un océan de sang ou encore une arène du NetherRealm remplie de monstres géants et rappelant immédiatement l’arène Petrakani sur Géonosis. Les personnages ne sont pas en reste. La modélisation franchit encore un gap avec l’épisode précédent, avec des visages et expressions criants de vie, aux animations faciales et corporelles dignes d’un film d’animation à gros budget. Bluffant. Le redesign parfois délicat de certains personnages pourra être facilement corrigé en passant par les nombreux skins disponibles. Que l’on adhère ou pas au système d’armure, difficile de ne pas être en admiration devant les détails et les différents styles que peuvent récupérer nos personnages au fil du loot. Concernant les animations d’avant combat, les développeurs de NetherRealm Studios ont une fois de plus entrepris un travail de titan avec des dialogues entre personnages variés et des animations pré-combats impressionnantes. Les fatalités ne sont pas en reste avec une fois de plus un déluge de violence : décapitation, lapidation et même cannibalisme, le tout graphiquement somptueux. C’est bien simple, MK 11 est très largement le plus beau jeu de combat de la génération actuelle et se paie même le luxe de figurer dans le top des plus beaux jeux tout court, toutes plateformes confondues.
+
- Gameplay accessible mais pas simpliste
- Technique irréprochable couplée à une DA sublime
- Mode histoire brillamment mis en scène
- Très gros contenu solo et multi
- La liberté et la diversité dans la customisation
- Toujours aussi inventif et décomplexé dans la violence
-
- Système de loot et d’armures qui en lassera beaucoup
- Contenu des coffres aléatoires dans la krypte
- Connexion obligatoire en solo