Test : SKATE 3 sur Xbox 360
Tony n’est plus, longue vie à Skate.
Après deux épisodes prenant place dans la ville de San Vanelona – mix entre San Francisco, Vancouver et Barcelone – c’est désormais Port Caverton qui vous ouvre gracieusement les bras pour utiliser comme il se doit votre planche et ses quatre roulettes. Surnommé la légende depuis vos exploits dans la première ville fictive de la licence, c’est une nouvelle mission qui vous attend dans cette nouvelle cité inspirée de nulle autre déjà existante. Vous devrez donc développer votre propre marque de planche et ainsi comptabiliser le nombre de boards distribuer aux quatre coins du monde pour mesurer votre performance et vos capacités à réussir les différents défis qui vous seront proposés. Pas de grosses nouveautés donc puisque le pitch n’est qu’un prétexte à faire ce que l’on vous demandait déjà dans les précédents titres de la licence. Bien évidemment, la création de votre avatar sera le point de départ de cette nouvelle aventure qui vous entraînera dans les tous nouveaux quartiers créés pour l’occasion.
Université, port, centre-ville, on constate rapidement et avec grand étonnement que la ville de Port Caverton est divisée en trois quartiers bien distincts. Là où San Vanelona nous permettait de crapahuter à travers toute la ville sans jamais avoir besoin de se téléporter, il faudra désormais compter sur ce mode de transport peu ragoûtant pour joindre une zone ou une autre. Difficile alors de prendre autant de plaisir à explorer l’univers de ce Skate 3 ce qui décevra sans doute les plus baroudeurs d’entre vous. Malgré cela, le principe du jeu reste le même et il vous faudra alors enchaîner les défis afin d’en débloquer de nouveaux, avoir accès à de nouveaux accessoires pour personnaliser votre skateur mais également déverrouiller de nouveaux adeptes de la planche à roulettes, qu’ils soient pro ou non, et c’est bien ce dernier point qui cache la plus grande nouveauté de cet opus.
Un pour tous, tous pour Skate !
Que ce soit en mode Carrière ou en multijoueur il serait donc possible de participer à des compétitions à plusieurs contre d’autres teams. Votre nombre de boards vendu vous permettra de créer jusqu’à 4 nouveaux avatars qui se joindront à vous lors des épreuves de contests ou de Deathrace. Quant aux parties en ligne, il vous sera donné la possibilité de créer votre équipe de vainqueurs ou d’envoyer des requêtes à des équipes déjà en place. Un petit plus qui permet de développer le côté communauté de la licence qui ne proposait jusque là que de partager photos et vidéos de vos exploits. A cela s’ajoute également la possibilité de créer votre propre skate park, à l’aide de divers éléments présent déjà présent dans l’éditeur ou débloquable au fur et à mesure de votre progression dans le jeu. Attention toutefois pour ceux qui souhaiteraient acquérir le jeu sur le marché de l’occasion, Skate 3 est le premier titre d’Electronic Arts à bénéficier d’une clé d’activation pour accéder à tout cet aspect communautaire.
Ce que l’on pourra tout de même regretter et qui va en totale contradiction avec ce que nous venons de décrire : les carences technique du mode en ligne. Catastrophique lors des premiers jours de commercialisation du titre avec ralentissement, problème pour lancer des parties, et j’en passe, quelques problèmes subsistent toujours et ne mettent pas vraiment à l’honneur un titre où le Live tient une place d’honneur. Ceux qui n’en seront pas content se rabattront alors tout simplement sur le mode Carrière à la difficulté revue pour l’occasion puisque maintes fois critiquée par le passé. Trois niveaux de difficulté sont proposés et surtout l’ultra précision du stick droit ne sera plus autant nécessaire. Les défis vous demanderont d’effectuer des actions de bases (gap, grind, fliptrick, drop…) et un bonus pourra être remporté si certains tricks plus poussés sont réalisés par la même occasion. Tout le monde y gagne donc.
+
- Le côté simu toujours présent
- Une difficulté revue à la baisse
- Les défis en équipe
- Des modes en ligne plus complets...
-
- ...mais gâchés par des bugs
- La division de la ville
- Un peu juste graphiquement